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Vaud

Le canton de Vaud fait le deuil du tabou autour de la mort

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Pour la ministre de la santé, Rebecca Ruiz, il est important de se préparer aux changements induits par le vieillissement de la population. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud veut briser le tabou autour de la mort. Il organise, sur demande du Grand Conseil, un symposium de quatre jours sur cette question. L'événement commence ce mercredi à Lausanne. Au programme: conférences, ateliers, spectacles et tables rondes.

Le noir n'est pas la seule teinte de la mort. Le canton de Vaud organise "Les couleurs de la mort". L'événement, qui commence ce mercredi et durera jusqu'à samedi, vise à briser les tabous autour de cette question. Associé à Palliative Vaud, le Canton propose divers événements sur inscription à Lausanne. Retour sur l'origine du projet avec Rebecca Ruiz, conseillère d'état chargée de la santé et de l'action sociale.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

Un programme varié

Parmi les événements proposés: des conférences de spécialistes et des tables rondes. Parmi les intervenants : l'ancien directeur de la division "maladies transmissibles" de l'Office fédéral de la santé publique, Daniel Koch. Jeudi soir, il reviendra sur la gestion de la crise covid et les erreurs qui ont pu être commises.

Le programme compte aussi des rendez-vous plus légers. On retrouve la ministre, Rebecca Ruiz.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

Les inscrits pourront notamment assister à une performance de Thomas Wiesel, "La mort, si on en riait?". Ce sera samedi soir.

Un défi de taille

Outre briser le tabou de la mort, le canton de Vaud veut aussi sensibiliser la population à l'aube d'un défi majeur pour notre société: le vieillissement de la population. Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat chargée de la santé et de l'action sociale.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

"Les couleurs de la mort’’ doit aussi permettre aux autorités de tirer les leçons pour mieux anticiper l'avenir. Rebecca Ruiz ministre vaudoise chargée de la santé et de l'action sociale.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

Les couleurs de la mort, c'est jusqu'à samedi à l'Aula des Cèdres de l'avenue de Cour à Lausanne. Tout le programme est à retrouver sur le site de l'événement. Attention l'inscription est obligatoire.

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Grand Conseil

Echos du Parlement du 10 septembre

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Nouvelle séance du Parlement vaudois ce mardi 10 septembre. Après une matinée dévolue aux groupes politiques, la séance plénière s'est déroulé durant l'après-midi.(©  Robin Jaunin)

Les députés vaudois étaient en séance ce mardi 10 septembre. Une séance dédiée notamment aux questions orales du mois de septembre. Petite plongée dans la journée de plénum.

Conséquences des licenciements de Tamedia

La grande restructuration de Tamedia fait encore parler d'elle. Des questions orales demandaient au Conseil d'Etat la situation face à ces licenciements annoncés.

Rappelons que fin août, TX Group a annoncé pour sa filiale, qui exploite des titres de presse comme 24Heures ou 20 minutes, la suppression d'environ 200 postes temps plein. Sont concernés le secteur de l'imprimerie et du journalisme.

Le canton de Vaud sera touché, notamment avec des licenciements dans les titres romands, mais aussi avec la fermeture annoncée des imprimeries de Bussigny.

Pour tenter de faire bouger les choses, une délégation du Conseil d’Etat vaudois a reçu une représentation de Tamedia, avec notamment sa directrice générale.

Isabelle Moret, conseillère d’Etat vaudois chargée de l’économie, faisait partie de cette délégation :

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée de l'économie

Les discussions sont aussi en cours concernant les imprimeries de Bussigny :

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée de l'économie

En faire plus face au deal de rue

Alors qu'une pétition vaudoise est en cours de récolte de signatures pour tenter d'endiguer le deal de rue, un député du Grand Conseil amène le dossier au plénum cantonal. José Durussel est l'auteur d'une interpellation destinée au gouvernement, évoquant notamment l'insécurité liée au deal de rue.

Le député UDC vise spécifiquement Yverdon-les-Bains, tout en soulignant que ce phénomène ne touche pas que la Cité thermale :

José DurusselDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Hasard du calendrier, la Municipalité d'Yverdon-les-Bains a communiqué ce mardi autour du deal de rue. José Durussel espère que la situation change :

José DurusselDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Interdiction générale des "puffs"

Après l'interdiction - tardive par rapport aux autres cantons - des puffs aux mineurs dans le canton de Vaud, la députée Vert'libérale Graziella Schaller espère désormais généraliser cette interdiction à tous les Vaudois, adultes inclus !

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

Cette interdiction viserait à protéger les jeunes adultes. Il n'est pas question, selon la députée, de remettre en question les libertés individuelles :

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

La Vert'libérale espère que sur ce point, le canton de Vaud soit plus rapide que lors de l'interdiction des puffs aux mineurs :

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

Ce texte devrait être présenté et développé au plénum vaudois lors de la séance de la semaine prochaine.

Quelle marge de manoeuvre en cas d'élargissement autoroutiers ?

Les Suisses sont appelés, le 24 novembre prochain, à se prononcer sur des projets d’élargissements autoroutiers un peu partout dans le pays. Parmi ces six projets, celui d’élargissement du tronçon entre Le Vengeron et Nyon.

Quelles options pourraient-être retenues en cas d’acceptation du projet ? Le député Vert’Libéral Laurent Miéville a justement voulu savoir de quelle marge de manoeuvre dispose le gouvernement cantonal pour influencer l'éventuel contour définitif du projet :

Laurent MiévilleDéputé Vert'Libéral au Grand Conseil vaudois

Laurent Miéville se dit pour un élargissement "intelligent" :

Laurent MiévilleDéputé Vert'Libéral au Grand Conseil vaudois
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Vaud

Le deal de rue exaspère la Municipalité d'Yverdon

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C'est notamment à la Place d'Armes que se trouvent les dealers. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

À Yverdon-les-Bains, le deal de rue prend de plus en plus d'ampleur. En cause, notamment, le crack. D'un côté, on accuse la Municipalité de ne pas agir, de l'autre, celle-ci estime qu'il faut prendre des mesures de manière plus large.

La situation devient critique dans le Nord-vaudois. Dans un communiqué publié ce mardi matin, la ville partage l’inquiétude et l’exaspération de la population. La Municipalité veut rappeler qu’elle ne reste pas les bras croisés.

Mais il est aussi question pour elle de répondre à certaines accusations qui sous-entendraient qu’elle serait laxiste ou complaisante. Christian Weiler, municipal en charge de la sécurité publique, pointe, sans citer de nom, un conseiller communal qui poste régulièrement des vidéos sur le réseau social TikTok. Un comportement qui a, selon lui, un effet direct sur l’évolution du deal de rue. 

Christian WeilerMunicipal en charge de la sécurité publique

Ruben Ramchurn, qui a quitté la politique il y a quelques mois, et actif sur TikTok, ne partage pas cet avis. 

Ruben RamchurnConseiller communal yverdonnois

Yverdon doit faire face à la présence toujours plus importante de crack. Une drogue très addictive, composée de substances dont on ne connaît pas toujours l’origine. De plus, cette drogue se consomme facilement et son prix est très bas. Il aurait été divisé par 3 voire par 4 selon Christian Weiler. On remarquerait également une recrudescence des vols et des incivilités liées à la consommation de stupéfiants.

Le nombre de dealer et de consommateurs à donc fortement augmenté, mais la Municipalité affirme qu’elle continue d’agir. La Ville renforce son dispositif existant. Le Service Jeunesse et cohésion sociale a recentré ses activités sur les espaces problématiques de la Ville, tout comme la police. Mais c’est dans sa globalité que le problème doit être traité.

Christian WeilerMunicipal en charge de la sécurité publique

Et pour lutter efficacement, il faut aussi se tourner du côté des consommateurs.

Christian WeilerMunicipal en charge de la sécurité publique

Pour Ruben Ramchurn, il faudrait fermer la Kipole sur la Place d'Armes, lieu définit par la Ville comme "une permanence sociale qui propose un accompagnement individuel et collectif. Elle vise à promouvoir la santé auprès de personnes en situation de marginalisation, de précarité et/ou d’addictions, ainsi que de les orienter dans le réseau d’aides sociales". Il propose également de déplacer les services pour les marginaux et toxicomanes dans un endroit moins centré et de les restreindre aux personnes de la région. Il demande aussi au Ministère public d'appliquer la loi sur les étrangers. Enfin, il estime qu'il faut soutenir et épauler la police. "La mission de la police secours, c'est de répondre présent pour des interventions. C'est pour ça que je pense que la sécurité privée, c'est le bon moyen." Une manière selon le conseiller communal de faire impression face aux dealers qui "n'ont plus tellement peur de la police. Ruben Ramchurn proposera ces mesures jeudi lors du Conseil comunal.

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Culture

L'actrice espagnole Marisa Paredes à Lausanne mardi prochain

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L'actrice espagnole Marisa Paredes a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCÍA)

La comédienne espagnole Marisa Paredes sera à la Cinémathèque suisse le mardi 17 septembre prochain à l'occasion d'une soirée spéciale en marge de la projection de "Hors saison" du cinéaste helvétique Daniel Schmid. La Madrilène y joue le rôle de l'actrice Sarah Bernhardt.

"Marisa Paredes sera présente au Capitole pour évoquer ses souvenirs de tournage et la personnalité du réalisateur suisse", écrit l'institution mardi dans un communiqué. "Hors saison", sorti en 1982, est le 8e long métrage du cinéaste disparu en 2006. Il s'agit d'une fiction qui a pour cadre un hôtel semblable à celui que les parents de Daniel Schmid tenaient à Flims dans les Grisons.

Née en 1946, Marisa Paredes a commencé comme actrice de théâtre et de cinéma dans les années 1960. Elle a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011, notamment dans "Todo sobre mi madre" (Tout sur ma mère). Elle est l'une des sept actrices à avoir reçu le Prix national de cinéma du Ministère espagnol de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée d'art de Pully se met à la figuration narrative

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Une personne regarde le tableau "La Vitre brisée" de Fernand Teyssier dans l'exposition "Figuration narrative, un autre langage pop" au Musee d'art de Pully. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée d'art de Pully consacre sa nouvelle exposition à la figuration narrative. Au travers de plus de 80 oeuvres, il propose de (re)découvrir un mouvement souvent méconnu de la scène artistique française des années 1960 et 1970.

A voir jusqu'au 15 décembre, les oeuvres proviennent de la Fondation Gandur pour l'Art de Genève, qui organise conjointement l'exposition, indique le musée pulliéran dans son communiqué de presse.

Il y rappelle que la figuration narrative est née à Paris au début des années 1960, où elle émerge "en réaction aux différents courants abstraits" dominant la scène artistique de l'époque. Nourrie de l'actualité politique, sociale, économique et culturelle, elle entretient "des liens esthétiques étroits avec le pop art anglo-saxon, tout en conservant son identité propre".

Critique et ironique

A Pully, l'exposition est divisée en six sections thématiques. Celles-ci montrent comment les artistes ont utilisé les images de la pop culture, de la bande dessinée, de la photographie, du cinéma ou de la publicité "pour développer un langage pictural porteur d'un engagement politique et social basé sur la représentation du quotidien".

Les artistes exposés à Pully viennent majoritairement de France, mais aussi d'autres pays européens. Leur regard est "à la fois critique et ironique" sur les années 1960-1970, deux décennies marquées notamment par la guerre froide et l'essor de la société de consommation des Trente Glorieuses.

Ces artistes ont su insuffler à leurs oeuvres "une réflexion authentique sur la production et la réception des images des médias de masse, ainsi que sur leur impact dans notre société contemporaine", résume le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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