Vaud
Des restrictions de caisses-maladie mettent à mal les psychologues-psychotérapeutes
Les psychologues-psychotérapeutes vaudois font de la résistance. Leur corps de métier est en effet touché par un flou juridique dans les remboursements des prestations des personnes en formation. Inquiétudes dans la profession.
Les demandes de consultations sont sur la pente ascendante et pourtant les psychologues-psychotérapeutes sont actuellement dans une situation complexe. Suite à un changement de paradigme dans la manière d'exercer, un flou juridique s'est créé autour des personnes en formation dans le domaine. La situation a changé il y a maintenant une année.
Cette nouvelle méthode, bien qu'initialement prévue pour faciliter l'accès aux soins des patients, a eu certains effets contraires. En effet, un flou dans un des points de l'ordonnance laisse une part d'interprétation. La faîtière SantéSuisse a ainsi déposé un recours dans certains cantons, Vaud notamment. Cela avait pour effet de ne plus rembourser les consultations des personnes en cours de formation.
Ce gel des facturations a également eu des conséquences sur l'entier de la profession selon la Coprésidente de l'Association Vaudoises des Psychologues. Le nombre de psychologues au chômage a d'ailleurs explosé depuis le début de l'année.
Une situation qui n'a pas vraiment connu d'évolution depuis l'entrée en vigueur de cette nouvelle ordonnance, en juillet 2022, sauf la semaine dernière, où SantéSuisse a finalement retiré son recours :
Contacté, Tarifsuisse (ndlr : société-fille de Santésuisse), nous confirme le retrait des recours dans les différents cantons suisses, après une décision du Tribunal administratif fédéral. Les assureurs vont désormais prendre en charge ces remboursements, sur la base de tarifs provisoires. Ils rappellent cependant toujours l'absence de base légale.
Cette clarification pourrait passer par les Chambres fédérales. Notamment via la Commission de la santé du Conseil des Etats qui a prévu de s'emparer tout prochainement du dossier.
Le début des discussions de la Commission de la santé du Conseil des Etats est prévu dès ce 15 août.
Culture
Le Capitole, joyau du cinéma, a bientôt fini sa mue
La rénovation du Capitole à Lausanne est à bout touchant. La plus grande salle de cinéma de Suisse avec 750 places rouvrira ses portes en février prochain. Des travaux d'envergures qui transforment ce lieu en vraie maison du cinéma, qui comprendra un café, une boutique et une seconde salle.
Le Capitole a bientôt fini sa mue ! Les travaux de rénovation, de restauration et d'agrandissement de la plus grande salle de cinéma de Suisse, lancés en 2021, arrivent gentiment à terme, pour une livraison début 2024. Un lieu mythique pour Lausanne, mais également au delà.
La nouvelle version du Capitole accueillera une seconde salle de projection de 150 places pour un total de 900 sièges, ainsi qu'une salle de consultation des archives de la Cinémathèque, une boutique spécialisée, un café :
Le Capitole a été construit en 1928, avant une première rénovation dans les années 50, notamment avec le passage à une projection sur écran panoramique. Mais depuis, cette salle mythique n'a connu que peu de modifications architecturales, ce qui en fait un des derniers exemples de l'âge d'or des salles obscures. Par son aspect historique et patrimonial, le nouveau Capitole devait garder des traces de ces époques passées.
Comment concilier rénovation en 2023, et maintien des héritages des années 20 et 50 ?
La réponse de Marion Zahnd, architecte du projet du Capitole :
Projection en 70mm
En plus de l'augmentation des places et des possibilités de projections grâce à la seconde salle, la Cinémathèque a pensé également aux modes de projection : cerise sur le gâteau, le Capitole se dotera du seul projecteur en format 70 mm de Suisse
C'est d'ailleurs une évidence que la Cinémathèque suisse continue de faire vivre le Capitole, car cette institution est très liée à la ville de Lausanne comme nous le confirme Frédéric Maire, son directeur :
C’est désormais la dernière ligne droite de la rénovation du Capitole. L’inauguration officielle est prévue pour février 2024, avec notamment un week-end portes ouvertes les 24 et 25 février.
Vaud
Une nouvelle centrale alimentaire ouvre dans le Nord vaudois
Une nouvelle centrale alimentaire ouvre à Yverdon-les-Bains pour aider les personnes en situation de précarité. Sa mission est de récolter les dons de nourriture et de produits d'hygiène, les stocker puis les redistribuer aux associations qui s'occupent des personnes dans le besoin.
Cette centrale alimentaire du Nord-vaudois (CA-NOV) permettra de développer l'aide dans la région, vu les besoins croissants en la matière. La ville d'Yverdon-les-Bains a mis gratuitement à disposition, jusqu'à la fin de l'année, un local de stockage à la rue des Pêcheurs, annonce mercredi la centrale dans un communiqué.
Cette CA-NOV a été créée par plusieurs associations caritatives locales, comme Caritas Vaud, les Cartons et Jardins du Coeur, Soupes d'Ici et d'Ailleurs ainsi que Tisserands du Monde. Une centrale alimentaire existe déjà dans la région lausannoise. En 2022, elle a distribué 756 tonnes de denrées et biens de première nécessité aux associations venant en aide aux personnes dans le besoin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La population invitée à redessiner le quartier de Sébeillon
Sébeillon va faire peau neuve. Une démarche participative a été lancée par les CFF et la Ville de Lausanne pour redessiner le quartier. La population est invitée à faire part de ses idées.
Ce quartier lausannois situé entre Malley et Sévelin est l’une des dernières grandes friches urbaines de la ville. C’est aussi l’un des 6 sites destinés à une mutation urbaine dans la capitale vaudoise. Il va être totalement transformé dans les 10 prochaines années. Et avec ses 6 hectares destinés à l’urbanisation, Sébeillon est un vrai point stratégique. Yves Bonard, urbaniste à la ville de Lausanne et responsable de l’unité des projets urbains.
Si a priori, 1 tiers de l’espace sera destiné aux activités et 2 tiers au logement, on ne sait pas encore exactement à quoi ressemblera le quartier. Une démarche participative a été lancée afin de sonder les besoins et les envies de la population. La première rencontre aura lieu jeudi 21 septembre dès 16 heures, dans la Halle aux Marchandises, à l’Espace Amaretto.
Ces ateliers participatifs ne seront qu'une première étape. En effet, les CFF et la Ville de Lausanne veulent impliquer la population tout au long du processus. Les résultats qui découleront de cette démarche feront partie du cahier des charges du développement. Un concours d’urbanisme sera ensuite lancé.
Si le portrait exact du quartier est encore flou, un profil est déjà quelque peu esquissé. Environ un tiers de l’espace devrait être destiné aux activités et deux tiers au logement. Sébeillon devrait aussi devenir un hub logistique urbain.
La Halle, bâtiment historique et protégé, est également un point sur lequel les CFF et la Ville de Lausanne veulent miser. L'édifice fera partie des éléments qui justifieront l'attractivité du quartier. Non seulement pour le côté architectural, mais aussi parce que c'est un espace que la population s'est approprié. Cependant, les activités présentes actuellement dans la Halle, comme le Jump Spot, sont en sursis. Leur maintient dans la Halle, leur déménagement ailleurs dans le quartier ou leur disparition de Sébeillon déprendra des résultats de la démarche participative. La station-service qui se trouve juste à côté de la Halle est dans la même situation.
Vaud
Le Conseil d'Etat étudiera les solutions de stockage d'électricité
Le gouvernement vaudois va se pencher sur les opportunités de stockage d'électricité. Sur fond de crise énergétique, les députés du Grand Conseil ont accepté mardi à l'unanimité un postulat de la socialiste Aude Billard.
"Notre canton ½uvre à atteindre une nette augmentation des sources renouvelables d’énergie électrique (...) par le déploiement de panneaux solaires, de parc d’éoliennes et la création de nouvelles centrales hydrauliques", écrit Aude Billard dans son postulat. Elle fait toutefois remarquer que la production de ces sources d'énergie peut varier "du tout au rien" en fonction des conditions extérieures et que le stockage peut constituer une solution face aux variations.
Si le concept de "stockage" est généralement associé à celui de "batterie", d'autres solutions existent, pointe la socialiste, également professeure à l'EPFL. Parmi celles-ci, on peut mentionner le stockage gravitationnel (en pompant de l’eau stockée dans un réservoir), pneumatique (en comprimant de l'air dans une cavité), cinétique (en utilisant une turbine électrique pour lancer une roue en mouvement) ou encore thermique (en convertissant l'énergie en chaleur et en la stockant dans un fluide à haute température).
Bien que la gestion de l'énergie électrique relève des compétences du Conseil fédéral, les cantons restent "maîtres de la gestion de l’énergie électrique, produite dans leur parc immobilier", souligne-t-elle. Ils peuvent aussi "prendre un rôle proactif" en la matière afin "d’anticiper les demandes et besoins fédéraux, et d’augmenter leur indépendance en matière d’approvisionnement électrique".
Partis enthousiastes
Avec ce postulat "nous rentrons dans le coeur du sujet, à savoir la gestion du "trop" et du "pas assez" d'énergie", s'est enthousiasmé le PLR Pierre-André Romanens, évoquant un "souci qui dépasse largement les frontières cantonales". Il a estimé nécessaire de "travailler tous partis confondus" pour faire face à la situation géopolitique "qui nous condamne à trouver rapidement des solutions" en matière d'énergie.
Le Vert Alberto Mocchi a pour sa part jugé qu'il n'y avait "pas qu'une seule solution à la crise énergétique, mais un ensemble de mesures, dont celle-ci fait partie. Tout est bon à prendre", a-t-il conclu. L'UDC avait également fait part de son soutien au postulat.
Pas de surplus à ce stade
Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a "accueilli volontiers" ce postulat, tout en rappelant qu'à l'heure actuelle le canton ne disposait "pas de surplus d'énergie" et que 84% de l'électricité consommée en terres vaudoises était importée. "Nous sommes dépendants", a-t-il reconnu.
Malgré cela, il a déclaré le souhait du gouvernement "d'augmenter notre capital de production" et de "faire de Vaud un canton solaire". Il a également souligné que les premiers mâts éoliens allaient prochainement être mis en service à Sainte-Croix. "Des solutions de stockage devront être trouvées, nous suivons les développements en la matière", a-t-il assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens
-
SuisseIl y a 2 jours
La santé des Suisses moins bonne qu'avant le Covid (étude)
-
PeopleIl y a 2 jours
"Je suis le dernier des dinosaures" : Sylvester Stallone évoque sa longue carrière
-
InternationalIl y a 2 jours
"Tout le monde a la Coupe en tête"
-
InternationalIl y a 3 jours
Résultats records malgré les défis pour le Fonds mondial à Genève
-
InternationalIl y a 2 jours
La situation en Russie "détériorée" depuis la guerre (experte ONU)
-
ÉmissionsIl y a 3 jours
Le spécialiste avec la Mobilière agence Lausanne-Nord vaudois
-
CultureIl y a 2 jours
La dépouille de Botero en Colombie pour un "dernier adieu"