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Vaud

Les élèves ont retrouvé le chemin de l'école

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Les élèves suisses ont retrouvé lundi le chemin de l'école, comme ici à Morges. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
A peine de retour en classe, les élèves suisses ont dû se familiariser avec les directives mises en place dans leur école pour lutter contre le coronavirus. Reportage dans l'une d'entre elles à Morges (VD).

Comme ailleurs en Suisse romande, seule une partie des élèves du collège de Chanel - environ 150 sur 300 - ont retrouvé lundi matin leurs camarades. Ils l'ont fait sous le préau en compagnie de leur enseignante, mais pas de leurs parents, dont l'accès est désormais bloqué à l'entrée de la cour par des barrières et un agent de sécurité.

Une fois à l'intérieur, dans des couloirs sentant fort le désinfectant, ils ont rejoint leur classe pour s'adonner à l'une des activités principales de leur nouvelle vie d'écolier: le lavage de main.

Celui-ci est obligatoire avant les leçons et après les récréations. Les élèves morgiens s'y sont consacrés sans rechigner. Parfois même en chanson, comme dans cette classe de 8P, où la maîtresse leur a expliqué qu'un lavage efficace devait durer autant de temps que la comptine "Une souris verte".

Avec un seul élève par table de deux, les classes semblent vides. "C'est un sentiment étrange", reconnaît Chloë Vecten, enseignante en 7P. Elle estime toutefois "agréable" de pouvoir reprendre en demi-classe: "c'est beaucoup plus calme", remarque-t-elle.

Peu de masques

L'institutrice ajoute que le nombre réduit d'élèves lui permet aussi de se passer de masque. "Je le mettrai peut-être dans deux semaines quand la classe sera complète et qu'il sera plus difficile de garder une distance", relève-t-elle.

Peu utilisé chez les adultes, le masque n'est quasiment pas porté par les élèves de l'établissement. Certains en ont toutefois apporté un avec eux. "Je l'utiliserai peut-être si je dois prendre le bus", explique par exemple Mathys.

La peur n'est en tout cas pas de mise au collège de Chanel. "Je ressens en revanche beaucoup d'enthousiasme et de sérénité chez tout le monde", souligne Myriam Corthésy, la directrice de l'Etablissement primaire de Morges-Est.

Elle explique que sur les 1050 élèves des huit collèges de Morges-Est, seuls 35 vont manquer la reprise: 20 sur décision de leurs parents et 15 car ils sont à risque ou vivent avec une personne vulnérable.

Du côté des enseignantes, les quelques absences (10 en tout) s'expliquent surtout en raison de grossesses. "Personne n'a refusé de venir travailler", note Mme Corthésy.

Parcours fléché

Outre l'apprentissage des règles sanitaires, les premières heures de cours ont permis de revenir sur les dernières semaines et les chamboulements dus au Covid-19. Dans plusieurs classes, les élèves ont ainsi été invités à exprimer leur ressenti à l'aide d'émoticônes ou de mots écrits sur des post-it.

Les échanges se sont poursuivis lors des récréations. Mais là aussi, en petit comité. Quatre récréations - au lieu d'une seule - ont été échelonnées en milieu de matinée. "Le but est toujours le même, à savoir éviter le mélange des classes", explique la directrice.

Pour les enseignants, les regroupements sont évités grâce à un parcours fléché qu'il faut suivre pour se rendre dans la salle des maîtres ou à la photocopieuse. Des distributeurs de gel hydroalcoolique ont aussi été installés dans les couloirs.

Le cadeau de Cesla Amarelle

A noter que le collège de Chanel a reçu la visite lundi matin de la conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle. La cheffe du Département de la jeunesse, de la formation et de la culture s'est rendue dans trois classes pour souhaiter une bonne reprise aux élèves. "Nous allons passer ensemble cette étape difficile", a-t-elle affirmé.

La ministre s'est aussi voulue rassurante lorsqu'un élève a évoqué un éventuel risque pour les enfants. "S'il y avait un risque, on ne vous enverrait pas à l'école. Nous n'avons pas envie de vous mettre en danger", a souligné la conseillère d'Etat.

Cesla Amarelle est aussi venue annoncer le lancement d'un jeu vidéo - CoronaQuest -, destiné à apprendre les bonnes attitudes face au Covid-19. "C'est un cadeau que l'on vous fait pour cette reprise particulière", a-t-elle dit aux écoliers.

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Vaud

Economie d'énergie: Vevey et La Tour-de-Peilz comptent sur Groupe E

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Le projet de réseau thermique a été présenté par Pascal Abbet (Directeur Groupe E Celcius), Sandra Pasquier (syndique de La Tour-de-Peilz), Pascal Molliat (municipal de l'énergie à Vevey) et Alessio Grutta (municipal boéland des bâtiments). (©Ville de Vevey)

Vevey et La Tour-de-Peilz misent sur le chauffage à distance. Les deux communes ont annoncé vouloir développer un réseau thermique multi-énergies intercommunal dès 2029. A la barre : le Groupe E, qui orchestrera et financera entièrement le projet qui pèse plus de 60 millions de francs. Les études sont en cours.

Vevey et La Tour-de-Peilz veulent économiser ensemble 30'000 tonnes de CO2 par année. Les deux communes de la Riviera ont annoncé ce lundi le futur développement d’un réseau thermique multi-énergies intercommunal. Il est basé sur l’extension et la connexion de la centrale à bois de Vevey et de la station de pompage du lac de La Tour-de-Peilz. S’y ajoutera encore une grande pompe à chaleur, qui devrait être installée dans les sous-sols boélands.

Le chef de projet : Groupe E, qui finance entièrement le dossier. Si les études sont encore en cours, Groupe E prévoit un début de mise en service en 2029. L’objectif à terme : couvrir 60% des besoins en énergie des deux communes. Ce nouveau réseau comblerait ainsi un véritable manque selon Pascal Moillat, municipal veveysan de l’énergie.

Pascal MolliatMunicipal de l'énergie à Vevey

Même écho du côté de La Tour-de-Peilz, avec la syndique Sandra Pasquier.

Sandra PasquierSyndique de La Tour-de-Peilz

60 millions d'investissement

Selon les estimations actuelles, Groupe E devra investir au moins 60 millions de francs pour que ce réseau thermique intercommunal puisse voir le jour.  Pascal Abbet, directeur de Groupe E Celcius, nous éclaire sur le calendrier de ce projet.

Pascal AbbeyDirecteur Groupe E Celcius

Et Pascal Abbey d’ajouter que le réseau sera exploité à son plein potentiel après 10 à 15 ans.

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Lausanne

Lausanne: marché d'artisanat social au Forum de l'Hôtel-de-Ville

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Jusqu'au 21 décembre, le Forum de l'Hôtel-de-Ville de Lausanne accueille le marché de Noël des associations socio-professionnelles (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Marché de Noël des ateliers socio-professionnels se tiendra dès mardi et jusqu'au 21 décembre au Forum de l’Hôtel de Ville à Lausanne. Neuf institutions sociales exposeront ou vendront le travail réalisé par des centaines de personnes touchées dans leur santé physique et/ou psychique, dans des ateliers protégés ou à vocation sociabilisante.

La 64e édition de ce marché est organisée par l’Association sociale Croepi grâce au soutien de la Ville de Lausanne. C’est en 1959 que l’idée d’organiser une "braderie" commune avec d’autres associations est née. Ainsi, l’artisanat produit tout au long de l’année par des personnes en situation de handicap peut être présenté et vendu au public.

Ce rendez-vous redonne tout son sens à la fête de Noël, soulignent les organisateurs lundi dans un communiqué. ll permet à des personnes fragilisées de s’investir activement sur les différents stands et de côtoyer un public solidaire qui apprécie les objets originaux réalisés localement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques

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Le Théâtre Sévelin 36 est l'un des douze lieux à accueillir la 28ème édition du festival Les Urbaines (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.

"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".

L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.

Drag limaces et orchestre de crayons

Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".

Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".

Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

YS battu par Lucerne: "Ça nous dit qu'il faut encore travailler"

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Yverdon, qui avait fait du Stade Municipal une petite forteresse, ne trouve plus les moyens de s'imposer devant son public. ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

Yverdon n’y arrive plus. C’est la troisième défaite consécutive à domicile pour les Nord-vaudois. Ce samedi, ils se sont inclinés 0-1 face à Lucerne.

La soirée a débuté en grandes pompes dans les tribunes. Le Kop 14, le groupe de supporters yverdonnois, fêtait en effet son troisième anniversaire. Les ultras ont donc offert un show pyrotechnique au moment où les joueurs ont fait leur apparition sur le terrain.

Ça a probablement été le moment le plus marquant de la première mi-temps. Car ce début de rencontre a été plutôt plat sur le terrain. Lucerne était l'équipe la plus présente. Après 45 minutes, les statistiques affichaient une possession de balle de 60% pour les alémaniques. Le FCL qui, dans ce laps de temps, a aussi effectué 10 tirs contre 2 pour les Yverdonnois.

Les Lucernois se sont donc créé quelques occasions, mais il a sérieusement manqué de précision devant le but pour prendre l'avantage. Ils ont tout de même passé tout près d'ouvrir le score à la 32e avec Thibault Klidje au deuxième poteau. C'était sans compter le sauvetage de Paul Bernardoni.

Yverdon s'est enfin montré dangereux à la 41e, grâce à un tir de Mauro Rodrigues. Mais le gardien lucernois a dit non. Deux minutes plus tard, Boris Cespedes récupérait un très bon ballon. Le n°10 nord-vaudois l’a envoyé vers l'avant, Hugo Komano s'est lancé dans un gros sprint pour ensuite centrer. Malheureusement il n’y avait personne devant la cage pour transformer cela en réelle occasion.

C’est finalement en début de deuxième mi-temps, sur penalty, que Lucerne a marqué le seul but du match. Donat Rrudhani n’a eu aucune peine à transformer.

Lucerne n’a pas passé loin de de conforter son avantage un quart d’heure plus tard. Mais la frappe de Klidje est passée à ras du poteau. Et malgré quelques tentatives yverdonnoises pour aller mettre la pression devant le but, les hommes d’Alessandro Mangiarratti ne parviendront pas à faire changer le score.

Du travail individuel

“On a perdu un match qu’on devait pas perdre car ce n’était pas un match qui nous inquiétait trop”, lâche le coach yverdonnois après la rencontre. S’il salue tout de même sa défense “assez organisée”, il admet “qu’on n’était pas très bien avec la balle, chaque joueur doit produire plus individuellement.”

Du côté des joueurs, c’est bien entendu déception et frustration qui règnent.

Hugo KomanoAttaquant d'Yverdon-Sport

Si l’on reprend les statistiques, les Yverdonnois ont finalement tiré 6 fois et parmi ces 6 tirs, un seul était cadré. Comment expliquer cela?

Hugo KomanoAttaquant d'Yverdon-Sport

“Il reste du travail.” On l’entend souvent cette phrase depuis le début de la saison. Si, il y a quelques mois, on pouvait comprendre qu’avec un effectif quasi complètement remanié, il y avait des automatismes à trouver. Mais après 4 mois de championnat, qu’est-ce qui pose encore problème dans cette équipe yverdonnoise? Selon Hugo Komano, ce n’est pas l’équipe qui doit être remise en question, mais chaque joueur “en se regardant dans la glace ce soir.”

L’entraîneur est du même avis. “Ça me dérange un peu qu’on prenne un but car on perd un ballon à la moitié du terrain sur un contre et ensuite on provoque le penalty, avoue-t-il. Je ne juge pas la décision d’accorder le penalty, c’est plutôt la situation quand on perd la balle. Il ne faut pas la perdre et mettre plus de qualité dans ce qu’on fait.”

S’il y a tout de même du positif à tirer de cette soirée, c’est qu’il n’y a eu qu’un but encaissé en deux matchs. “On encaisse moins que l’année dernière, mais il y a quelque chose qui manque devant, ajoute Alessandro Mangiarratti. On a perdu beaucoup de buts sans Mahious, Carlos ou Liziero. C’est des joueurs qu’on a pas encore réussi à remplacer.”

Yverdon n’a pas le temps de ressasser cette soirée. Mercredi, les Nord-vaudois reçoivent Lugano pour les 8e de finale de la Coupe de Suisse. Avant de se déplacer à Zurich samedi pour affronter Grasshopper.

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