Vaud
Le canton de Vaud fait le deuil du tabou autour de la mort
Le canton de Vaud veut briser le tabou autour de la mort. Il organise, sur demande du Grand Conseil, un symposium de quatre jours sur cette question. L'événement commence ce mercredi à Lausanne. Au programme: conférences, ateliers, spectacles et tables rondes.
Le noir n'est pas la seule teinte de la mort. Le canton de Vaud organise "Les couleurs de la mort". L'événement, qui commence ce mercredi et durera jusqu'à samedi, vise à briser les tabous autour de cette question. Associé à Palliative Vaud, le Canton propose divers événements sur inscription à Lausanne. Retour sur l'origine du projet avec Rebecca Ruiz, conseillère d'état chargée de la santé et de l'action sociale.
Un programme varié
Parmi les événements proposés: des conférences de spécialistes et des tables rondes. Parmi les intervenants : l'ancien directeur de la division "maladies transmissibles" de l'Office fédéral de la santé publique, Daniel Koch. Jeudi soir, il reviendra sur la gestion de la crise covid et les erreurs qui ont pu être commises.
Le programme compte aussi des rendez-vous plus légers. On retrouve la ministre, Rebecca Ruiz.
Les inscrits pourront notamment assister à une performance de Thomas Wiesel, "La mort, si on en riait?". Ce sera samedi soir.
Un défi de taille
Outre briser le tabou de la mort, le canton de Vaud veut aussi sensibiliser la population à l'aube d'un défi majeur pour notre société: le vieillissement de la population. Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat chargée de la santé et de l'action sociale.
"Les couleurs de la mort’’ doit aussi permettre aux autorités de tirer les leçons pour mieux anticiper l'avenir. Rebecca Ruiz ministre vaudoise chargée de la santé et de l'action sociale.
Les couleurs de la mort, c'est jusqu'à samedi à l'Aula des Cèdres de l'avenue de Cour à Lausanne. Tout le programme est à retrouver sur le site de l'événement. Attention l'inscription est obligatoire.
Jeux olympiques
Tiago Behar: "Mon père avait juste loupé la qualif pour les JO"
Le relais suisse en natation pourra compter sur Tiago Behar. Le Vaudois d’adoption, expatrié aux États-Unis, se rendra aussi un peu à Paris pour son père. Rencontre.
Né à Bâle, Tiago Behar a ensuite vécu en Espagne où il a fait ses premières leçons de natation en club, en Allemagne où il a fait sa première compétition, aux États-Unis où il a réalisé qu’il pouvait atteindre le haut niveau. Tout ça avant de revenir dans la région lausannoise… Et de repartir aux États-Unis. Malgré ces déménagements, avec deux parents nageurs, il s’est évidemment vite retrouvé les pieds dans l’eau.
La natation, ce n’était donc pas une passion innée. Mais ça l’est devenu petit à petit, pour l’ambiance, les performances et pour le bien-être que ça procure.
D’une passion, la natation est devenue le point central de la vie de Tiago Behar. Mais à quel moment a-t-il décidé ou compris qu’il pouvait devenir pro? “Je ne sais pas si j’ai déjà eu ce moment, avoue-t-il. En natation, tu peux devenir pro, mais c’est très difficile d’en vivre, à part si tu es médaillé olympique ou si tu fais des médailles internationales et que tu te mets bien en avant avec des sponsors.” Pour le nageur, il a plutôt été question de se rendre compte qu’il pouvait atteindre le haut niveau.
The American dream
Et c’est exactement ce qu’il a fait. Tiago Behar a déménagé il y a trois ans aux États-Unis. Il étudie et s’entraîne à la Arizona State University qui possède l’une des meilleures équipes de natation du pays.
Pouvoir entrer dans une telle université est déjà un parcours du combattant en soi. “J’ai décidé de tout faire moi-même, ce qui était peut-être pas le plus facile, rigole le nageur. Je cherchais les meilleures universités, je trouvais les contacts et j’ai envoyé tous les emails moi-même aux coachs.” La difficulté réside dans le fait d’être accepté académiquement dans l’université et sportivement dans l’équipe de natation.
Une fois admis à la ASU, Tiago s’est installé sur le campus. Et l’intégration a été plutôt facile.
Cependant, être admis ne fait pas tout. Le milieu est très compétitif et rester dans l’équipe est également un défi quotidien.
Tiago Behar est donc bien là pour travailler. Et ça se voit dans ses résultats. Cette année, il a participé aux championnats américains universitaires. Une compétition au niveau très élevé. Son plus bel accomplissement jusqu’ici.
Non seulement il a pris part à la compétition, mais il a aussi performé.
Pour son père
Dans quelques jours, c’est une aventure encore plus grande qui attend Tiago Behar: les Jeux Olympiques. Une compétition qui lui tient à cœur, pas seulement pour son prestige sportif.
Alors au moment d’apprendre sa sélection officielle, chez lui, avec ses parents, il y a eu beaucoup d’émotion.
À Paris, Tiago Behar participera aux relais. “C’est un petit peu plus stressant. Après, j’ai nagé des 200 crawl une centaines de fois, je sais comment les nager. Je m’entraîne pour ça, lance le nageur. Ces trois dernières années aux US, j’ai beaucoup appris sur la partie mentale.”.
Alors que la plupart des athlètes essaient de voir les JO comme n’importe quelle autre compétition, le nageur essaie plutôt “de traiter toutes les courses comme les JO. Parce que si tu penses au futur et pas au moment présent, tu ne seras pas près pour le moment présent.” Il avoue tout de même qu’il sera sûrement un peu stressé “parce que si je nage mal, ce sera pas décevant juste pour moi mais pour toute l’équipe.”
Les épreuves de natation commenceront le 27 juillet.
Jeux olympiques
Léonie Pointet: "On m'a toujours dit que je courais vite"
La nouvelle génération de sprinters suisses sera à Paris dans quelques jours. Léonie Pointet sera alignée sur le 200m. Rencontre après une matinée d'entraînement.
Sous un soleil de plomb, c’est sans surprise que je retrouve Léonie Pointet au stade de la Pontaise. Le terrain est en train d’être préparé pour un match de foot, mais pas de quoi nous faire oublier que c’est aussi une sorte de temple de l’athlétisme à Lausanne. Un lieu rempli de souvenirs pour la sprinteuse de 23 ans.
Cette séance de dédicace date un peu, difficile de se souvenir de qui était présent exactement. “Peut-être Fraser-Pryce?”, s’amuse la Vaudoise. Les noms lui échappent peut-être, mais on sent que ça lui rappelle de bons moments. Mais si la Vaudoise a commencé l’athlétisme, ce n’est pas à cause des stars du sprint de l’époque.
De quoi lui donner l’énergie pour se dépasser. “C’est une grande sœur, donc j’avais toujours envie d’être un peu meilleure qu’elle”, sourit Léonie Pointet. Lorsque je lui demande si elle se souvient de ses premiers tours de piste, c’est plutôt l’équipement qui a marqué la Vaudoise.
Une particularité de la famille Pointet, c’est que quasi tout le monde est engagé en politique. Un papa conseiller national, une maman municipale et une grande sœur députée au Grand Conseil. Alors, la sprinteuse compte-t-elle là aussi marcher dans les pas de sa sœur? “Ça ne m’intéresse pas trop, donc je ne pense pas que je vais me diriger là-dedans. Après, on ne sait jamais, peut-être que dans 10 ans ça m’intéressera”, rigole la sprinteuse sans grande conviction.
Et aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'admiration que Cloé Pointet observe sa petite sœur. Elle sera donc dans le Stade de France pour l'encourager.
Dans la cour des grands
Sa passion pour l’athlétisme, elle, ne s’est pas fait prier. Léonie Pointet excelle donc dans le sprint, notamment sur 200m et sur le relais 4x100m. Et le choix de se diriger vers la course n’a pas été compliqué.
L’envie de devenir pro s’est aussi construite dans la foulée.
Depuis l’époque des “pointes de Bolt”, Léonie Pointet a décroché deux titres de championne de Suisse indoor, un autre en outdoor et une médaille de bronze aux championnats européens U23. Son plus beau souvenir? “Les Championnats du monde à Budapest l’année passée sur 200m, répond sans hésiter la Vaudoise. J’ai été appelée au dernier moment pour courir, donc c’était une grande surprise. Et j’ai réussi à battre mon record personnel, c’était une course incroyable.” Alors maintenant, elle court avec les athlètes qu’elle regardait à la télévision.
Les premières fois qu’elle a eu l’occasion de se retrouver à leurs côtés, dans la même compétition, quelles étaient les émotions? Un accomplissement, de la fierté?
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Pour arriver à ce niveau dans l’athlétisme, il faut du travail et de la persévérance. Le milieu est très compétitif et il faut se faire sa place. Un point que Léonie Pointet a appris à gérer avec le temps.
Autre point important à gérer: la vie professionnelle à côté de l’athlétisme. En ce moment, Léonie Pointet fait des études à l’école de physiothérapie à Lausanne. Heureusement, l’établissement permet un aménagement des cours assez flexible, ce qui a permis à la sprinteuse de libérer le temps nécessaire pour la qualification pour les JO cette année. Et cette autre voie, Léonie Pointet ne l’a pas choisie par hasard.
Un müesli au cas où
Au cours de la dernière année, la place était aux qualifications olympiques. Des courses que la sprinteuse a d’abord abordées sans pression.
Une fois la qualification en poche, fallait-il encore attendre la sélection officielle des athlètes. Comment a-t-elle appris qu’elle serait du voyage à Paris?
À Paris, elle sera alignée sur le 200m où elle vise d’atteindre la finale. Elle fait aussi partie des 6 filles présélectionnées pour le 4x100m. Un rêve qui se réalise.
La Vaudoise aborde cependant la compétition avec un certain calme. Et elle est prête à faire face aux petits tracas.
Culture
Sport et montagnes au Centre suisse du papier découpé
Le Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du papier découpé de Château-d'Oex (VD) lance le 3 août sa nouvelle exposition temporaire. Elle est consacrée aux oeuvres de Krystyna Diethelm et Jacqueline Schmuckli.
La Biennoise Krystyna Diethelm, Polonaise d'origine, s'intéresse particulièrement à des thématiques liées au sport et au mouvement, en témoignent des découpages tels que "Skimarathon", "Danse libre" ou encore "Tour de Suisse".
Ses oeuvres jouissent d'une reconnaissance "en Suisse comme à l'étranger, ainsi que le démontre l'acquisition de l'une de ses oeuvres par le Swiss National Museum", écrit le Musée du Pays-d'Enhaut dans un communiqué.
De son côté, la Bernoise Jacqueline Schmuckli puise notamment son inspiration des montagnes valaisannes. De son travail, il ressort "des scènes alpines, des silhouettes noires et des images symétriques d'une grande force et d'un beau contraste", poursuit le communiqué.
Avec cette nouvelle exposition, le musée vaudois souhaite faire connaître "deux artistes aux inspirations totalement différentes, entre modernité et tradition, scènes en couleur et noir et blanc." Leurs oeuvres sont à voir jusqu'au 27 octobre à Château-d'Oex.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
L'ArchéoLab de Pully invite à remonter le temps
Depuis le mois d’avril, l’ArchéoBus propose aux écoliers de Pully-Paudex-Belmont un voyage dans la période romaine. Il s’agit d’un camion aménagé pour le transport et la mise en œuvre d’activités pédagogiques.
Se plonger dans l’époque romaine grâce à un jeu de rôle. C’est ce que propose l’ArchéoBus, le nouveau projet de l’ArchéoLab de Pully. Il présente au public les grandes périodes de l’histoire régionale et invite les curieux à découvrir le quotidien de la population de l’époque romaine. Un outil de médiation ludique, présenté par le conservateur en charge de l’ArchéoLab de Pully, Aurèle Cellérier
Ce bus permet de présenter l'histoire sous un nouveau jour.
Donner l'envie d'en savoir plus
Qu'est-ce que le jeu permet d'apporter ? On retrouve Aurèle Cellérier.
L’équipe de l’ArchéoLab souhaite faire voyager le bus dans les différentes écoles du canton de Vaud dès la rentrée prochaine. Il sera aussi présent lors de différents évènements : l’Archéobus sera ouvert au public ce week-end dans le cadre des Garden-Parties de Lausanne.
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