Coronavirus
Vaud a lancé sa campagne de vaccination
Albert Favre, 93 ans, est la première personne vaccinée contre le coronavirus dans le canton de Vaud. Il a reçu mercredi une première dose de vaccin dans un EMS près du Mont Pèlerin.
Après plusieurs autres cantons, Vaud lance à son tour sa campagne de vaccination. Une équipe mobile a pris ses quartiers mercredi à la Maison du Pèlerin, à Chardonne. Elle s'apprête à vacciner 56 résidents et 25 membres du personnel, dont des soignants.
"Il faut que tout le monde se fasse vacciner pour passer un meilleur Noël l'année prochaine", lance M. Favre, qui explique qu'il "n'a pas hésité". "Ce n'est pas seulement pour moi, c'est pour enrayer cette maladie". "Quelqu'un est mort du virus à côté de moi", ajoute-t-il.
Lueur d'espoir
"Ce vaccin donne une lueur d'espoir pour 2021", explique le directeur Jean-Luc Andrey. Dans ce home, plus de 95% des résidents éligibles seront vaccinés mercredi. "Ils ont accepté facilement. Ils étaient vraiment d'accord", relève-t-il. "Le vaccin donne l'espoir de retrouver une vie normale dans un délai raisonnable. Je vais d'ailleurs de ce pas me faire vacciner", ajoute-t-il.
Au sein du personnel, tous services confondus, ils seront environ 25 à recevoir une première dose mercredi, soit un petit quart des effectifs. Certains sont réticents, ou hésitent. "Beaucoup attendent la deuxième visite de l'équipe mobile", reconnaît M. Andrey.
Marie-Paule, infirmière-chef adjointe, passe en premier. "Je travaille avec des personnes très vulnérables. Je veux montrer l'exemple. Je n'ai pas hésité et en plus je n'ai rien senti", dit-elle juste après l'injection.
Plusieurs mois
"On arrive enfin dans cette phase qu'on attendait tous", relève la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz, présente au côté de sa collègue Béatrice Métraux. Cette campagne de vaccination va durer plusieurs mois. D'abord en EMS, puis dès le 11 janvier dans des centres au CHUV et à Morges puis dans d'autres régions du canton.
La vaccination s'ouvrira alors aux personnes considérées comme "vulnérables" mais qui ne vivent pas en institution. D'ici au 11 janvier, les personnes de plus de 75 ans recevront un courrier les informant de la possibilité de se faire vacciner, ainsi qu'une marche à suivre détaillée pour s'inscrire.
Plateforme dédiée
Dès la semaine prochaine, une plateforme internet - CoronaVax - sera dédiée à la vaccination. "Les gens répondront à un questionnaire et sauront s'ils sont éligibles pour le vaccin. Ils pourront aussi prendre rendez-vous via la plateforme", explique Rebecca Ruiz.
La Protection civile apporte son concours à cette campagne inédite. Les équipes mobiles, qui seront au nombre de six à huit, comprendront un soignant et des astreints de la PCi, qui serviront de "piqueur" ou "vaccinateur", de chauffeur et de logisticien.
La journée de vaccination à la Maison du Pèlerin a permis d'emmagasiner de l'expérience. "Un bilan sera tiré", explique le commandant de la Protection civile vaudoise Louis-Henri Delarageaz. Du 4 au 6 janvier, les équipes seront formées pour administrer le vaccin, et se rendre ensuite en EMS, dès la fin de la semaine.
Gestion des vaccins
Le canton a reçu pour l'heure 3000 doses de vaccin. Il va en recevoir d'autres vers la mi-janvier. Le vaccin est conservé à des températures très basses, au minimum - 70 degrés. Les doses nécessaires sont amenées en EMS dans des réfrigérateurs mobiles où ils sont stockés à -2 degrés, une température où ils peuvent se conserver cinq jours, explique M. Delarageaz.
A la Maison du Pèlerin, un préparateur mélange au flacon un diluant, retourne le tout pour bien mélanger les deux produits - "il ne faut surtout pas l'agiter", dit-il - puis en extrait cinq doses. Un infirmier vient chercher les seringues pour procéder aux injections dans les étages du home. "Ca avance, ça roule bien", dit-il.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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