Vaud
Pascal Broulis reprend la présidence d'Y-Parc
Pascal Broulis est le nouveau président du conseil d'administration d'Y-Parc. A quelques jours de quitter le Conseil d'Etat, il a été désigné par l'assemblée générale du parc technologique yverdonnois, qui sort d'une période agitée.
Dans une interview accordée mercredi à La Région, Pascal Broulis explique avoir accepté cette mission pour continuer de "développer et faire rayonner" le canton de Vaud, "ce qui est incontestable à Y-Parc avec ses 200 sociétés et 1800 collaborateurs." Il entrera en fonction le 1er juillet, au lendemain de son départ officiel du gouvernement vaudois.
Le futur ex-ministre des finances indique qu'il ne s'est pas engagé les "yeux fermés". Il s'est assuré d'avoir suffisamment d'appuis, notamment de la Ville d'Yverdon. Il a aussi pris contact avec le canton, via la promotion économique, qui lui a affirmé que les subventions seraient maintenues pour continuer à développer le parc. "Tous les voyants étant au vert, il n'y avait aucune raison que je ne m'engage pas", affirme-t-il au quotidien du Nord vaudois.
Les dernières années ont été houleuses à Y-Parc, avec notamment le départ mouvementé de son ancienne directrice. Un audit externe, divulgué en octobre dernier, avait mis en lumière des problèmes de gestion et de gouvernance. Pascal Broulis souhaite ainsi, en priorité, "stabiliser et développer le site, qui commence gentiment à trouver ses marques".
Le citoyen de Sainte-Croix estime que "le potentiel est immense dans le Nord vaudois" et qu'Y-Parc doit entrer "dans une logique de rayonnement" et se positionner comme "l'un des plus grands parcs de Suisse". Et de citer en exemple deux entreprises importantes qui y sont déjà installées, le groupe biopharmaceutique américain Incyte et l'entreprise suisse de technologie médicale Symbios.
Directeur confirmé à son poste
A la présidence, Pascal Broulis remplace Pierre-Luc Maillefer qui avait assumé l'intérim depuis la démission de Jean-Daniel Carrard. Au poste de directeur, Y-Parc a maintenu Olivier Collet, qui occupait lui aussi cette fonction par intérim.
Lundi soir lors de son assemblée générale, Y-Parc a aussi fait état d'une perte d'exploitation d'environ 190'000 francs pour 2021, résultant de charges "non récurrentes" dues à sa réorganisation. Pour l'année en cours, les résultats intermédiaires montrent que le parc "a retrouvé son équilibre financier et que sa gestion se trouve en ligne avec les objectifs budgétaires", écrit Y-Parc dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud réactive son fonds de soutien à l'industrie
Le Canton de Vaud vient en aide à son industrie. Le Conseil d'Etat a annoncé vendredi une série de mesures pour soutenir ce secteur, dont la réactivation du Fonds de soutien à l'industrie.
Déjà utilisé à deux reprises, lors de la crise du franc fort en 2015 puis durant la pandémie, ce fonds est doté de 23,2 millions de francs. Quelque 13 millions proviennent du solde des deux dernières utilisations, auquel le Conseil d'Etat a ajouté 10 millions avec des excédents des comptes 2022 du canton.
Cette réactivation intervient alors que l'industrie vaudoise, comme ailleurs en Suisse, souffre du ralentissement de l'économie mondiale, de l'influence du franc fort, d'un cadre réglementaire exigeant ou encore de la concurrence étrangère.
"Nous recevons de nombreux signaux du terrain et nous devons y répondre", a expliqué Isabelle Moret, la conseillère d'Etat en charge de l'économie, devant la presse à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Selon la ministre, il revient à l'Etat de prendre des mesures pour "préserver l'industrie du canton, ses emplois, son savoir-faire et sa compétitivité".
Conditions à remplir
S'adressant essentiellement aux PME, ce fonds propose des subventions non remboursables pour des projets d'investissement. L'Etat peut financer au maximum 50% d'un projet, avec un plafond à 300'000 francs. Le fonds peut aussi être utilisé pour cautionner des crédits bancaires.
Pour bénéficier d'une aide, l'entreprise doit prouver "un recul avéré" de ses affaires, par exemple au niveau de son carnet de commandes, a indiqué Raphaël Conz, chef du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI). "Les canards boiteux", à savoir les entreprises en faillite ou liquidation, ne peuvent pas en bénéficier.
Les sociétés demandeuses doivent également être enregistrées sur sol vaudois et bénéficier d'un véritable outil de production (machines, équipements, etc) dans le canton, a précisé M. Conz.
Canton "pionnier"
Parmi les autres mesures dévoilées vendredi figure un autre fonds, mis à disposition des entreprises pour les accompagner vers une industrie plus durable. Des aides jusqu'à 30'000 francs peuvent notamment être octroyées pour "mettre sur pied un réseau d'experts" et venir en aide aux PME dans cette transition. Vaud lance aussi un programme intitulé iNNdustry, qui vise en particulier à encourager l'innovation.
Pour Isabelle Moret, le Canton de Vaud fait figure de "pionnier" dans l'aide au secteur industriel, tant au niveau "des outils que des moyens financiers mis à disposition". L'élue PLR ne souhaite toutefois pas parler de politique industrielle, mais de plan d'action.
L'action étatique demeure ainsi "libérale" dans la mesure notamment où le soutien s'adresse à tout le secteur industriel, et non pas à une branche en particulier. "Ce n'est pas à l'Etat de choisir quelle industrie sera porteuse à l'avenir", a-t-elle affirmé.
La ministre a aussi insisté sur les "effets de levier" que cherche à créer le Canton. Celui-ci se contente ainsi de donner "un coup d'accélérateur" pour permettre aux entreprises d'innover, a-t-elle relevé.
"Au bon moment"
Egalement présent devant la presse à Yverdon, Philippe Miauton, directeur général de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), a salué un plan d'action qui arrive "au bon moment". La situation du secteur n'est "pas dramatique, mais préoccupante", a-t-il dit.
Selon lui, les mesures annoncées vendredi doivent contribuer à "la préservation de la variété du tissu économique vaudois", qui est l'une des grandes forces du canton.
Dans un communiqué, Unia salue le même jour la réactivation effective du fonds de soutien à l'industrie. "Projet lancé lors des premières assises de la place industrielle vaudoise suscitées par notre syndicat en 2008, le fonds offre un soutien au maintien de la place industrielle vaudoise lors des périodes de ralentissement de l'économie", écrit-il.
"A la demande des partenaires sociaux, le nouveau règlement accorde une attention plus importante aux respects des conditions de travail dans l'examen des dossiers", poursuit-il. Unia "regrette" en revanche que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à 300'000 francs pour des cas d'envergure. Le syndicat espère que la réactivité nécessaire soit au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Arrêts de bus pour les handicapés: Vaud veut rattraper son retard
Vaud veut accélérer la mise en conformité des arrêts de bus pour les personnes handicapées. Le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil un crédit de 24,7 millions de francs pour rattraper son retard dans ce domaine. L'idée est aussi de soutenir les communes dans les travaux de mise aux normes de leur compétence.
Près de 17 millions de francs sont destinés à mettre aux normes les arrêts de bus situés le long des routes cantonales hors traversée de localité qui seront jugés prioritaires et proportionnés, a indiqué vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué.
Près de huit millions seront, eux, mis à disposition des communes sous forme de subvention pour les inciter à mettre en conformité les arrêts dont elles sont propriétaires, ajoute-t-il. Le Canton leur fournira aussi un appui technique et des conseils.
"Retard important"
Pou rappel, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand). Ces adaptations bénéficient aussi aux personnes à mobilité réduite, par exemple les personnes âgées, les personnes accompagnées de jeunes enfants, blessées ou avec un bagage lourd. Environ 10% de la population est concernée.
Entrée en vigueur en 2004, cette loi donnait 20 ans pour mettre en conformité les infrastructures de transports publics. "Si le matériel roulant a été globalement bien adapté, la mise en oeuvre est moins avancée pour les infrastructures, en particulier les arrêts de bus", écrit le Canton. A ce jour, seuls 9% des arrêts de bus sont conformes à la LHand, soit environ 200 sur 2300.
"Ces montants visent à donner coup d'accélérateur pour combler un important retard, le plus rapidement et efficacement possible", explique la ministre en charge de la mobilité, Nuria Gorrite. "Pour le Conseil d'Etat, il est essentiel (...) aussi d'offrir une accessibilité universelle à ces modes de transport plus respectueux de l'environnement", souligne-t-elle, citée dans le communiqué.
Priorités fixées
Quelque 400 arrêts de bus sont situés sur les routes cantonales en dehors des localités, dont 30 seulement sont conformes. Des critères ont permis d'effectuer une priorisation, comme le nombre de montées par jour aux arrêts et leur proximité avec des établissements accueillant des personnes à mobilité réduite, tels que des hôpitaux et EMS, précise le Canton.
L'objectif est aussi de pouvoir offrir au moins un arrêt conforme à la LHand par localité. Cette priorisation a permis d'identifier quelque 80 arrêts à mettre aux normes ces prochaines années via le financement sollicité auprès du Grand Conseil.
Pour qu'un arrêt de bus soit conforme, la hauteur de ses bordures doit être adaptée, afin que les usagers puissent entrer dans les bus à niveau, soit sans marche ou seuil, de même que la largeur des quais.
En fonction de la situation et des infrastructures existantes, les travaux peuvent être plus conséquents pour garantir l'accessibilité à l’arrêt (terrassement, trottoir, aide à la traversée, etc), détaille-t-on.
Subventions à hauteur de 30%
Les communes sont, elles, responsables de 1900 arrêts, dont seulement environ 180 sont conformes Les crédits demandés permettront d'accorder des subventions à hauteur de 30% des coûts des travaux et pour un montant maximal de 15'000 francs par quai, indiquent les services de Nuria Gorrite.
Ce programme d'impulsion soutiendra la mise aux normes d'environ 250 arrêts sous responsabilité des communes. Les crédits doivent être engagés dans un délai de quatre ans après leur entrée en vigueur.
Les arrêts ferroviaires ne sont pas compris dans les aides financières proposées par le Conseil d'Etat. Ils sont en effet de la responsabilité des entreprises de transport qui les exploitent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Eaux des rivières et des lacs: le Canton relève des améliorations
La qualité des eaux vaudoises s'est améliorée de manière significative par rapport aux décennies passées, selon deux rapports publiés vendredi. Cette amélioration est due aux mesures mises en place par le Canton, notamment dans le traitement des eaux usées et la gestion des eaux dans l'agriculture. Ces actions, soutenues financièrement par l'Etat, produisent des résultats concrets au fil des années.
"Bien qu'à l'échelle du canton, la tendance soit positive, certaines rivières et nappes souterraines présentent encore des déficits et nécessitent des améliorations", relève toutefois la Direction générale de l'environnement (DGE) dans un communiqué.
"Des défis demeureunt en particulier face aux micropolluants, dont certaines substances persistantes contaminent les milieux aquatiques depuis des décennies. Les progrès des méthodes d'analyse permettent désormais une meilleure évaluation de l'ampleur de ces contaminants dans les eaux, notamment les métabolites de pesticides et les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS)", notent les services du ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.
Depuis de nombreuses années, la DGE s'appuie sur un vaste réseau de surveillance pour suivre l'évolution de la qualité des cours d'eau, des lacs et des nappes souterraines. A ce jour, ce réseau comprend plus de 350 stations de collecte de données.
Tous les cinq ans
Les dizaines de milliers de données récoltées grâce à ce dispositif entre 2018 et 2022 ont été analysées et synthétisées dans deux rapports distincts: l'un consacré à la qualité des eaux superficielles et l'autre à celle des eaux souterraines. Ces publications seront renouvelées tous les cinq ans.
"Face aux changements climatiques et à l'intensification des pressions sur la qualité et la disponibilité des ressources en eau, une vigilance accrue est nécessaire", souligne le Canton. Compilant des données scientifiques précises, ces deux rapports constituent à cet égard des outils de référence, selon lui.
"Ils marquent la première étape d'une gestion intégrée de ses eaux. Une approche globale intégrant toutes les dimensions et les acteurs liés à la gestion de l'eau est, en effet, essentielle afin de relever les nombreux défis liés à l'utilisation et à la protection des ressources en eau", explique-t-il.
Plusieurs actions sont prévues, dont la mise en ½uvre de plans sectoriels liés à la gestion des eaux. Le premier, le Plan sectoriel de protection des eaux sera présenté en 2025, annonce le Canton. Les mesures envisagées viseront à assurer la préservation et l'amélioration de la qualité des eaux superficielles et souterraines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une exposition pour sauver un bateau d'exploration artistique
L’association MaréMotrice lance une bouteille à la mer. Elle propose une exposition polaire dès ce vendredi et jusqu’au 22 décembre à la Filature de la Sarraz. L’objectif : récolter des fonds pour sauver son bateau, le Knut.
Le Knut a été victime d’une tempête. Le Knut, c’est le bateau de l’association MaréMotrice. Elle propose depuis 10 ans des résidences d’artistes d’un mois dans l’Arctique. Depuis une tempête survenue en septembre dernier, le bateau ne navigue plus. La moitié de sa coque est détruite. Mais l’association n’a pas dit son dernier mot. Elle monte une exposition pour pouvoir financer le rapatriement du Knut en Europe et une partie des réparations. Quelque 150 œuvres sont à voir et à vendre à la Filature de la Sarraz dès ce vendredi et jusqu’au 22 décembre. Benjamin Ruffieux, administrateur de l’association et capitaine du Knut revient sur l’objectif de ces résidences artistiques.
Et Benjamin Ruffieux de nous éclairer sur le contenu de l’exposition qui a été montée.
Benjamin Ruffieux se dit touché par cette mobilisation d’une quarantaine d’artistes. Mais il n’est pas pour autant surpris, car voyager sur le Knut c’est s’y attacher.
L’association espère récolter entre 60 et 80'000 francs afin de rapatrier le bateau et financer une partie des réparations. Les œuvres sont aussi disponibles à la vente en ligne. Plus d’informations sur le site de l’association MaréMotrice.
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