Vaud
Vaud limite le nombre de neurochirurgiens
Le canton de Vaud a décidé de limiter le nombre de neurochirurgiens qui pratiquent sur le territoire cantonal. Des analyses complémentaires sont nécessaires pour évaluer la situation en cardiologie.
Selon la nouvelle réglementation fédérale, les cantons doivent définir si et comment ils entendent limiter le nombre de médecins dans certaines spécialités ou certaines régions. Dans la situation actuelle, une telle régulation n'est "adéquate" que pour cette discipline médicale, annonce jeudi le canton.
Ainsi, dès le 1er juillet 2023, les admissions à pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins en neurochirurgie seront limitées dans le canton. Selon l'arrêté, le nombre maximum de postes en neurochirurgie est fixé à 16,9 équivalents temps plein.
Cette mesure peut être adaptée en fonction de l'évolution des besoins de la population, ajoute le canton qui précise que des "discussions approfondies" ont été menées avec les associations professionnelles concernées, dont la Société vaudoise de médecine.
L'an dernier, Vaud avait annoncé qu'il n'entendait pas limiter le nombre de médecins dans cinq spécialités de la médecine de premier recours, en raison des besoins de la population. Il s'agit de la médecine interne générale, de la pédiatrie, de la gynécologie-obstétrique ainsi que de la psychiatrie et de la psychothérapie pour adultes, enfants et adolescents.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Marc Porchet revient sur les "vraies raisons" d'un "immense gâchis"
Poursuivi en justice durant plus de sept ans et complètement blanchi, l’ex-secrétaire général de l'ancienne Fondation Beaulieu Marc Porchet s'exprime pour la première fois dans la presse. Dans une interview à 24 heures vendredi, il évoque les "vraies raisons" d'un "immense gâchis" dans l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne.
Il avait été accusé nommément dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.
Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2019, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte en août 2023, confirmé ensuite par le Tribunal cantonal en avril dernier. Un recours au Tribunal fédéral est encore possible.
Changement de Municipalité: un tournant
L'impression qui prédomine chez Marc Porchet est celle d'un "immense gâchis". "Cette histoire a pris une énergie folle à un nombre incalculable de personnes, consommé tellement de ressources. Moi, j'ai perdu mon entreprise, j'ai perdu mes employés", confie-t-il au quotidien vaudois. "Je me suis endetté auprès de mes proches à hauteur de 700’000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et mes collaborateurs."
Quand a-t-il senti le vent tourner? "A posteriori, je dirais qu'il y a vraiment eu un tournant après le changement de Municipalité à Lausanne, en 2016. A l'époque, à la Fondation de Beaulieu, on avait trois personnes qui faisaient vraiment avancer le bateau", dont le syndic et le municipal lausannois Daniel Brélaz et Olivier Français.
"Quand MM. Brélaz et Français sont partis (remplacés par Grégoire Junod et Natacha Litzistorf, ndlr), les choses ont commencé à flotter. Mais sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte. J'étais tellement pris par le travail du quotidien", relève-t-il.
M. Porhcet tient à préciser que la situation de la Fondation de Beaulieu et sa double casquette (secrétaire général de la fondation et patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site) était "connue du conseil de fondation depuis plus de dix ans".
"Aucun pouvoir bancaire"
"Les mandataires sont engagés par la délégation du conseil de fondation, pas par moi. Je n'avais d'ailleurs pas la signature au Registre du commerce, ni de pouvoir bancaire", insiste-t-il. Mais de reconnaître aussi que, "évidemment que la photographie instantanée peut questionner. On se dit: 'Il y a un problème...' Et c'est vrai".
"La Fondation n'a jamais voulu internaliser le moindre poste, alors que moi-même je le recommandais en 2015 déjà, car toute l'équipe était au bout du rouleau". "Au bout du compte, je n'ai toujours pas compris pourquoi on a dû me passer par la fenêtre plutôt que de faire les choses proprement: 'Ecoutez, M. Porchet, on a choisi de changer de stratégie et on va mettre un terme à votre mandat'. J'aurais très bien compris", assure-t-il.
Il revient aussi sur l'audit du Contrôle des finances de la Ville de Lausanne de 2017 qui a précipité sa chute et son déshonneur. "La personne qui réalise l'audit et qui le signe se trouve être l'ancienne directrice financière de MCH Beaulieu. Le conflit d'intérêts est évident, d'autant que MCH a fini par quitter le site dans un contexte conflictuel", affirme-t-il. Il précise n'avoir "jamais été auditionné directement".
Rabais de loyer fatals?
"La conclusion de son audit est qu'il manque 20 millions et, en gros, cet argent a été englouti par les sociétés mandataires que l'on a trop payées. En revanche, il n'y a pas un mot sur les vraies raisons pour lesquelles la caisse de Beaulieu avait des problèmes croissants de liquidités", regrette-t-il.
Les vraies raisons? "C'était le loyer des exploitants qui manquait en partie, et depuis des années et des années. MCH a toujours pu négocier avec le conseil de fondation des rabais de loyers en invoquant la marche des affaires, le déclin des foires commerciales, etc. Sur plus de dix ans, cela représente des millions de francs".
"C'était un choix politique que de tout faire pour conserver à Lausanne cet acteur majeur des congrès. Il n'y a pas un commentaire là-dessus, dans le rapport d'audit. Forcément, puisqu'il a été rédigé par l'ancienne directrice de MCH Beaulieu...".
Pour terminer, Marc Porchet dit s'être senti "trahi", en raison de "l'absence de soutien, fin 2017, de ceux qui ont pris ces décisions, au sein du conseil de fondation". Et d'ajouter: "parce que finalement, ce sont ces décisions-là qui ont eu des conséquences majeures sur le plan financier. Et je me serais attendu à ce que ceux qui les ont prises les assument".
Pour la suite, sur le plan civil, Marc Pochet compte sans doute réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu. Il dit aussi attendre une "forme de réparation" publique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Une première liste de 38 joueurs, avec Embolo et Monteiro
Murat Yakin n'a pas vraiment tranché.
Le sélectionneur de l'équipe de Suisse a dévoilé une première liste élargie de 38 sélectionnés pour le pré-camp d'entraînement en vue de l'Euro, liste qui comprend cinq gardiens. Breel Embolo et Joël Monteiro en font partie, mais pas Haris Seferovic ou Eray Cömert.
Avec un rassemblement qui débutera le 27 mai en l'absence notamment des trois gardiens qui iront à l'Euro (Yann Sommer, Gregor Kobel et Yvon Mvogo) ou de Xherdan Shaqiri, Murat Yakin a voulu s'offrir un maximum de possibilités. Les blessures de Breel Embolo et de Denis Zakaria laissent aussi quelques questions ouvertes.
Joel Monteiro, qui vient de recevoir son passeport, Kwadwo Duah, qui évolue en Bulgarie au Ludogorets Razgrad, ou Bryan Okoh font partie des heureux élus de cette liste élargie. Cedric Itten, Haris Seferovic, Eray Cömert, Dereck Kutesa, Jordan Lotombo, Djibril Sow et Edimilson Fernandes peuvent en revanche tirer un trait sur l'Euro.
Tous les joueurs présents à ce rassemblement ont sur le papier une chance de disputer l'Euro, a assuré Murat Yakin en conférence de presse, à l'exception des deux gardiens Marvin Keller et Pascal Loretz. Le sélectionneur a jusqu'au 7 juin pour annoncer sa liste définitive, qui comprendra 24 noms.
La Suisse disputera deux matches de préparation le 4 et le 8 juin, face à l'Estonie puis à l'Autriche. Elle entamera la phase finale de l'Euro le 15 juin à Cologne face à la Hongrie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La capitale vaudoise arbore les couleurs de l’arc-en-ciel
Le 17 mai est la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Et Lausanne s’est engagée à soutenir cette journée avec notamment une conférence et une projection de film.
Le drapeau arc-en-ciel orne l’Hôtel de Ville de Lausanne: c’est ce vendredi la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie, appelée aussi IDAHOBIT. Nils Kapferer, responsable de la politique LGBTQ+ de la Ville de Lausanne, nous explique en quoi consiste cette journée.
La Municipalité s’est engagée en mettant sur pied deux événements. Tout d'abord une conférence jeudi soir intitulée «Orientation sexuelle et affective pendant la seconde guerre mondiale, l’amour déporté», par Isabelle Sentis et Régis Schlagdenhauffen. Cette conférence est organisée avec l’Université de Lausanne.
Ensuite, la projection du documentaire «Nelly & Nadine», en partenariat avec l’association Lilith. Ce film documentaire retrace l’histoire d’amour entre 2 femmes dans le camp de concentration de Ravensbrück.
Dans quel cadre la capitale vaudoise participe-t-elle à cette journée ? On retrouve Nils Kapferer, responsable de la politique LGBTQ+ de la Ville de Lausanne.
La Ville de Lausanne est membre du Rainbow Cities Network depuis avril 2023. L’objectif de la Municipalité est de lutter contre toutes les formes de discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle et affective. Peut-on dire que la capitale vaudoise vit avec son temps en terme de visibilité donnée à la cause ?
Pour Nils Kapferer, il y a beaucoup d’éléments positifs au niveau des droits et de la visibilité. Mais il reste encore du chemin.
Outre sa participation à la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie, la Ville de Lausanne a aussi une page dédiée à sa politique LGBTQ+ sur son site internet.
Vaud
Caves ouvertes: 250 vignerons prêts à dégainer leur tire-bouchon
Sale weekend pour les bouchons en liège. Le canton de Vaud va vivre une 14ème édition des caves ouvertes. Près de 250 vignerons vaudois vont ouvriront leur domaine aux visiteurs. L’occasion de découvrir leurs nouveaux millésimes.
Sale weekend pour les bouchons en liège. Le canton de Vaud va vivre une 14ème édition des caves ouvertes. Près de 250 vignerons vaudois vont ouvriront leur domaine aux visiteurs. L’occasion de découvrir leurs nouveaux millésimes. L’an dernier, ce sont plus de 80'000 personnes qui avaient fait le déplacement. Benjamin Gehrig, directeur de l’Office des vins vaudois.
La promotion ici et ailleurs
On rappelle qu’un plan de relance de la viticulture a été lancé il y a un an et demi par le Canton. Ce sont jusqu’à 25 millions de francs qui seront injectés dans le secteur sur 5 ans, notamment pour améliorer la promotion des vins vaudois. Une plateforme de vente en ligne a d’ailleurs été mise en place et propose 300 vins à la vente. Les retours des professionnels sont bons, mais cette plateforme ne fera jamais le poids face à une rencontre avec le vigneron.
Avec ce plan de relance, il s’agit aussi de conquérir le marché alémanique. Benjamin Gehrig nous explique comment.
Pour cette 14ème édition des caves ouvertes, ce sont notamment 100 vignerons qui feront découvrir leur millésime sur la Côte et 12 à Aigle, dans le Chablais. Chablais où plusieurs domaines ont souffert cette année à cause du gel. Il faut dire que faire face aux caprices de la météo est devenu un véritable défi pour les viticulteurs. Faut-il s’inquiéter pour la profession au regard du réchauffement ? On retrouve une dernière fois Benjamin Gehrig, directeur de l’Office des vins vaudois.
Les caves ouvertes vaudoises se déroulent donc ce weekend. Les billets, au prix de 40 francs, sont disponibles en ligne et comprennent les transports publics.
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