Coronavirus
Le garage des ambulances du CHUV transformé en hôpital
Porte d'entrée du dispositif hospitalier, le service des urgences du CHUV à Lausanne a dû être adapté. Objectif: être en mesure d'absorber une éventuelle vague de patients touchés par le Covid-19.
"Nous essayons d'avoir toujours deux coups d'avance, démarre le professeur Pierre-Nicolas Carron, chef du service. Ces derniers jours, nous nous sommes beaucoup étendus, en aménageant des espaces ou en créant complètement des infrastructures pour augmenter notre capacité d'accueil." Celle-ci a doublé.
Derrière une porte battante, un couloir de transit est désormais garni d'une alignée de seize lits, chaque place étant pourvue d'oxygène et d'un ordinateur permettant de surveiller l'état du patient.
"C'est un couloir qui a été pensé pour être aménagé très rapidement lors d'épisodes spéciaux, mais c'est la première fois que nous y avons recours et qu'il est vraiment équipé", précise le professeur Carron. Plus loin, une ancienne salle de stockage et de réunion est occupée par douze lits, séparés par des paravents.
Finalement, c'est le garage des ambulances qui a été complètement métamorphosé. Vidé de ses véhicules, il accueille désormais une infrastructure complétée à l'extérieur par une grande tente, et dans laquelle a été aménagé un nouvel espace de prise en charge de dix-huit places.
"C'est une infrastructure digne d'un hôpital suisse, elle aussi équipée en chauffage, en informatique et en oxygène", précise le spécialiste.
Ces nouveaux espaces ne sont pas destinés à accueillir des malades ou des blessés sur une longue durée, ils doivent permettre de libérer d'autres secteurs des urgences.
Baisse d'activité
"Ce sont des endroits où les patients vont rester quelques heures, le temps de prendre une décision sur la prise en charge et le traitement. Même si nous avons reproduit les conditions d'une chambre classique, l'objectif n'est pas de garder des gens dans le couloir pendant la nuit par exemple", explique Pierre-Nicolas Carron.
Surtout, il insiste: "Nous ne faisons pas que du Covid-19. Tous les patients continuent à être pris en charge normalement !"
Un rappel important alors que le service observe une baisse d'activité "de 30% à 50% en fonction des jours par rapport à la moyenne habituelle". Soit 80 à 100 cas quotidiens contre environ 150 à 200 en temps normal.
Peur de déranger
"Nous imaginons plusieurs explications. Certains pensent que nous sommes débordés et ont peur de déranger, d'autres vont peut-être chez leur médecin traitant ou rechignent à venir en milieu hospitalier car ils craignent d'être contaminés. Il y a aussi nettement moins d'activités professionnelles ou sportives et d'événements festifs", envisage le chef des urgences.
Coronavirus
Un nouveau variant du Covid peut déclencher une vague d'infections
BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".
Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.
Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.
"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
La vaccination anti-Covid est recommandée aux personnes vulnérables
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent aux personnes vulnérables de se faire vacciner contre le Covid-19 pour l'hiver. Le coronavirus continue de circuler et peut provoquer une forme grave du Covid-19.
Pour cette raison, une vaccination leur est recommandée cet automne pour se protéger contre une telle évolution, indique l'OFSP dans un communiqué publié lundi.
Par rapport aux années de pandémie 2020 et 2021, la situation a beaucoup changé: chez les personnes de moins de 65 ans ne présentant pas de facteur de risque, la probabilité d’une forme grave du Covid-19 est minime. Chez les personnes vulnérables par contre, le risque est nettement plus élevé. La vaccination leur offrira une meilleure protection contre une évolution grave de la maladie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
La première dame des Etats-Unis testée positive au Covid-19
La première dame des Etats-Unis, Jill Biden, âgée de 72 ans, a été testée positive au Covid-19, a annoncé la Maison-Blanche. Le président américain Joe Biden, 80 ans, a quant à lui été testé négatif.
Déjà infectée par le coronavirus il y a un an, Jill Biden ne présente que de légers symptômes, a indiqué son bureau. Elle restera dans la maison du couple à Rehoboth Beach, dans le Delaware.
Le président Biden a subi un test de dépistage du Covid-19 lundi soir, qui s'est révélé négatif, a indiqué la Maison-Blanche. Il doit poursuivre ses tests réguliers.
Les Etats-Unis ont observé une augmentation des cas de Covid-19 et des hospitalisations au cours des dernières semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
La Suisse a violé le droit international selon un comité de l'ONU
La Suisse et d'autres pays du Nord ont violé le droit international en refusant de lever la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, selon un comité de l'ONU. Ils n'ont pas honoré leurs engagements en termes de garantie de non-discrimination.
Dans une décision prise mercredi et rendue publique jeudi à Genève, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU s'en prend aussi aux Etats-Unis, aux autorités britanniques et à l'Allemagne. Dans plusieurs pays en développement, moins de 1% de la population a reçu au moins une dose de rappel.
Or la part dans le monde entier atteint un tiers, a ajouté le Comité. La Suisse et d'autres pays s'étaient résolus à accepter à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins, mais seulement après deux ans de pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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nathalie boutrouelle
4 avril 2020 à 12:36
oui c est juste ,moi j ai des soucis d asthme ,et j ai fait plusieurs crises de forces de fou,j ai appeler les ambulancier géniaux m ont convaincus de monter car mon état était sérieux et je les remercies ,car moi je voulais pas monter de peur de surcharger les urgences mais tous c est bien passer merci a tous