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Vaud

Pascal Broulis reprend la présidence d'Y-Parc

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Y-Parc sera dorénavant présidé par Pascal Broulis. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pascal Broulis est le nouveau président du conseil d'administration d'Y-Parc. A quelques jours de quitter le Conseil d'Etat, il a été désigné par l'assemblée générale du parc technologique yverdonnois, qui sort d'une période agitée.

Dans une interview accordée mercredi à La Région, Pascal Broulis explique avoir accepté cette mission pour continuer de "développer et faire rayonner" le canton de Vaud, "ce qui est incontestable à Y-Parc avec ses 200 sociétés et 1800 collaborateurs." Il entrera en fonction le 1er juillet, au lendemain de son départ officiel du gouvernement vaudois.

Le futur ex-ministre des finances indique qu'il ne s'est pas engagé les "yeux fermés". Il s'est assuré d'avoir suffisamment d'appuis, notamment de la Ville d'Yverdon. Il a aussi pris contact avec le canton, via la promotion économique, qui lui a affirmé que les subventions seraient maintenues pour continuer à développer le parc. "Tous les voyants étant au vert, il n'y avait aucune raison que je ne m'engage pas", affirme-t-il au quotidien du Nord vaudois.

Les dernières années ont été houleuses à Y-Parc, avec notamment le départ mouvementé de son ancienne directrice. Un audit externe, divulgué en octobre dernier, avait mis en lumière des problèmes de gestion et de gouvernance. Pascal Broulis souhaite ainsi, en priorité, "stabiliser et développer le site, qui commence gentiment à trouver ses marques".

Le citoyen de Sainte-Croix estime que "le potentiel est immense dans le Nord vaudois" et qu'Y-Parc doit entrer "dans une logique de rayonnement" et se positionner comme "l'un des plus grands parcs de Suisse". Et de citer en exemple deux entreprises importantes qui y sont déjà installées, le groupe biopharmaceutique américain Incyte et l'entreprise suisse de technologie médicale Symbios.

Directeur confirmé à son poste

A la présidence, Pascal Broulis remplace Pierre-Luc Maillefer qui avait assumé l'intérim depuis la démission de Jean-Daniel Carrard. Au poste de directeur, Y-Parc a maintenu Olivier Collet, qui occupait lui aussi cette fonction par intérim.

Lundi soir lors de son assemblée générale, Y-Parc a aussi fait état d'une perte d'exploitation d'environ 190'000 francs pour 2021, résultant de charges "non récurrentes" dues à sa réorganisation. Pour l'année en cours, les résultats intermédiaires montrent que le parc "a retrouvé son équilibre financier et que sa gestion se trouve en ligne avec les objectifs budgétaires", écrit Y-Parc dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud aura sa Cité des métiers en 2027

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Rebecca Ruiz, Isabelle Moret et Frédéric Borloz sont venus présenter lundi leur plan d'action pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois a dévoilé lundi son plan d'action pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre dans le canton. Il prévoit notamment la création d'une Cité des métiers, dédiée aux conseils en matière d'orientation scolaire et professionnelle.

Ces informations, souvent dispersées et compliquées à obtenir, seront disponibles via "un guichet unique", a expliqué devant la presse Frédéric Borloz, le conseiller d'Etat en charge de la formation. Cette Cité des métiers, qui devrait ouvrir courant 2027 et s'inspire de modèles existants à Genève ou en France, sera à la fois physique, sur le site du gymnase de Crissier, et virtuelle.

Les services proposés seront gratuits et ne nécessiteront pas de prise de rendez-vous. Le site sera ouvert à tout le monde, mais en particulier aux jeunes, par exemple pour les aider à trouver une formation au sortir de l'école obligatoire. Une dizaine de postes, actuellement répartis sur différents sites, devraient être basés à Crissier.

Parmi les autres "leviers" pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, Frédéric Borloz a indiqué que le programme fédéral viamia sera pérennisé, en dépit des doutes sur son financement par la Confédération. Ce programme offre des bilans professionnels gratuits aux personnes de plus de 40 ans.

Des études continueront aussi d'être lancées pour évaluer l'adéquation des offres de formation avec les besoins du marché. Après les métiers MINT (maths, informatique, sciences naturelles et techniques), une telle étude sera lancée pour les professions liées à la transition énergétique.

Garder les talents

Egalement présente devant la presse, Isabelle Moret, en charge de l'économie, a aussi dévoilé plusieurs mesures. A commencer par la création, en décembre, du "Vaud Talent Hub". Cette plateforme sera destinée aux personnes hautement qualifiées, qui y trouveront toutes sortes d'informations pour trouver un emploi et s'établir dans le canton. "Nous voulons garder les talents formés ici", a relevé la ministre.

Dans le domaine de la santé et du social, particulièrement touché par la pénurie, c'est Rebecca Ruiz qui a présenté différentes actions. Elle a notamment évoqué le programme InvestPro, lancé en 2024, et révélé quelques nouveautés, comme une meilleure compensation pour les horaires de nuit.

La ministre a aussi annoncé le lancement de l'étude ProsPER. Celle-ci devra chiffrer, à l'horizon 2040, les besoins en personnel dans le domaine social, et plus particulièrement pour s'occuper des seniors.

100 millions sur trois ans

En tout, le plan d'action présenté lundi est doté de 16 mesures, dont le financement est "en grande partie" déjà engagé dans les différentes politiques sectorielles de l'Etat de Vaud, a indiqué Isabelle Moret. Il correspond à un montant global de plus de 100 millions de francs pour 2025, 2026 et 2027.

Selon les projections, la pénurie de main-d'oeuvre pourrait atteindre près de 50'000 postes d'ici 10 ans dans le canton de Vaud. Le problème vient notamment du fait que les compétences des travailleurs vaudois ne sont pas alignées aux besoins du marché, a indiqué la ministre de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

VD: Les dépenses d'investissement au plus haut depuis 10 ans

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La santé financière des communes vaudoises (ici le village de Riex, sur la commune de Bourg-en-Lavaux) était marquée par de fortes disparités en 2024 (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les dépenses nettes d'investissement des communes vaudoises se sont élevées à 651 millions de francs en 2024, soit le plus haut montant atteint ces dix dernières années. La marge d'autofinancement positive à 433 millions a permis d'en financer les deux tiers.

Les communes totalisent des engagements nets pour 3,4 milliards de francs, soit 215 millions de plus qu'en 2023, a fait savoir l'Etat de Vaud lundi dans un communiqué. Il faut y ajouter 417 millions de francs d’engagements pour les associations intercommunales, soit 12 millions de plus qu'en 2023.

"Le taux d’endettement net (rapport entre engagements et revenus fiscaux) est de 120%", soit quatre points de plus qu'en 2023, indiquent les autorités. "Il reste toutefois au-dessous du seuil de vigilance de 150%", soulignent-elles.

Fortes disparités

Dans son analyse générale, la Direction des finances communales qualifie de "globalement saine" la situation des communes en 2024. Elle fait remarquer que si le taux d'endettement net demeure acceptable, "sans l'important endettement de Lausanne, ce taux aurait même été bon (70,9%)".

Elle pointe également des situations "très disparates". En effet, alors que le nombre de communes avec un taux d'endettement bon ou acceptable est resté stable par rapport à 2023, l'effectif des communes avec un degré d'autofinancement problématique est passé de 62 à 100, tandis que celui des communes sans excédent de charges est descendu de 240 à 190.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Fréquentation en hausse au Salon des vins des Côtes de l'Orbe

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Le concours du Verre d'Or a attiré plus d'une soixantaine de participants au Salon des Côtes de l'Orbe 2025. (© )

La 7e édition du Salon des vins des Côtes de l'Orbe a attiré quelque 750 visiteurs vendredi et samedi à Daillens (VD). Dix-neuf vigneronnes et vignerons de cette appellation ont présenté leurs crus à la salle Jean Villard-Gilles. Représenté par deux caves, le canton de Schaffhouse était l'invité d'honneur de la manifestation.

Avec un nombre d'entrées en augmentation d’environ 10% par rapport à 2024, la manifestation affirme une nouvelle fois son statut de rendez-vous incontournable pour les amateurs de vins et de terroir dans le Gros-de-Vaud, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Les visiteurs ont ainsi pu déguster les crus issus des 180 hectares de vignoble répartis entre Yverdon-les-Bains et Eclépens, ainsi que ceux issus du nord-est de la Suisse. Parmi les autres propositions, un marché du terroir a été animé par les artisans de la région.

Cette édition a été marquée par une dynamique particulièrement positive autour du concours du Verre d’Or, dont la participation a augmenté de 50% et qui a réuni plus de 60 concurrents lors de la dégustation à l’aveugle. Trois femmes et deux hommes ont trouvé les six cépages; deux barrages ont été nécessaires pour les départager.

Outre le Verre d’Or, l’animation chocolatée du chocolatier Onde de Choc a rencontré un vif succès. D’une valeur de plus de 800 francs et affichant un poids exact de 5172 grammes, la pièce montée représentant un pressoir, un cep de vigne et une bouteille a été remportée par Jean-François Fontannaz, de Bettens qui en a deviné le poids à seulement 13 grammes près.

La prochaine édition aura lieu les 13 et 14 novembre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne

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Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) dans le palais de Rumine à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" est à découvrir du 21 novembre prochain au 7 février 2027 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.

"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.

"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.

Quelles influences des clichés?

"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.

Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".

Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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