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Vaud

Vaud veut continuer à être davantage propriétaire que locataire

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Le Conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis visite avec des journalistes le chantier en construction du bâtiment des futurs musées de l'Elysée (photographie) et mudac (design) sur le site de Plateforme 10 lors d'une conférence de presse sur la stratégie immobilière de l'Etat de Vaud le jeudi 20 aout 2020 à Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Initiée en 2010 pour dix ans, la stratégie immobilière du canton de Vaud va se poursuivre sur le même credo jusqu'à l'horizon 2030: devenir davantage propriétaire des bâtiments utilisés par l'Etat. Il compte acquérir des biens immobiliers ciblés à hauteur de 160 millions de francs sur dix ans.

A ce jour, le canton est propriétaire d'environ 1300 bâtiments, représentant une valeur assurée d'environ 5,5 milliards de francs, a indiqué jeudi devant la presse Pascal Broulis, conseiller d'Etat en charge des finances, mais aussi des immeubles et du patrimoine. L'Etat est désormais propriétaire de 78% des surfaces utilisées par l'administration et l'enseignement, alors qu'il visait 70%.

À l'avenir, le parc immobilier de l’Etat restera géré selon 5 piliers, allant justement du renforcement de la propriété, à la durabilité, en passant par la valorisation du patrimoine. Certaines lignes stratégiques seront même renforcées ces prochaines années. Pascal Broulis, conseiller d’Etat en charge des constructions.

Pascal BroulisConseiller d'Etat, VD

Plan climat et durabilité

Par ailleurs, en dix ans, Vaud a réussi à diminuer de 28% les émissions des CO2 liées à la production de chaleur de ses bâtiments, a relevé le ministre. Quelque 150 millions de francs ont été investis pour l'assainissement énergétique.

Pour les dix prochaines années, le gouvernement compte poursuivre sa stratégie, dont les objectifs et l'organisation ont "largement fait leurs preuves". En adéquation au Plan climat du canton, la durabilité sera à nouveau placée au coeur de sa gestion immobilière avec l'objectif d'une neutralité carbone en 2050. Il vise aussi 50 à 60% de réduction d'émission de CO2 d'ici 2030.

Si les évolutions climatiques ont des impacts directs sur la stratégie immobilière de l'Etat, la pandémie de Covid-19 interroge aussi sur les futurs usages et agencements des bâtiments administratifs. Pascal Broulis, conseiller d’Etat en charge des constructions.

Pascal BroulisConseiller d'Etat, VD

Pour 216 mio d'achats

Concernant la dernière décennie, des bâtiments et terrains ont été achetés pour 216 millions de francs, des immeubles vendus pour 69 millions de francs. Le canton est par exemple devenu propriétaire de l'immeuble de la RTS à La Sallaz (achat pour 55 millions), d'un bâtiment administratif en PPE à la Riponne (29 millions) et du Palais de justice de Montbenon (35 millions), tous sis à Lausanne.

En revanche, il s'est séparé notamment de plusieurs cures du canton, pour 4,1 millions de francs, de l'ancien arsenal à Yverdon-les-Bains pour 3,3 millions ou encore du bâtiment du restaurant "Lausanne-Moudon" dans la capitale vaudoise pour 3 millions.

Les loyers payés en 2019, hors bâtiments de l'Université de Lausanne et du CHUV, se montent à 46,5 millions de francs, soit 22% des surfaces utilisées. "L'objectif est de parvenir à 35 millions", a souligné M. Broulis.

Il a aussi rappelé le principe de base de la stratégie cantonale: vendre un bâtiment s'il n'est pas nécessaire à l'accomplissement des missions de l'Etat. A terme, il s'agira de porter le pourcentage "propriété" de 78% à 85-87%, a-t-il dit.

À noter encore qu'une nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel immobilier doit aussi être adoptée l’an prochain pour préserver le patrimoine bâti et archéologique.

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Football

Conference League: Lausanne-Sport attend la Fiorentina avec joie

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Peter Zeidler attend avec impatience le match de jeudi soir (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Le Lausanne-Sport veut "se faire plaisir" face à la Fiorentina, jeudi en Conference League (21h00). "Les joueurs vont savourer ce match dès la 1re minute", promet leur entraîneur Peter Zeidler.

"C'est vraiment un match très spécial, il n'y a qu'à voir le nombre de personnes présentes ici. On comprend tout de suite l'importance du foot en Italie", a lâché le technicien allemand, qui faisait face à davantage de journalistes transalpins que suisses mercredi en conférence de presse.

"Le sentiment qui prédomine, c'est notre grande joie de disputer ce match. Cela résume tout. Et on veut la montrer sur le terrain demain", a déclaré Zeidler, toujours aussi affable lorsqu'il s'adresse aux médias.

"Une grande équipe"

Le mentor du LS s'exprimait à côté de son capitaine Olivier Custodio, qui a également partagé son excitation à l'idée d'affronter la Viola, même si cette dernière traverse une crise profonde en Serie A.

"C'est une date que l'on avait cochée dans notre calendrier dès le tirage", a-t-il assuré. "C'est beau d'affronter un club avec un tel héritage, une grande équipe de l'histoire du championnat italien. On attend ce match avec impatience. On se réjouit d'être au stade demain dans un stade quasiment plein."

Lausanne disputera toutefois ce match de gala sans plusieurs joueurs. Le "surdoué" Gaoussou Diakité - dixit Peter Zeidler - a rejoint en début de semaine la sélection malienne avec laquelle il s'apprête à disputer la Coupe d'Afrique des nations au Maroc (21 décembre-18 janvier).

Sans Beloko ni Al Saad

Le staff lausannois doit également composer sans le milieu Nicky Beloko (cuisse) ni l'attaquant Muhannad Al Saad (pied), qui aurait pu être une option pour remplacer Diakité. Mais "il y a d'autres joueurs qui attendent ce moment pour s'illustrer", a souligné le coach du LS.

Ce dernier a été interrogé sur les derniers résultats de son équipe. Lausanne reste sur trois matches nuls et vierges contre Lugano et Bâle en Super League et face à Kuopio lors de la dernière journée de Conference League.

"Chez moi, le verre est toujours à moitié plein", a-t-il répondu en levant une bouteille d'eau bien remplie. Avant de plaisanter: "On n'a pas marqué, mais on n'a pas fait grève. La grève, c'est ailleurs." Une petite référence aux récentes mobilisations de la fonction publique à Lausanne.

"On n'est pas encore arrivé"

"Le plus important dans tout ça, c'est qu'on n'a pas encaissé de but. En Finlande, ce n'était pas un match grandiose de notre part, mais on n'a pas craqué en fin de match pour aller chercher ce point qui nous rapproche de la qualification", a poursuivi Zeidler.

Actuellement 16e de la phase de ligue, Lausanne est en effet pratiquement assuré de terminer parmi les 24 premiers et ainsi disputer un barrage d'accession aux 8es de finale en février.

"On n'est pas loin, mais on n'est pas encore arrivé", a tempéré l'ancien entraîneur de Saint-Gall. "Il peut toujours y avoir des surprises lors de la dernière journée. Mais on veut jouer en printemps en Europe. C'était notre rêve, c'est désormais notre objectif."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Grand Conseil approuve le budget 2026 de l'Etat de Vaud

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Le Canton de Vaud aura son budget pour 2026: ainsi en a décidé mercredi le Grand Conseil. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Canton de Vaud aura un budget pour 2026. Après six séances et plus de 36 heures de discussions, le Grand Conseil a approuvé mercredi après-midi le budget d'Etat pour l'an prochain. Aucun parti ne s'est montré enthousiaste et le vote final a été serré.

Une majorité qualifiée de 76 voix sur 150 était nécessaire. Aux alentours de 14h30, les parlementaires ont dit oui par 94 voix, contre 44 non et avec six abstentions. Il aura fallu un vote nominal pour récolter plus de 76 votes favorables (66 oui, 59 non et 19 abstentions au premier vote).

La plupart des refus sont venus des rangs de la gauche radicale et du PS, avec quelques petites voix contre aussi du côté des Vert-e-s et de l'UDC. Le PLR a finalement voté de manière compacte et d'ailleurs même l'UDC. Les Vert'libéraux ont dit oui à l'unanimité. Ensemble à Gauche & POP (EP) s'est, lui, opposé à l'unanimité au budget.

A l'issue de ces débats-marathon, le déficit budgétaire a pu être raboté de quelques millions de francs, mais dans l'ensemble peu de choses ont bougé. Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoyait un déficit de 331 millions de francs, lequel intégrait 305 millions de mesures d'économies.

Deux mesures controversées retirées

En revanche, la mesure la plus décriée du budget, la baisse de 0,7% du salaire des employés de l'Etat (décret sur la contribution de crise), avait été retirée vendredi par le Conseil d'Etat, soit l'équivalent de 24 millions de francs d'économies. Il avait également annoncé mettre entre parenthèses la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.

Les députés n'y sont donc pas revenus cette semaine. Ces deux mesures étaient vertement fustigées par les syndicats et étaient devenues le symbole de la colère des employés de la fonction publique défilant dans la rue.

S'agissant des 0,7%, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines. Le gouvernement a déjà évoqué le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles.

Aucun retour positif

Avant le vote final, chaque groupe parlementaire a pris la parole et c'est peu dire que les critiques ont fusé contre ce budget 2026. Il a été qualifié pêle-mêle de "mauvais", "improvisé", "déséquilibré", "en sursis", "pas idéal", "sans dialogue", "sans concertation".

Les mots les plus durs ont été exprimés par la gauche radicale, l'UDC et le PS. Tout en étant critiques aussi, les chefs de groupe PLR et Vert'libéraux, respectivement Nicolas Suter et Jerome De Benedictis, ont, eux, semblé vouloir lancer un appel à l'apaisement et à un vote de raison.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a appelé le législatif à "mettre l'accent sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise". Elle a plaidé pour le redressement financier "avec une vision commune même si le chemin est complexe", et un retour à l'équilibre à l'horizon 2030.

"Ce budget n'est pas une ligne d'arrivée, mais un premier pas", a-t-elle déclaré. Elle a promis une "méthode de concertation plus poussée et avec une temporalité plus longue", avec des discussions avec tous les milieux et partenaires concernés dès janvier prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Centre Vaud soutient l'UDC Jean-François Thuillard

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Le Centre Vaud soutient la candidature de l'UDC Jean-François Thuillard pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Réuni mardi soir en assemblée générale, le Centre Vaud a arrêté sa position en vue de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat du 8 mars. Il a décidé à l'unanimité de soutenir le candidat de l'Alliance vaudoise, l'UDC Jean-François Thuillard.

Alors que plus de 87% de ses membres étaient présents, le Centre, membre de l'Alliance vaudoise aux côtés du PLR et de l'UDC, a annoncé dans un communiqué soutenir "avec enthousiasme" et "sans aucune voix contraire" le candidat UDC qui se présente à la succession de la socialiste Rebecca Ruiz.

Député et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard a été le premier candidat à sortir du bois. Il a d'ores et déjà reçu le soutien du PLR. Le Parti socialiste a choisi pour sa part de présenter l'ancien conseiller national Roger Nordmann pour défendre le siège de sa camarade socialiste. La gauche radicale lance elle la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget vaudois: le Grand Conseil touche au but

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Le Grand Conseil vaudois a bouclé mardi le deuxième débat sur le budget 2026. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les contours du budget 2026 de l'Etat de Vaud se précisent. A l'issue d'une quatrième journée de discussions, le Grand Conseil est parvenu à boucler le deuxième débat.

Quelques points encore en suspens seront tranchés mercredi lors du troisième et ultime débat. Toute la question sera ensuite de savoir si, en vote final, le Grand Conseil adoptera ce projet de budget. Une majorité qualifiée, soit 76 voix sur 150, sera nécessaire.

Parmi les points qui nécessiteront encore un troisième débat, le Parlement devra valider son choix d'intégrer au budget une tranche de 62,5 millions de la BNS. Au vu des résultats récents de la banque nationale, cette part sera vraisemblablement versée, ont répété plusieurs députés.

Un troisième débat sera aussi nécessaire sur un amendement du Vert David Raedler. Sa proposition de taxer les véhicules les plus polluants (+10 mio de revenus supplémentaires) est passée sur le fil mardi, après avoir échoué la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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