Lausanne
Le chantier de la "banane" a repris sur le campus lausannois
Le chantier de l'Unithèque était à l'arrêt depuis le mois de mai sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL). Des problèmes géologiques sont apparus, qui n'avaient pas été décelés lors des sondages. Les travaux viennent de redémarrer.
Les étudiants qui se pressent dans les travées de la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) attendent avec impatience l'extension de la "banane", pour laquelle le Grand Conseil a voté à l'unanimité en 2019 un crédit de 55 millions de francs. Après des aménagements préparatoires, les travaux ont débuté au printemps 2021.
Le projet vise à doubler les places de travail, pour passer d'environ 900 à près de 2000 places. L'espace de stockage des livres, de même que le restaurant seront agrandis. L'extension est prévue derrière le bâtiment actuel, qui a la forme d'une banane, d'où le surnom historique du bâtiment construit en 1983.
Difficultés
Pour l'heure, sur place, seul un grand trou est visible. Philippe Pont, le directeur général des immeubles et du patrimoine à l'Etat de Vaud, a fait stopper les travaux lorsqu'il a été informé des difficultés géologiques et d'un probable dépassement de budget.
"Le terrain nécessite beaucoup plus de travaux qu'imaginé, notamment au niveau des ancrages pour tenir le terrain", a-t-il expliqué mercredi à Keystone-ATS. De fortes venues d'eau ont compliqué la donne et une importante quantité de roches doit être évacuée.
Crédit supplémentaire
Une analyse a chiffré les coûts supplémentaires et a abouti à une demande de crédit supplémentaire de 5,8 millions de francs, qui a d'ores et déjà été validée par la commission des finances. Cette demande de crédit sera transmise "d'ici à la fin de l'année au Conseil d'Etat, puis au Parlement", a précisé Philippe Pont.
"Les travaux ont repris", a-t-il ajouté. Avec quel impact sur les délais? "Nous ferons tout pour que cela n'ait pas d'incidence sur le calendrier. Cette extension représente un réel besoin pour l'Université, mais nous n'excluons pas quelques mois de retard", a-t-il ajouté. Les travaux étaient annoncés jusqu'en 2024.
Lausanne
Le Conseil d'Etat vaudois adapte son projet de loi sur l'énergie
Le Conseil d'Etat vaudois a adapté son projet de nouvelle loi sur l'énergie. Après consultation, il a notamment décidé de distinguer petits et grands propriétaires en matière de délai accordé pour assainir les bâtiments les plus énergivores.
Ce sont les bâtiments classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal (CECB) qui sont concernés, soit environ un bâtiment sur cinq dans le canton, 28'000 au total. Concrètement, il s'agit des constructions datant d'avant 1986 et qui sont toujours dans leur jus. Les précisions d'Aline Clerc, Directrice de l'énergie.
Selon la nouvelle mouture du Conseil d'Etat, les petits propriétaires (moins de 750 m2) auront jusqu'en 2040 pour assainir leur bâtiment et obtenir la note D, les grands propriétaires jusqu'en 2035. Il y aura des sanctions en cas de non-respect des délais.
Ces travaux entraîneront donc des travaux importants, qui pourraient avoir un impact sur les loyers. À quoi doivent donc s'attendre les locataires?
Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi annoncé jeudi que le délai avait été adapté pour la fin des chauffages à gaz ou mazout. L'obligation de remplacement, jusqu'ici fixée à 2040, a été allongée à 2046 pour les chauffages qui auraient été installés après 2020.
Ce projet de loi passe désormais au Grand Conseil. Le Conseil d'Etat espère une entrée en vigueur au premier semestre 2026.
Alessia Merulla avec ATS.
Économie
Financement de la santé: les cliniques privées montent au créneau
Déjà insatisfaites de la révision de la planification hospitalière dans le canton de Vaud, les cliniques privées remontent au front. Elles dénoncent un système de financement et de planification de la santé "déséquilibré, opaque et surtout illégal".
"Nous voulons faire entendre notre voix par rapport aux coûts de la santé et à la hausse de primes maladies, et donc être entendu et respecté. Nous voulons des règles claires, transparentes et équitables, dans le respect du droit régissant le financement de la santé dans notre canton", a déclaré Marc-Olivier Buffat, président de Vaud Cliniques, l'association des cliniques privées vaudoises (11 cliniques, 3500 employés, dont environ 1000 médecins, et 200'000 hospitalisations en moyenne par année).
"Le dialogue avec le canton est difficile. Les cliniques privées peinent à être prises au sérieux. Elles souhaiteraient être mieux considérées comme un partenaire valable et très efficient", a-t-il affirmé jeudi devant les médias à Lausanne.
Interventionnisme "inéquitable"
Dans le viseur de Vaud Cliniques: l'interventionnisme "inéquitable" de l'Etat et de son Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) à travers l'instrument des "prestations d'intérêt général" (PIG), un terme défini par la loi fédérale sur l'assurance-maladie (LAMal).
Il s'agit de prestations hospitalières que peuvent financer les cantons et qui sont entièrement à leur charge, contrairement aux actes médicaux relevant du système forfaitaire DRG pour les soins stationnaires hospitaliers. Pour ces derniers, la facture des soins est partagée entre les assureurs (45%) et les cantons (55%).
Payés par les impôts, ces PIG vont de la formation des médecins à la politique de prévention, en passant par la recherche ou encore le maintien de capacités hospitalières dans des régions périphériques. Ils ne doivent en revanche pas couvrir horizontalement les salaires ou servir à investir dans des équipements et du matériel.
Critiques de la Cour des comptes
Un rapport de la Cour des comptes l'an passé a remis en question cette pratique des PIG vaudoises, la jugeant peu transparente, mal pilotée et encadrée par le DSAS. Chaque année, les hôpitaux vaudois - le CHUV en tête - reçoivent environ un demi-milliard de francs pour financer ces PIG, dont 150 millions concernent des PIG dits "implicites", soit sans affectation et objectifs précis.
"Le système actuel repose sur des pratiques non conformes au droit, avec des centaines de millions de francs versées sans base légale", a pour sa part insisté Jérôme Simon-Vermot, secrétaire général de Vaud Cliniques. "Ces fonds sont prélevés directement dans les poches des contribuables, déjà confrontés à des hausses massives de leurs primes d'assurance-maladie", souligne-t-il.
"Ces versements contournent en particulier la Constitution fédérale et la LAMal. Cette situation fausse le marché de la santé en favorisant avant tout l'hôpital propriété du canton, au détriment des cliniques privées qui, elles, respectent scrupuleusement les règles de la LAMal", ajoute-t-il.
"Une vaudoiserie"
"C'est une 'vaudoiserie'. Il faut arrêter de concentrer tout l'argent autour du CHUV, stopper cet autofinancement. Certains PIG conduisent à une distorsion de la concurrence et à un abus de position dominante", relève M. Buffat. "Un meilleur partenariat avec les cliniques privées permettrait d'ailleurs de désengorger le CHUV", observe-t-il.
L'association a interpellé le canton dès le mois d'août dernier et continue d'explorer les différentes voies que la loi lui garantit afin d'obtenir le respect du droit. Un recours au sujet de la planification hospitalière, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025, est déjà pendant auprès du Tribunal fédéral administratif (TAF).
D'autres actions judiciaires ne sont pas exclues, selon MM. Buffat et Simon-Vermot, par exemple aussi auprès de la Commission de la concurrence (COMCO).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Théo Rochette: "J'ai travaillé la puissance"
Auteur d'un doublé décisif mardi soir lors du derby contre Genève, Théo Rochette a commencé sa deuxième saison à Lausanne de la meilleure des manières. Le centre de 22 ans a bien travaillé cet été.
Il était arrivé au LHC l'an dernier avec une Coupe Mémorial dans ses bagages et une saison à plus de 100 points. En 47 matches de saison régulière avec Lausanne, Théo Rochette avait atteint les 30 points (12 buts). Un très honnête total pour un joueur de son âge. Il avait ajouté 9 points en 19 parties de play-off, mais avait souffert physiquement en finale contre Zurich.
Alors cet été, le numéro 90 a travaillé pour être prêt à être dominant dans une ligue de plus en plus compétitive. "J'ai pris à peine un ou deux kilos, mais j'ai travaillé la puissance pour être plus rapide et plus explosif, confie le jeune homme. Je le sens sur la glace et ça me donne de la confiance quand je patine, je sens que je suis plus rapide que l'année passée."
Cette rapidité, Théo Rochette l'a parfaitement démontrée sur le 2-1 mardi face à Genève-Servette. Parfaitement lancé par Damien Riat, il a su prendre de vitesse la défense pour se retrouver en bonne position et battre Robert Mayer.
Parfait suppléant de Suomela
Mieux préparé que la saison dernière, Théo Rochette sait qu'il a toujours dû se battre et que même s'il possède des qualités techniques et une vision de premier ordre, rien ne lui est offert sur un plateau.
"J'ai toujours été le plus petit dans toutes les catégories par lesquelles je suis passé, note l'ancien capitaine des Remparts de Québec. Je pense que je m'en suis toujours très bien sorti. Maintenant c'est sûr que je veux ajouter du poids, mais je ne veux pas perdre cette vitesse. Je veux travailler en puissance avant de travailler en masse. Et la force va m'aider sur le long terme."
Contraint de composer sans Antti Suomela, blessé, Geoff Ward n'a pas hésité à envoyer son jeune joueur au centre de la première ligne avec Oksanen et Riat. Et cette promotion n'a pas fait peur au numéro 90: "On a connu l'alignement entre le match en Hongrie et le premier match de championnat. Ca fait plaisir de voir que le coach a confiance en moi. J'avais déjà joué avec Damien (réd: Riat) l'année passée, donc on se connaît un peu. Quant à Oksanen, c'est un nouveau joueur qui travaille très fort qui est bon dans les bandes. Il trouve toujours une façon de récupérer le puck et il a une bonne vision du jeu."
Le retour d'Antti Suomela pour les matches du week-end devrait rebrasser les cartes et l'alignement. Mais Théo Rochette a prouvé mardi qu'il avait les épaules pour tenir un rôle d'importance à Lausanne dans le futur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Lugano s'impose 2-1 à Lausanne
Lugano s'est imposé 2-1 sur la pelouse du Lausanne-Sport en match en retard de Super League. Ces trois points propulsent les bianconeri en tête du classement, avec une longueur d'avance sur Servette.
Les Tessinois ont mérité leur succès face à un LS assez décevant. Ils ont ouvert le score grâce à un autogoal de Poaty (39e) avant de s'assurer la totalité de l'enjeu avec la réussite d'Aliseda (77e). Les Vaudois ont tenté de réagir en fin de rencontre, avec un poteau d'Ajdini (84e) puis la réduction du score de Diabaté (92e). Mais il était trop tard...
Les hommes de Ludovic Magnin, qui disposent de la défense la plus perméable du championnat avec déjà quinze buts encaissés, restent ainsi scotchés dans le bas du classement, avec seulement quatre unités à leur compteur. Seuls les Young Boys, tenants du titre, en ont récolté moins, en l'occurrence trois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
HockeyIl y a 2 jours
Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus
-
SuisseIl y a 2 jours
Migros ferme les boutiques en ligne de ses filiales
-
InternationalIl y a 2 jours
Sept morts au Portugal, ravagé par les pires incendies de l'été
-
Jeux olympiquesIl y a 3 jours
Champion olympique de poursuite en 1980, Robert Dill-Bundi est mort
-
Le 16/19 LFMIl y a 2 jours
Remportez vos places pour aller voir Anthony Kavanagh et "Happy"
-
Double FaceIl y a 2 jours
Thomas Dutronc, invité de Double Face le dimanche du Jeune
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Un centre universitaire des sciences de l'alimentation à Fribourg