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Suisse Romande

Ventes en ligne d'alcool et de tabac sans frein pour les mineurs

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Promotion santé Valais constate les carences des sites Intenret par rapport à la protection de la jeunesse en matière de vente d'alcool et de produits nicotinés. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le constat est sans appel: sur 132 achats-tests d'alcool, de produits nicotinés et de cannabis légal effectués en 2022 en ligne, un seul e-commerce a vérifié correctement l'âge du client. Une situation qui inquiète Promotion Santé Valais.

Face à la pandémie de Covid-19, Promotion santé Valais a mené l'an dernier son action d'achats-test sur le net. Il était en effet compliqué dans un contexte aussi flou de planifier à l'avance une opération dans les commerces sur le terrain, a expliqué jeudi à la presse réunie à Sion Sébastien Blanchard, responsable de projets à Promotion Santé Valais.

Même si en Suisse on estime que 10% de la population en général commande de l'alcool sur Internet et que les mineurs privilégient les achats spontanés en magasin, le e-commerce est en plein boom, "avec une croissance de près de 30% en trois ans", souligne Promotion santé Valais. L'organisme souhaite donc savoir comment ce type de plateformes se comportent face à des mineurs qui cherchent à acheter de l'alcool et des produits nicotinés.

"Un système est possible"

L'organisme a mené 32 achats-test d'alcool, 29 de cannabis légal et 71 de produits nicotinés, dont cigarettes, puff et snus. "Sur 132 tests, dont 100 menés en Suisse et 32 en France, en Belgique et au Canada, un seul e-commerce s'est assuré à 100% de l'âge du client", a révélé Sébastien Blanchard, visiblement déçu du résultat mais réjoui par le système mis en place par la plateforme en question.

Lors du processus d'achat sur cet e-commerce helvétique, le client doit introduire les chiffres mentionnés au dos de sa carte d'identité, chiffres parmi lesquels figure sa date de naissance. S'il s'agit d'un jeune de moins de 16 ans qui veut acheter du vin, de la bière ou du cidre, ou de moins de 18 ans qui convoite des spiritueux, des alcopops, des produits nicotinés ou du cannabis légal, la transaction sera bloquée.

"C'est la preuve qu'un système est possible. Il s'agit d'un outil peu intrusif, ultra-rapide et efficace", estime Sébastien Blanchard.

Basé sur la confiance

D'autres sites ont mis en place des filtres basés uniquement sur la confiance: une case "j'ai plus de 18 ans" à cocher ou non, un espace où indiquer sa date de naissance. Pour Promotion santé Valais, il est important que le jeune soit interpellé sur son âge dès son entrée sur la plateforme, car en bout de processus d'achat, une fois qu'il aura choisi ses produits et qu'il s'apprêtera à payer, il sera plus enclin à contourner les règles.

Dans le cas de figure où le mineur joue honnêtement le jeu, Promotion santé Valais a pu constater que 52% des sites de e-commerces suisses testés ont refusé de vendre des boissons alcoolisées aux jeunes de moins de 18 ans et qu'en ce qui concerne les produits nicotinés et le cannabis légal, ce sont respectivement 81% et 75% des commerces qui ont refusé la vente.

Les résultats des plateformes suisses sont meilleurs pour toutes les catégories de produits: alcool distillé (52% de réussite contre 44%) produits nicotinés (81%/71%), cannabis légal (75%/44%).

Appel aux politiques

"Les sites sur lesquels ont été effectués les achats-tests possèdent un siège social dans différents cantons ou différents pays et sont dès lors assujettis à différentes bases légales", rappelle Promotion santé Valais. "S'engager dans des démarches répressives est dès lors extrêmement compliqué, ce d'autant plus que les responsabilités sont diluées avec plusieurs intermédiaires qui se renvoient la balle; ce sont les politiques qui doivent maintenant empoigner le problème", estime Promotion santé Valais.

En 2023, l'organisme de prévention retournera sur le terrain en poursuivant sa campagne d'achats-tests interrompue en 2020; vingt communes seront sensibilisées. "D'ici 2025, conformément à la planification, nous aurons couvert entièrement le canton".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Plus de 135'000 signatures pour l'initiative anti-armes nucléaires

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Le comité d'initiative va remettre le 23 décembre plus de 135'000 signatures pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction contre les armes nucléaires (TIAN) (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'initiative pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) a abouti. Plus de 135'000 signatures seront remises le 23 décembre à la Chancellerie fédérale, a annoncé mercredi la Campagne pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).

L'initiative populaire, lancée en juillet 2024, a reçu "un large soutien dans toutes les régions du pays", a ajouté l'ONG à Genève, s'exprimant au nom de l'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires. La Suisse n'a aucune influence sur les politiques nucléaires des puissances dotées, mais elle serait "fortement" affectée par leurs conséquences, estime un membre du comité, Annette Willi.

Malgré une pression de la société civile et une demande du Parlement fédéral pour que la Suisse rejoigne le TIAN, le Conseil fédéral temporise depuis des années. Il met en avant des raisons de politique de sécurité, alors que les pays dotés de cet armement sont hostiles à l'accord.

"Il n'est pas acceptable que d'autres Etats dictent notre politique en matière d'armes nucléaires", insiste Mme Willi. Près d'une centaine de pays ont signé cet arrangement et 74 en sont Etats parties.

Celui-ci était entré en vigueur en 2021. Il interdit l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Mais aussi d'assister quiconque pour ces activités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA

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Victor Wembanyama va-t-il rejouer plus souvent à Paris dans le futur avec les Spurs? (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet NBA Europe. Elle a aussi rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant d'en voir les contours.

Dans une conférence de presse organisée en visioconférence, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis a aussi rappelé que le rôle de l'instance était "de permettre à chacun de trouver sa place dans cet écosystème".

L'arrivée de la NBA en Europe, via une possible compétition sous l'égide également de la FIBA à l'horizon 2027, intrigue autant qu'elle divise alors que la puissante ligue nord-américaine avait confirmé son intérêt en mars dernier.

En novembre, Paulius Motiejunas, le patron de l'Euroligue - compétition européenne rassemblant cette saison 20 équipes - a notamment qualifié dans la presse italienne le projet de "mauvaise nouvelle".

De son côté, Andreas Zagklis a à nouveau défendu le projet, estimant que "ce qui est en train d'être créé est beaucoup plus compatible avec le modèle sportif européen et les critères de la FIBA que ce que nous avons connu ces dernières années".

Validant "l'objectif réaliste" d'"octobre 2027" pour son lancement, il a ajouté l'importance d'un "événement qui nous permette de tout regrouper sous un même toit".

"Sous un même toit signifie sous le toit de la FIBA, mais cela ne veut pas dire que la FIBA contrôle tout", a-t-il précisé. La Fédération internationale n'oublie pas non plus "son rôle qui est de réunir tout le monde", alors que Zagklis a mentionné "de bons échanges avec l'ECA", la société organisatrice de l'Euroligue.

Il a aussi évoqué "plusieurs autres réunions" en 2026, notamment avec l'ECA. "Nous avons beaucoup de travail à effectuer pour dessiner cette nouvelle compétition", dans laquelle certaines équipes pourraient se qualifier via la Ligue des champions (BCL) mais aussi via un possible "tournoi de qualification" de fin de saison.

Egalement interrogé sur les aspects commerciaux, notamment les sponsors ou les droits TV, le secrétaire général de la FIBA a repoussé ce sujet "entre le début et le milieu de l'année 2026" estimant que la Fédération se concentrait "sur l'élaboration du projet et comment il pourrait avoir du sens pour l'écosystème tout entier".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le Léman Express va relier directement Annemasse à l'aéroport

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La nouvelle ligne L7 du Léman express reliera Annemasse à l'aéroport à partir du 14 décembre, sans passer par Cornavin grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageur. Elle a été inaugurée mardi. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Dès le 14 décembre, la nouvelle ligne L7 du Léman Express reliera Annemasse (F) à l'aéroport international de Genève sans passer par Cornavin, grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs. La ligne sera desservie une fois par jour et par sens.

Ce nouveau trajet réduit de 22 minutes le temps de parcours entre Annemasse et Genève-Aéroport, ont annoncé les CFF par communiqué mardi, jour de l'inauguration de la ligne. La réduction du temps de parcours se fait grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs, qui permet de ne pas passer par la gare Cornavin. Le tunnel était jusqu'alors utilisé uniquement pour le trafic de marchandises.

La première liaison partira d'Annemasse à 03h56 et la dernière de l'aéroport à 23h54. Elles permettront de prendre le premier vol du matin et d'arriver avec le dernier vol du soir, indique le communiqué.

La nouvelle ligne permettra aussi de soulager le service aux heures de pointe, en passant par les gares d'Annemasse, Chêne-Bourg, Genève-Eaux-Vives, Genève-Champel, Lancy-Bachet et Lancy-Pont-Rouge. Le Léman Express y passera quatre fois depuis Annemasse le matin et cinq fois depuis Lancy-Pont-Rouge le soir.

Parmi ces neuf liaisons, trois seront prolongées jusqu'à Vernier, sans changement et sans passer par Cornavin. Deux trains desserviront Vernier le matin, et un train partira de Vernier jusqu'à Annemasse le soir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Swiss Medical Network change son organisation

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La clinique de Genolier, dans le canton de Vaud, fait partie du Swiss Medical Network (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Swiss Medical Network, principale filiale dédiée à la santé de la société d'investissement Aevis Victoria, réorganise sa direction générale. Elle restructure en outre ses entités régionales, fait-elle savoir mardi.

A compter du 1er janvier, Vincent Michellod, actuel directeur de la clinique Générale-Beaulieu et de la région de Genève, intégrera la direction générale du groupe, informe Swiss Medical Network dans un communiqué.

Il rejoindra Dino Cauzza, directeur général, Pietro Fabrizio, directeur des finances et chef d'exploitation, ainsi qu'Oscar Matzinger, médecin-chef, au sein du comité opérationnel.

Par ailleurs, Esthelle le Gallic de Kerizouët, patronne de Viva Health, l'organisation faîtière qui promeut la mise en place d'un nouveau modèle de soins intégrés dans le Jura Bernois, deviendra membre de la direction générale élargie. Cette décision a été prise "en raison de la priorité nationale accordée aux régions de soins intégrés", est-il souligné.

Pour sa part, le secrétaire général de Swiss Medical Network, Nello Castelli, va quitter le groupe pour prendre la responsabilité des affaires publiques et devenir membre de la direction de Pharmasuisse, l'association suisse des pharmaciens.

Ses tâches seront reprises par Raymond Loretan, en concertation avec la direction, "afin d'assurer la continuité des relations institutionnelles et de la représentation du groupe." Depuis 2013, M. Castelli avait occupé divers postes au sein de la direction de Swiss Medical Network.

Vaud et Genève regroupés

En parallèle, Swiss Medical Network adapte la structure de ses régions, "afin de favoriser la cohérence stratégique et la proximité avec les acteurs locaux", est-il encore indiqué.

Les régions de Vaud et de Genève seront ainsi regroupées au sein d'une nouvelle entité, nommée région "Arc Lémanique". La direction de celle-ci sera confiée à Stanley Hautdidier, actuellement directeur général de la clinique de Genolier et de la région de Vaud.

La clinique Générale-Beaulieu connaîtra également un changement au sein de sa direction. La nomination d'un nouveau directeur sera soumise à l'examen du conseil d'administration de l'entreprise et annoncée prochainement.

Cette restructuration, approuvée par le conseil d'administration de Swiss Medical Network mardi, doit permettre "une meilleure coordination entre les régions, renforcer le pilotage opérationnel et médical et soutenir plus efficacement le développement de projets stratégiques au service des patients et des partenaires de soins".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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