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Coronavirus

Le bilan s'aggrave aux Etats-Unis, lueur d'espoir en Europe

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La Sixième Avenue à New York, quasiment déserte. Avec un nouveau record du nombre de décès en 24h, les Etats-Unis sont en train de devenir le nouvel épicentre de la pandémie. (AP Photo/Frank Franklin II)
Le gouvernement américain a recommandé vendredi à sa population de se recouvrir le visage dans la rue pour ralentir la propagation du coronavirus. Avec un nouveau record du nombre de décès en 24h, les Etats-Unis sont en train de devenir le nouvel épicentre de la pandémie.

Après 1480 morts en une journée, bilan quotidien le plus élevé jamais enregistré dans un seul pays, les Américains se préparent au pire et bâtissent des hôpitaux de campagne de Los Angeles à Miami, avec des milliers de lits supplémentaires de réanimation. Le navire-hôpital Comfort, d'une capacité de 1000 lits et arrivé lundi à New York, a accueilli vendredi ses premiers malades.

Par la voix de leur président Donald Trump, ils ont même été appelés vendredi à se couvrir le visage à l'extérieur, même si le milliardaire a rappelé qu'il ne s'agissait "que de recommandations" que lui-même ne suivrait pas.

Le directeur de l'Institut des maladies infectieuses Anthony Fauci, membre de la cellule de crise de la Maison Blanche, a évoqué des données indiquant que "le virus peut en réalité se transmettre quand les gens ne font que parler, plutôt que seulement lorsqu'ils éternuent ou toussent". L'Organisation mondiale de la Santé s'est montrée plus prudente à ce sujet.

Allocution de la reine

Le Covid-19 a déjà tué environ 7400 personnes aux Etats-Unis et devrait y faire entre 100'000 et 240'000 morts, selon la Maison Blanche. Il y a déjà contaminé autour de 277'000 personnes.

Le tableau est également sombre au Royaume-Uni où un vaste hôpital de campagne d'un potentiel de 4000 lits a été inauguré vendredi à Londres, et où la menace est telle que la reine Elisabeth II doit prononcer dimanche une rarissime allocution.

Le Royaume-Uni, dont le gouvernement a été critiqué pour sa gestion de la crise, a enregistré vendredi un record de 684 décès en 24 heures et compte désormais plus de 3600 morts.

La pandémie de Covid-19 a déjà tué plus de 40'000 personnes en Europe, dont plus des trois quarts en Italie, en Espagne et en France, selon un bilan établi par l'AFP vendredi.

Ralentissement

Le seul espoir est celui d'un ralentissement de la propagation du virus après maintenant des semaines de confinement quasi-généralisé. La contagion, qui a fait à ce jour environ 14'700 morts en Italie, pays le plus endeuillé par la maladie, se poursuit mais confirme son ralentissement entamé il y a une semaine environ, avec une hausse de seulement 4% des cas.

En Espagne aussi, deuxième pays le plus endeuillé derrière l'Italie, où le nombre de morts en 24 heures a encore dépassé les 900, pour un total de près de 11'200 décès, l'espoir repose aussi sur le ralentissement des contagions et hospitalisations.

La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays a réussi à éviter à ce jour une forte mortalité, l'a dit vendredi: "Les derniers chiffres (...) aussi élevés soient-ils, apportent très prudemment un peu d'espoir".

Les mesures de restrictions doivent être maintenues, assurent les autorités sanitaires. A fortiori en France, où le bilan journalier est reparti à la hausse vendredi avec 588 morts en milieu hospitalier pour un total désormais de plus de 6500 morts, maisons de retraite comprises.

Moitié de l'humanité confinée

La moitié de l'humanité est désormais soumise à des mesures de confinement, parfois très strictes, avec des conséquences économiques et sociales catastrophiques.

La Turquie a renforcé vendredi ses restrictions de mouvement, fermant plus de 30 villes dont Istanbul et Ankara à la circulation automobile pour 15 jours, et étendant aux jeunes le confinement strict déjà imposé aux plus de 65 ans.

Selon le dernier comptage de l'AFP, plus d'un million de personnes dans le monde ont été testées positives au nouveau coronavirus, une fraction du nombre réel de malades, un grand nombre de pays ne testant que les cas graves. Avec plus de la moitié des plus de 57'000 décès dans le monde, l'Europe reste le continent le plus touché.

"Le pire est à venir"

Mais c'est aussi dans les pays en conflit que le "pire est à venir", a averti le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. "La tempête du Covid-19 arrive maintenant sur tous les théâtres de conflit".

En Chine, pays d'où est partie la pandémie en décembre et dont le bilan officiel de 3.322 morts a fini par susciter des soupçons de sous-évaluation, un moment de recueillement nationalent de recueillement national a été observé pendant trois minutes samedi matin à 02h00 GMT (04h00 en Suisse) à la mémoire des personnes décédées.

A Wuhan, la quarantaine drastique a commencé à être levée: la circulation reprend et les magasins rouvrent mais la population reste sur le qui-vive.

En Afrique -où le président du Niger Mahamadou Issoufou a réclamé "un plan Marshall" pour le continent- et dans d'autres pays du monde dépendant des importations pour leur nourriture et des exportations pour les payer, des centaines de millions de personnes sont menacées de pénuries alimentaires, a prévenu vendredi l'ONU.

Le président français Emmanuel Macron et dix dirigeants africains ont tenu vendredi une conférence téléphonique pour discuter de la réponse sanitaire et économique à apporter en Afrique.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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