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Vaud

Montreux appelé à décider du sort des Grands-Prés

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Construire des logements ou rendre la parcelle inconstructible, la ville de Montreux devra trancher sur la future utilisation des Grands-Prés le 18 juin dans les urnes. (Photo d'illustration © KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le 18 juin prochain, la population de Montreux devra sceler le sort de la parcelle des Grands-Prés. Deux visions s'opposent pour cette surface : y construire onze immeubles ou la rendre inconstructible.

Le 18 juin prochain devrait être la conclusion d'un dossier au long court à Montreux, celui de la parcelle des "Grands-Prés". Un projet d'éco-quartier lancé il y a plus de dix ans, qui arrive maintenant devant le peuple.

Initialement, ce projet vise la construction de 232 logements dans onze immeubles sur cette surface de 25'000 m2. Mais une initiative communale a depuis été lancée pour éviter ces constructions et protéger définitivement cette parcelle. Plus de 3000 signatures ont été recueillies, et ce texte a notamment trouvé des soutiens chez Pro Natura, Helvetia Nostra ou encore la fondation Franz Weber.

Emmanuel Gétaz est conseiller communal sous la bannière « Montreux Libre », et membre du comité d’initiative « Sauver les Grands-Prés ». Selon lui, ce projet n’est plus d’actualité :

Emmanuel GétazConseiller communal Montreux Libre et membre du comité d'initiative Sauver les Grands-Prés

De l'autre côté de l'échiquier, l’association inter-partis qui se bat pour de nouveaux logements a touché un large spectre politique : elle regroupe le PS, le PLR, les Vert’libéraux ainsi qu’une partie des Verts.

Romain Pilloud, conseiller communal socialiste et président de l’Association « Des Logements pour Montreux » :

Romain PilloudConseiller communal socialiste et président de l'Association Des Logements pour Montreux

N'est-ce d'ailleurs pas paradoxal de voir certains partis défendant l’écologie et la biodiversité militer pour la construction d’immeubles ?

Non selon Romain Pilloud. Selon lui, il faut différencier densification et densification :

Romain PilloudConseiller communal socialiste et président de l'Association Des Logements pour Montreux

Logements et infrastructures

Les initiants, opposés à la construction des logements,  avancent entre autre argument le nombre de logements vacants sur le territoire communal : près de 1’500 logements vacants sont disponibles sur le territoire montreusien. Auxquels s’ajoutent 1’500 résidences secondaires. Des logements qui pourraient revenir en location.

Emmanuel GétazConseiller communal Montreux Libre et membre du comité d'initiative Sauver les Grands-Prés

C’est un faux calcul selon Romain Pilloud, conseiller communal socialiste et président de l’Association « Des Logements pour Montreux »

Romain PilloudConseiller communal socialiste et président de l'Association Des Logements pour Montreux

Emmanuel Gétaz souligne également les infrastructures, évoquant notamment le parking projeté en sous-sol du quartier :

Emmanuel GétazConseiller communal Montreux Libre et membre du comité d'initiative Sauver les Grands-Prés

Les électeurs de Montreux sont donc appelés aux urnes le 18 juin prochain pour décider du sort des Grands-Prés.

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1 commentaire

1 commentaire

  1. martin

    1 juin 2023 à 10:43

    La première chose pour garantir des logements accessibles serait peut-être de les libérer quand on en a plus besoin... N'est-ce pas M.Pilloud ? (Rue Gambetta 41, 1815, Clarens) cf. liste des immeubles subventionnés de la commune de Montreux

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Lausanne

Après l'UNIL, une mobilisation débute à l'EPFL

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Après Géopolis à l'UNIL, le campus voisin de l'EPFL se mobilise à son tour (Image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après l'Université de Lausanne (UNIL), le campus voisin de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) fait à son tour l'objet d'une mobilisation. Un groupe d'étudiants pro-palestiniens annonce avoir décidé "d'occuper pacifiquement" le hall à l'EPFL.

Les étudiants exigent "un boycott académique" des institutions israéliennes et "la fin de la censure à l'EPFL", en lien avec la suspension de l'association féministe Polyquity. Ils plaident aussi pour un cessez-le-feu, pour le rétablissement du financement de l'UNRWA et pour la fin "de l'occupation et de l'apartheid", écrivent-ils lundi dans un communiqué.

Un appel à rejoindre l'occupation a été lancé mardi à midi. Il encourage aussi d'autres universités à se mobiliser.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Deux tagueurs interpellés sur la Riviera vaudoise

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Les deux jeunes gens ont commis de multiples tags à Vevey et à La Tour-de-Peilz (Image prétexte). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Deux Veveysans de 18 et 20 ans ont été interpellés en flagrant délit début mars alors qu'ils sprayaient des toilettes publiques. Ils ont reconnu avoir commis de multiples tags à Vevey et à la Tour de Peilz (VD) depuis le début de l'année.

Depuis janvier, la Cellule graffitis de la Police cantonale vaudoise mène une enquête concernant une série de tags sur la Riviera vaudoise. Vingt-sept plaintes pénales ont été déposées pour dommages à la propriété, annonce mardi la police.

Les jeunes ont pris pour cible des propriétés privées, des bâtiments publics ainsi que du mobilier urbain. Le montant total des dégâts atteint plusieurs dizaines de milliers de francs, ajoute la police. Le Ministère public a ouvert une procédure.

Les auteurs ont été pincés en flagrant délit à La Tour-de-Peilz. La police a saisi sur eux des bonbonnes de peinture et plusieurs marqueurs. Le duo, de nationalité suisse et domicilié dans la région, a été entendu le jour même. Ils ont reconnu avoir commis "quelques dizaines de tags", écrit la police vaudoise. Ils ont été dénoncés auprès du Ministère public, puis relaxés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

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Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois

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Le Procureur général du canton de Vaud, Eric Kaltenrieder, a présenté aux médias le premier bilan annuel du Ministère public. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois. Il a dressé son bilan 2023 hier. En tout, ce sont plus de 20'000 nouvelles affaires qui ont été confiées au MP l’an dernier. Et 9'400 dossiers étaient encore en cours de traitement au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années.

La Ministère public vaudois a toujours plus à faire. Il a dressé le bilan ce lundi de son activité 2023. En tout, le Ministère public a reçu plus de 20'000 nouvelles affaires à traiter l’an dernier. Et l’enquête était toujours en cours pour quelque 9'400 dossier au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années. La plus grande hausse concerne les vols et brigandage avec une augmentation de 30%.

Cette hausse générale est notamment due phénomène de société, selon le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Autre piste : l’engagement de procureurs assistants pour 2025 pour enrayer la surcharge de travail, qui n’est pas uniquement dû à cette judiciarisation de la société. Une surcharge qui inquiète aussi les autorités cantonales de tout le pays. La Conférence des directrices et directeurs des départements de justice et police a annoncé en avril le lancement d’une enquête pour identifier les causes de cette situation. On retrouve Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Durcissement de la criminalité des jeunes

Et le Ministère public de souligner qu’il s’inquiète aussi de l’augmentation de la criminalité chez les jeunes. 29 actes d’accusations ont notamment été rédigés l’an dernier, soit 81% de plus qu’en 2022. On écoute à ce propos le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Notons encore que le Ministère public a annoncé la mise en place de trois pôles de compétences, concernant les violences domestiques, la criminalité économique et la cybercriminalité. Ses membres bénéficient notamment d’une formation spécialisée plus poussée. Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois
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