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Vaud

Les agriculteurs vaudois veulent connaître leur empreinte carbone

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L'étude de Prometerre a porté sur 20 exploitations actives dans la production de lait, de viande, de céréales et de raisins. (Image d'illustration/archives: KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Prometerre, chambre vaudoise de l'agriculture, a lancé une étude pour calculer l'empreinte carbone des agriculteurs vaudois. Une vingtaine d'exploitations sont passées sous sa loupe. Les résultats, dévoilés ce mardi, montrent des émissions de gaz à effet de serre en dessous des moyennes internationales.

Les agriculteurs vaudois veulent connaître leur empreinte carbone. C’est en tout cas le souhait de Prometerre, association faitière et chambre vaudoise de l’agriculture. Elle vient de dévoiler les résultats d’une étude menée sur une vingtaine d’exploitations du canton, actives dans la production de lait, de raisins, de viande ou de céréales. L’idée : calculer les entrées et sorties carbone. Les entrées sont liées à la production et les sorties au stockage de carbone dans les sols qui représente une sorte de compensation. Et les résultats de cette étude sont surprenants, selon la faitière.  La majorité des exploitations étudiées n’émettent que peu de gaz à effet de serre en comparaison internationale. Et certaines ont un bilan zéro carbone, voire un bilan négatif.

Une bonne nouvelle pour Prometerre qui espère pouvoir tordre le cou à cette idée reçue : l’agriculture est une des grandes responsables du réchauffement climatique. Son directeur, Luc Thomas.

Luc ThomasDirecteur de Prometerre

Quant à savoir si les résultats de l'étude pourraient être biaisés car fruit d'une analyse d'un acteur concerné, Prometerre répond que les outils utilisés pour les analyses ne sont pas le fruit de sa création. L'un a notamment été développé par l'HEPIA, haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève.

Notons, par ailleurs, que les résultats de cette étude ne peuvent pas encore être généralisés au canton, l’échantillon étudié étant trop faible. Quelle suite sera donc donnée à cette étude ? La réponse d’Aude Jarabo, responsable projet climat au sein de la faitière.

Aude JaraboResponsable projet climat chez Prometerre

Améliorer le bilan

L’objectif est donc désormais d’établir un bilan pour 500 exploitations en 4 ans. Mais au-delà d’un bilan, Prometerre veut aussi donner les clefs aux agriculteurs pour diminuer leur empreinte carbone. Précisions d’Aude Jarabo, responsable projet climat.

Aude JaraboResponsable projet climat chez Prometerre

Plusieurs agriculteurs qui ont participé à cette étude étaient présents lors de la présentation des résultats. A l’image de Marc Benoit, producteur de lait à Romainmôtier-Envy. Il nous dévoile son empreinte carbone et les mesures qu’il peut mettre en place pour l’améliorer.

Marc BenoitProducteur de lait et céréales à Romainmôtier-Envy
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Économie

Trois entreprises internationales récompensées

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Haleon fabrique à Prangins quelque 300 millions de médicaments sans ordonnance (Image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.

Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.

Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.

Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.

Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »

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Un espace devrait voir le jour pour mettre en lumière la filière du blé et du pain. (Image d'illustration: ©PIXABAY/Candice Candice)

Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.

Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.

Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.

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Lausanne

Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement

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Agé de 40 ans, Yvan Rytz sera le nouveau directeur général de l'environnement (DGE) au sein des services du conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. (© Etat de Vaud/Jeremy Bierer)

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.

"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.

Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.

Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Malgré les nouvelles règles, Vaud ne tirera qu'un loup

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©KEYSTONE/AP U.S. Fish and Wildlife Service/GARY KRAMER

Les conditions pour tirer le loup changent dès vendredi 1er décembre. Les modifications apportées à l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse autorisent à présent les tirs préventifs. 

Jusqu’ici, le tir du loup n’était autorisé que de manière réactive. C’est à dire qu’il fallait attendre que l’animal ait fait des dégâts pour pouvoir éventuellement l’éliminer. À partir du 1er décembre, l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse change. Les tirs préventifs pourront notamment être autorisés. Les explications de Vassilis Venizelos, Chef du Département de l'environnement.

Vassilis VenizelosChef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité pour le Canton de Vaud

Avec ces nouvelles règles, la politique du Canton de Vaud va-t-elle changer ? Selon Vassilis Venizelos, il n’est pas question de tirer le loup à tout va.

Vassilis VenizelosChef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité pour le Canton de Vaud

Les demandes de tir doivent toujours être adressées à l’Office Fédéral de l'Environnement. Pour le moment, le Canton de Vaud a demandé à pouvoir tirer le mâle reproducteur de la meute du Mont Tendre, ce qui a été accepté. C’est le seul individu que les autorités avaient en vue pour le moment. Il est en effet à l’origine de la majorité des dégâts recensés. Comment expliquer ce phénomène?

Vassilis VenizelosChef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité pour le Canton de Vaud

Selon un communiqué, l'OFEV a autorisé le tir de douze meutes complètes dans tout le pays. Des tirs préventifs auront lieu dans lescantons des Grisons, du Valais, de Vaud, de Saint-Gall et du Tessin.

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