Lausanne
EPFL: la ferme de Bassenges sera réaffectée en centre scientifique
La ferme biologique de Bassenges sur le campus de l'EPFL à Ecublens (VD) sera définitivement réaffectée en centre scientifique dès 2026. Le concours d'architecture a été remporté par un bureau genevois. Le bail de la micro-ferme exploitée par un collectif a été, lui, résilié.
"L'EPFL a rencontré le 16 janvier le collectif Cambium, qui exploite actuellement les terres et utilise les bâtiments du site de Bassenges, à l'ouest du campus lausannois de l'école. Lors de cette entrevue, elle a confirmé qu'elle allait procéder à la résiliation officielle, avec effet au 31 janvier 2026, du bail conclu en 2020 pour une durée de 6 ans. La lettre de résiliation a ainsi été envoyée le 20 janvier", indique jeudi l'EPFL dans un communiqué.
L'EPFL a sélectionné le lauréat du concours d'architecture qui avait été lancé en juillet dernier afin de rénover les bâtiments historiques du site de Bassenges. Il s'agit du bureau Eric Maria Architectes Associés SA, à Cologny (GE), dont le projet "Modi Operandi" a séduit le jury. "Il porte une attention particulière aux bâtisses agricoles nécessitant des travaux de réhabilitation et qui sont protégées par leur inscription au patrimoine cantonal".
"Il faudra toutefois attendre le terme du délai de recours touchant cette adjudication avant de pouvoir communiquer plus en détail les contours du projet", précise l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
Trois volets agricoles
Le concours d'architecture ne concerne que les bâtiments et leurs abords, ajoute-t-elle. Les terres, elles, garderont une affectation entièrement agricole et de protection de la biodiversité. Un nouvel appel d'offres sera lancé afin de trouver le ou les exploitants qui seront les plus à même de mener à bien les objectifs de la direction de l'EPFL quant à ces surfaces, souligne la haute école.
Le projet s'articule en trois volets: production maraichère, pépinière urbaine et jardin historique. A noter que les terres arables continueront à être cultivées. Il en va de même pour les vergers pâturés installés ces dernières années, est-il encore bien précisé.
La micro-ferme, située sur la commune d'Ecublens, avait vu le jour en février 2020 sur les terres agricoles du site universitaire de Lausanne. Les exploitants revendiquaient une "agriculture low-tech", très peu mécanisée, associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé. Ils proposent divers produits locaux et bios.
Le collectif Cambium, locataire des lieux, est composé de six adultes et deux enfants vivant de manière fixe à la ferme. Deux à trois apprentis y travaillent à l'année ainsi que deux autres personnes extérieures.
Pétition et manifestation
En juin dernier, il avait remis une pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges", munie de plus de 8000 signatures, à la direction de l'EPFL. Près de 300 personnes avaient participé à un cortège sous forme de chaîne humaine symbolique pour l'occasion. Un plus petit rassemblement a de nouveau eu lieu mercredi sur le site.
La pétition exigeait l'abandon de la réaffectation de la ferme de Bassenges au centre scientifique et le renouvellement du bail agricole au collectif actuel, comme convenu dans le bail au 1er février 2026. Elle demandait aussi l'inscription de la fonction agricole de la ferme de Bassenges dans les statuts de l'EPFL. En vain. Un recours du collectif n'est toutefois pas exclu.
C'est donc bien le Centre Bernoulli pour les études fondamentales de l'EPFL (mathématiques, informatique et physique théorique) qui y sera installé. Il s'agira notamment d'accueillir à l'avenir dans le bâtiment des écoliers et gymnasiens qui suivent les cours Euler et Turing ainsi que des scientifiques en résidence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte
Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.
Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.
Bande végétalisée
La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Coupe américaine: Terre des hommes perd 10 millions
L'ONG Terre des hommes à Lausanne est l'une des victimes de la suspension des aides humanitaires américaines. La plus grande organisation suisse d'aide à l'enfance se voit amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles.
Décidé par Donald Trump, le démantèlement de l'agence américaine pour le développement international (USAID) a des conséquences "graves" et "immédiates", écrit jeudi Terre des hommes Lausanne dans un communiqué. L'ONG explique que des projets dans neuf pays sont touchés et qu'environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital". Barbara Hintermann, Directrice générale de la Fondation Terre des hommes.
Dans le détail, des projets au Bangladesh, Kenya, Liban, Egypte, Afghanistan, Inde et Burkina Faso sont directement concernés. En raison de l'arrêt des contributions aux organisations partenaires de l'ONU, des activités en Roumanie et au Nigeria sont également touchées.
Cette perte aura-t-elle un impact sur le siège social basé à Lausanne, et ses employés ?
La fin de l'aide américaine signifie aussi que le contrat de 440 collaborateurs, dont plus de 200 au Bangladesh et plus de 100 en Egypte, ont dû être suspendus ou arrêtés.
Julie Marti et ats
Lausanne
Aigle: un chauffard en fuite endommage plusieurs voitures
Un conducteur en fuite, ressortissant italien de 43 ans domicilié en Valais, a endommagé plusieurs véhicules, dont une voiture de police, après avoir forcé un contrôle à Aigle (VD). L'incident, qui a eu lieu le lundi 27 janvier dernier, n'a fait aucun blessé, a indiqué jeudi la police cantonale. Une enquête a été ouverte.
Sur la base d'un mandat d'arrêt international délivré par le Ministère public vaudois, l'individu a finalement été interpellé en France samedi dernier par les autorités locales. Il a été placé en détention en vue de son extradition dans notre pays, précise le communiqué de la police vaudoise. Les investigations se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Conseil communal de Lausanne veut débaptiser le stade Samaranch
Le Conseil communal de Lausanne souhaite débaptiser le stade Samaranch à Vidy. Il a décidé de renvoyer une pétition à la Municipalité qui demande de "changer ce nom honteux".
Comme l'a rapporté 24 heures mercredi, le plénum a accepté mardi soir par 44 oui contre 35 nons de demander à la Municipalité de rendre un rapport sur la question. Lancée par deux jeunes frères, la pétition, qui a récolté quelque 170 signatures, demande à la Municipalité, d'entamer des démarches de changement de nom du stade, ou de lui redonner son ancien nom de stade de Vidy.
A gauche, les conseillers se sont montrés convaincus par la démarche: Juan Antonio Samaranch a publiquement soutenu Franco et n'a jamais renié des positions ouvertement fascistes. Conserver son nom est incohérent avec les valeurs démocratiques et inclusives portées par la Ville de Lausanne, a souligné Sevgi Koyuncu (EàG).
D'aucuns ont estimé important de contextualiser l'histoire au moyen d'une plaque explicative. "La démarche ne veut pas effacer l'histoire, mais offrir un cadre de compréhension", comme cela a été le cas pour la rue Agassiz, a relevé le socialiste Kulmiye Yusuf.
"Seul un tribunal peut condamner"
"Seul un tribunal peut condamner", a plaidé le PLR Jacques Pernet. Dénonçant une forme de "cancel culture", sa collègue Coralie Dumoulin a rappelé que Juan Antonio Samaranch avait permis à Lausanne d'obtenir le titre de capitale olympique. "Ce n'est pas la première fois qu'on parle de ce genre de sujet. L'approche Louis Agassiz nous semble plus adaptée", a ajouté l'UDC Valentin Christe.
Juan Antonio Samaranch a été en 1980 le premier président à temps complet du CIO à s'établir à Lausanne. Sous son égide, elle est devenue "ville olympique" en 1982, puis "capitale olympique" en 1993.
M. Samaranch fut aussi l'artisan du Musée olympique et du Tribunal arbitral du sport. La Ville avait baptisé de son nom le stade de Vidy en 2001, au moment de son départ de la présidence du CIO, une décision déjà controversée à l'époque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Daniel
23 janvier 2025 à 12:49
Ben c'est n'importe quoi. Comme si ils avaient pas assez de locaux dans leur tas de bâtiments informes de l'epfl pour y fourguer leurs Turing et compagnies, non, faut toujours détruire le moindre espace naturel. La honte. C'est pas pour faire grimper les "scientifiques" dans mon estime loin de là. Pour moi c'est une mafia d'apprentis sorciers à l'avidité jamais assouvie: maintenant à Genève ils réclament plus de 24 milliards pour s'octroyer un nouveau collisioneur encore plus grand, encore plus cher, pour découvrir encore plus de choses totalement inutiles. Ils en veulent toujours plus, et même une misérable petite ferme bio autogerée c'est bon à prendre pour ces goinfres.