Vaud
Vaud: nouvelle loi pour avoir des communes plus "fortes"
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Le Conseil d'Etat vaudois propose de revoir complètement la loi sur les communes. Son avant-projet, mis en consultation jusqu'à la fin mars, vise à améliorer le fonctionnement des 300 communes du canton et à les rendre plus autonomes.
"Nous voulons des communes fortes", a souligné lundi devant la presse Christelle Luisier, la conseillère d'Etat en charge des institutions. Elle a rappelé que la loi actuelle datait de 1956 et que, malgré plusieurs ajustements ces dernières années, elle n'était plus adaptée aux défis auxquels doivent répondre les communes.
En raison de tâches "de plus en plus complexes", le Conseil d'Etat veut notamment "professionnaliser" les administrations communales. Il s'agirait ainsi de dispenser des formations gratuites pour "certains postes clefs", tels que les boursiers ou secrétaires municipaux, afin qu'ils bénéficient "d'un socle minimal" de compétences, a expliqué Christelle Luisier. Des taux minimaux seraient aussi imposés pour occuper ces postes.
"Fédérer" les municipalités
L'avant-projet de loi vise aussi à "renforcer la collégialité" au sein des municipalités, régulièrement confrontées à des démissions et, parfois, à de véritables crises comme ces dernières années à Vevey, Nyon ou Prilly. Les exécutifs communaux seraient contraints d'élaborer un règlement de fonctionnement, mais aussi un véritable programme de législature.
L'idée consiste à "fédérer" les élus autour d'un "projet commun", a indiqué Jean-Luc Schwaar, directeur général des affaires institutionnelles et des communes. Si certaines communes le font déjà, il faudrait "généraliser" cette pratique, a-t-il relevé.
La nouvelle loi devrait aussi permettre de "mieux définir" le rôle du Canton auprès des communes, soit essentiellement à "un rôle de soutien", a continué Christelle Luisier.
Parmi les autres points de l'avant-projet, l'ancienne syndique de Payerne a aussi évoqué la nécessité de "clarifier" quels sont les motifs qui pourraient entraîner la suspension ou la révocation d'un élu.
Moins de structures intercommunales
Le Conseil d'Etat souhaite également limiter la taille des associations de communes, souvent trop grandes et donc "difficilement gérables". Ces associations prennent par ailleurs des décisions qui "échappent aux autorités démocratiquement élues", a poursuivi Christelle Luisier. Quant aux ententes intercommunales, souvent "beaucoup trop floues", elles ne devraient plus exister.
A la place, la nouvelle loi propose l'utilisation, pour des besoins bien précis, de "contrats de droit administratif" entre deux communes, a expliqué Jean-Luc Schwaar.
Parmi les autres nouveautés de la nouvelle loi, il est prévu de doter les communes d'instruments permettant une meilleure gestion financière. Cela passera notamment par l'introduction de plans financiers et d'investissements sur cinq ans. Soulignant le retard du canton de Vaud par rapport à ses voisins, Christelle Luisier a expliqué que les communes devraient introduire des mécanismes pour mieux contrôler l'évolution de leurs finances, via divers indicateurs par exemple.
Attendue pour juillet 2026
A noter finalement que le projet de loi n'a rien de contraignant en matière de fusion. "Nous allons continuer d'encourager les communes intéressées, mais aussi à leur fournir un appui technique et financier. La décision de se lancer dans un processus de fusion appartient toutefois à la population locale", a affirmé la ministre.
La consultation sur le projet de loi du Conseil d'Etat est ouverte jusqu'au 31 mars. Le projet sera ensuite adapté et soumis au Grand Conseil. L'entrée en vigueur de la loi est attendue au 1er juillet 2026, au même temps que le début de la nouvelle législature communale.
Sophie Vassutine avec Keystone ATS
Lausanne
Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité
Ensemble à Gauche lance six candidats dans la course à la municipalité de Lausanne, le 8 mars prochain. Franziska Meinherz, Johann Dupuis, Léonie Kovaliv, Julien Nagel, Agathe Raboud Sidorenko et Guillaume Matthey forment "un ticket combatif" pour plus d'égalité, de justice et de dignité.
La formation de la gauche radicale veut faire de Lausanne "une ville réellement écologique et solidaire" et "accessible à tous". Elle estime que l'alliance rose-verte à la tête de la municipalité depuis bientôt 40 ans n'offre aucune réponse à la hauteur des défis climatiques et sociaux, écrit-elle lundi dans un communiqué.
Le ticket est composé de membres de Solidarités et d'indépendants de gauche, issus des syndicats et des mouvements sociaux. Il défend une politique de 100% de loyers abordables, des transports publics efficaces et gratuits ainsi des offres culturelles et sportives gratuites pour les personnes à faibles revenus.
Les candidats veulent lutter contre la précarité et les addictions en investissant dans le travail social, l'animation socioculturelle et les dispositifs de réduction des risques. Ils réclament également une profonde transformation de la police lausannoise "pour éliminer le racisme systémique et les violences policières".
Candidats désignés
La plupart des partis ont désormais désigné leurs candidats pour les prochaines élections communales. Les socialistes partent à trois avec les sortants Emilie Moeschler et Grégoire Junod, associés au nouveau venu Julien Eggenberger. Les Vert-e-s lancent leurs élus sortants Natacha Litzistorf et Xavier Company. Le Parti ouvrier et populaire (POP) présente un nouveau candidat, Xavier Roth.
Le PLR mise sur un trio avec Pierre-Antoine Hildbrand (sortant), Marlène Bérard et Mathilde Maillard. L'UDC propose trois candidats, Valentin Christe, Fabrice Moscheni et Patrizia Mori.
Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR). Florence Germond (PS) et David Payot (POP) ne se représentent pas en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mise à l'enquête du plan d’affectation Rasude
La Municipalité met à l’enquête publique le Plan d’affectation (PA) du quartier de la Rasude dès mercredi et jusqu'au 18 décembre. Compris dans l’un des six pôles de mutation urbaine de Lausanne, ce "projet équilibré" permettra d'accueillir 1200 emplois et près de 500 habitants.
"Ce quartier va devenir un nouveau morceau de ville", a déclaré le syndic Grégoire Junod lundi devant la presse à Lausanne. À deux pas de la gare et d’un important n½ud de transports publics, ce secteur central et aujourd'hui sous-qualifié est "le meilleur endroit à densifier", a-t-il souligné, rappelant que la densification est souvent synonyme de meilleure qualité de vie.
Actuellement fermé, sans logements ni végétalisation, la Rasude deviendra un espace piéton, ouvert et connecté, avec une attention particulière portée au patrimoine, a-t-il relevé.
Deux nouvelles constructions
La Rasude se transformera sans effacer son passé et en préservant son patrimoine bâti. Environ 70% des bâtiments actuels seront conservés, notamment celui de l’avenue de la Gare 45 signé Alphonse Laverrière. Seul le bâtiment de la Place de la Gare 1 et les parties basses du no 4 seront déconstruits.
Les immeubles Gare 45 et Horizon pourront être surélevés de deux étages. Deux nouvelles constructions compléteront l’ensemble: l’une le long des voies ferrées, l’autre au centre du quartier, qui sera légèrement plus basse que la tour Edipresse, a précisé le syndic. La ligne d'horizon et les échappées visuelles seront préservées.
Du vert et du décarboné
En matière d'équilibre urbanistique, 30% des surfaces de plancher seront dévolues aux logements, dont 20% à des logements d’utilité publique (LUP), permettant de loger environ 500 personnes, a annoncé Natacha Litzistorf, municipale en charge du logement et de l'architecture.
"La voie sera remise à ciel ouvert. La moitié de la surface totale (près de 9000 m2) sera dédiée aux espaces publics et environ 40% d'entre eux seront végétalisés. Au moins 80 arbres seront plantés et les nouvelles toitures végétalisées. Photovoltaïque et chauffage à distance participeront à la décarbonisation des énergies.
Dynamiser le secteur
En comparaison avec les cinq plus grandes villes suisses, Lausanne détient le ratio d’emplois par habitant le plus bas (90 emplois pour 100 habitants), a déploré Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie. La Rasude, en sa qualité de site stratégique proche de la gare, prévoit, au lieu de "boyaux obscurs aujourd'hui de multiples activités demain".
"Particulièrement bienvenu", le projet va dynamiser le secteur, a-t-il poursuivi. Il accueillera quelque 1200 emplois, des commerces à taille humaine, un hôtel "très utile pour faire rayonner la ville", de l’accueil de la petite enfance, des bureaux, des espaces culturels et de loisirs ainsi que des services de proximité. Enfin, 500 m2 bénéficieront de loyers maîtrisés au profit d’acteurs culturels et d’utilité publique.
Le quartier sera piéton en surface. Un parking souterrain sera en lien direct avec le sous-sol de la place de la Gare. Il comprendra 275 places, dont 70 à usage public (dépose-minute, taxis, Mobility, places PMR), ainsi que des bornes électriques et environ 1200 places pour vélo.
Projet remanié
Pour rappel, le PA Rasude transmis au canton en février 2023 ne prévoyait pas la sauvegarde du bâtiment Laverrière utilisé par les CFF. Les experts fédéraux ont toutefois recommandé sa conservation, entraînant une révision du projet.
"Les règles ont changé", a commenté M. Junod. Depuis une dizaine d'années, le projet a évolué. Tous les bâtiments patrimoniaux sont désormais conservés.
Le syndic espère ainsi que les craintes des opposants au projet - qui dénoncent notamment la construction d'un "monstre de béton" au centre de la Rasude - seront moins nourries et que les adaptations répondront aux critiques. "Une votation populaire n'est toutefois pas à exclure", a-t-il déclaré.
Après la mise à l'enquête, le PA finalisé sera soumis au Conseil communal, puis au canton. Deux concours - l’un d’architecture, l’autre pour les espaces publics - seront ensuite organisés avec une démarche participative. Idéalement, les travaux de ce projet issu d'un partenariat public/privé pourraient débuter en 2029 pour une mise en service entre 2031 et 2033.
www.la-rasude.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vevey assouplit ses règles de stationnement
La ville de Vevey revoit certaines mesures de stationnement instaurées en 2022. Les dimanches et jours fériés, davantage de places de parc seront gratuites et le parking Vieille Ville bénéficiera d'une tarification plafond de cinq francs.
Ces ajustements visent à répondre aux besoins de la population et aux remarques des riverains et des commerçants. Ils sont également le fruit des observations menées depuis trois ans et tiennent compte du caractère attractif du chef-lieu de la Riviera, explique lundi la municipalité dans un communiqué.
En 2022, se garer était devenu payant dans plusieurs parties de la ville les dimanches et jours fériés. Désormais, la ville réduit la zone soumise à tarification. Le stationnement sera ainsi gratuit durant ces journées pour 180 places situées dans certains quartiers résidentiels et à proximité des lieux de culte.
Le tarif horaire de un franc par heure appliqué les dimanches et jours fériés sera plafonné à cinq francs pour toute la journée dans le parking souterrain Vieille Ville et celui du Centre Manor. Enfin, la durée de stationnement maximale sera allongée à deux heures (au lieu d'une heure) pour 95 places situées aux extrémités est et ouest de la ville, notamment à Plan-Dessous et sur le quai Perdonnet.
Ces mesures entrent progressivement en vigueur. La signalisation sera adaptée au fil des jours, précise la ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud aura sa Cité des métiers en 2027
Le Conseil d'Etat vaudois a dévoilé lundi son plan d'action pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre dans le canton. Il prévoit notamment la création d'une Cité des métiers, dédiée aux conseils en matière d'orientation scolaire et professionnelle.
Ces informations, souvent dispersées et compliquées à obtenir, seront disponibles via "un guichet unique", a expliqué devant la presse Frédéric Borloz, le conseiller d'Etat en charge de la formation. Cette Cité des métiers, qui devrait ouvrir courant 2027 et s'inspire de modèles existants à Genève ou en France, sera à la fois physique, sur le site du gymnase de Crissier, et virtuelle.
Les services proposés seront gratuits et ne nécessiteront pas de prise de rendez-vous. Le site sera ouvert à tout le monde, mais en particulier aux jeunes, par exemple pour les aider à trouver une formation au sortir de l'école obligatoire. Une dizaine de postes, actuellement répartis sur différents sites, devraient être basés à Crissier.
Parmi les autres "leviers" pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, Frédéric Borloz a indiqué que le programme fédéral viamia sera pérennisé, en dépit des doutes sur son financement par la Confédération. Ce programme offre des bilans professionnels gratuits aux personnes de plus de 40 ans.
Des études continueront aussi d'être lancées pour évaluer l'adéquation des offres de formation avec les besoins du marché. Après les métiers MINT (maths, informatique, sciences naturelles et techniques), une telle étude sera lancée pour les professions liées à la transition énergétique.
Garder les talents
Egalement présente devant la presse, Isabelle Moret, en charge de l'économie, a aussi dévoilé plusieurs mesures. A commencer par la création, en décembre, du "Vaud Talent Hub". Cette plateforme sera destinée aux personnes hautement qualifiées, qui y trouveront toutes sortes d'informations pour trouver un emploi et s'établir dans le canton. "Nous voulons garder les talents formés ici", a relevé la ministre.
Dans le domaine de la santé et du social, particulièrement touché par la pénurie, c'est Rebecca Ruiz qui a présenté différentes actions. Elle a notamment évoqué le programme InvestPro, lancé en 2024, et révélé quelques nouveautés, comme une meilleure compensation pour les horaires de nuit.
La ministre a aussi annoncé le lancement de l'étude ProsPER. Celle-ci devra chiffrer, à l'horizon 2040, les besoins en personnel dans le domaine social, et plus particulièrement pour s'occuper des seniors.
100 millions sur trois ans
En tout, le plan d'action présenté lundi est doté de 16 mesures, dont le financement est "en grande partie" déjà engagé dans les différentes politiques sectorielles de l'Etat de Vaud, a indiqué Isabelle Moret. Il correspond à un montant global de plus de 100 millions de francs pour 2025, 2026 et 2027.
Selon les projections, la pénurie de main-d'oeuvre pourrait atteindre près de 50'000 postes d'ici 10 ans dans le canton de Vaud. Le problème vient notamment du fait que les compétences des travailleurs vaudois ne sont pas alignées aux besoins du marché, a indiqué la ministre de l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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