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Suisse

Trop d'abeilles domestiques dans les villes suisses

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Une trop forte densité d'abeilles domestiques dans les villes est une menace pour les pollinisateurs sauvages et la biodiversité urbaine, selon une étude du WSL. (© Albert Krebs, entomologie/botanique, ETH Zurich)

Il y a trop d'abeilles domestiques dans les villes suisses. La densité actuelle de ruches pourrait nuire aux abeilles sauvages et menacer la biodiversité urbaine, selon une étude de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

L'apiculture est en plein essor dans les villes et l'augmentation incontrôlée des populations d'abeilles domestiques exerce une pression croissante sur les pollinisateurs sauvages. La biodiversité urbaine est ainsi menacée, indique lundi le WSL, qui estime que l'apiculture urbaine "nécessite une meilleure réglementation".

Les chercheurs ont comparé le nombre de ruches dans 14 villes suisses avec les quantités de plantes à fleurs dans les environs entre 2012 et 2018. Ils ont constaté que le nombre de ruchers avait presque triplé au cours de cette période, passant de 3139 à 9370, et que l'offre en ressources florales est insuffisante pour couvrir les besoins des abeilles.

Densité de ruches trop élevée

"Le message clé de nos résultats est que les espaces verts urbains ne peuvent pas absorber la densité actuelle de ruches", souligne Joan Casanelles Abella, un des auteurs de l'étude. Ces résultats confirment une tendance similaire observée dans d'autres villes européennes telles que Paris, Berlin et Londres.

"Lorsqu'on dépasse la capacité de charge d'un système, on épuise automatiquement toutes ses ressources. Les autres organismes qui dépendent de ces mêmes ressources en souffrent à leur tour", explique le biologiste. La pénurie touche donc aussi les abeilles sauvages et tous les insectes qui se nourrissent des mêmes plantes.

Sur les 600 espèces d'abeilles sauvages de Suisse, environ 45% sont considérées comme menacées. Les villes peuvent abriter une diversité étonnamment élevée d'espèces d'abeilles sauvages, 164 dans le cas de Zurich, selon une autre étude du WSL.

Selon une étude scientifique britannique, 7,5 ruches par km2 d'espace vert est une limite appropriée pour une densité de ruches durable. En Suisse, cette valeur est observée en milieu rural, mais elle est fréquemment dépassée en ville.

"Trouver une stratégie intelligente"

Il n'y a actuellement aucune réglementation fixant l'emplacement des ruches et les distances entre elles. "Nous devons trouver une stratégie intelligente pour contrôler la densité des ruches, comme on le fait avec d'autres animaux de rente, sans pour autant nuire à la bonne volonté du public", estime Joan Casanelles Abella.

Selon lui, une des approches possibles serait d'instaurer des distances minimales obligatoires entre les colonies d'abeilles. Il faudrait aussi définir des zones présentant une grande valeur pour les abeilles sauvages dans une ville et mieux surveiller les ressources florales disponibles en utilisant des cartes de biodiversité.

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Genève

Le traditionnel cortège du Picoulet a réuni un millier de jeunes

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Le Picoulet s'est déroulé vendredi matin dans une ambiance bon enfant (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un millier de jeunes, selon la police genevoise, ont participé vendredi matin au traditionnel cortège de l'Escalade des élèves du secondaire II. Moins dense que les années précédentes, ce joyeux défilé ponctué de batailles de mousse à raser a paradé dans une ambiance bon enfant.

La manifestation s'est déroulée sans débordement, a indiqué Alexandre Brahier, porte-parole de la police. Quelques pétards ont toutefois été tirés dans le cortège et deux personnes alcoolisées ont dû été prises en charge. Parti du CEC André-Chavanne, le défilé qui a été rejoint par les élèves d'autres établissements s'est rendu jusqu'aux Bastions.

Les jeunes, déguisés pour l'occasion, suivaient en dansant des vélos-cargos musicaux. Les jets de farine et autres batailles de mousse à raser ont laissé quelques traces au centre-ville, rapidement effacées par un ballet bien rodé de balayeuses. Le Picoulet s'est terminé à la mi-journée au parc des Bastions.

Les précédentes éditions du Picoulet attiraient en général près de 2'500 jeunes. La pluie qui tombait vendredi matin a vraisemblablement freiné les ardeurs cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les propriétaires devront participer à un fonds solidaire

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La Suisse est touchée par de multiples petits séismes. La loi concernera des événements qui arrivent tous les 500 ans (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En cas de grave séisme, les propriétaires devront participer à la couverture des dommages. Le Conseil fédéral a mis en consultation vendredi un système de financement solidaire.

Le Conseil fédéral répond à une demande du Parlement qui demande à la Confédération d'agir, car la protection contre les séismes est en principe du ressort des cantons. Le nouvel article de la Constitution confère à la Confédération la compétence de légiférer à l'échelle nationale et de prélever une contribution auprès des propriétaires.

Le projet prévoit que l'ensemble des propriétaires contribuent à couvrir les dommages à hauteur de 0,7% au maximum de la somme assurée des bâtiments. En l’état actuel, si un tremblement de terre de magnitude élevée devait se produire, quelque 22 milliards de francs seraient ainsi à disposition pour couvrir les dommages.

Ce chiffre correspond au montant des dommages attendu dans le cas d’un séisme présentant une période de retour de 500 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Cinq nouveaux loups tués en Valais depuis jeudi

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Pour l'aider dans sa chasse au loup, le canton du Valais fait appel à des chasseurs qui ont dû suivre une formation spécifique (image d'illustration). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Dix loups ont été abattus en Valais depuis le 1er décembre, date du premier jour de chasse autorisé dans le cadre de la "régulation proactive" du prédateur organisée par le canton. Celui-ci a une trentaine d'individus dans le viseur.

Cinq bêtes supplémentaires ont été tuées depuis jeudi, indique le canton sur sa page internet dédiée. Trois d'entre elles faisaient partie de la meute du val d'Hérens: il s'agit d'un loup adulte abattu par un chasseur disposant d'une autorisation et de deux jeunes par des garde-faune.

Un jeune loup de la meute de Nanz et un autre de la meute d'Augstbord ont aussi été abattus, tous les deux par des garde-faune. Cinq autres bêtes, dont une adulte, avaient été tuées entre le 1er et le 5 décembre.

Deux mois pour tuer 34 loups

Le Conseil fédéral a mis en vigueur le 1er novembre, pour une durée limitée, la première partie de la modification de la loi sur la chasse et a adapté l'ordonnance en conséquence. Les cantons ont ainsi la possibilité de déjà procéder à des "tirs préventifs de régulation" en décembre et janvier, s'ils obtiennent l'assentiment de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Le Valais a obtenu le droit de tuer durant ces deux mois plus de la moitié des treize meutes évoluant sur son territoire, soit environ 34 loups sur une centaine d'individus. Il a dans le viseur les meutes de Nanz, Augstbord, Hérens-Mandelon, Le Fou-Isérables, Les Toules, Les Hauts-Forts et du Chablais.

Le canton avait estimé en novembre que l'opération serait un "grand succès", s'il parvient à supprimer "entre 10 et 15" loups durant les deux prochains mois. Pour l'aider dans sa tâche, le canton fait appel à des chasseurs qui ont dû suivre une formation spécifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Commerces lausannois: personnel de vente trop exposé au froid

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Avec l'arrivée de l'hiver, l'Inspection du Travail Lausanne (ITL) a mené une campagne de contrôle de température dans les commerces lausannois (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sur une trentaine de commerces contrôlés à Lausanne, la moitié a révélé des températures intérieures en dessous des normes, soit entre 13,9 et 17,9 degrés. La température des locaux devrait plutôt se situer entre 18 et 21 degrés, rappelle l'Inspection du travail Lausanne (ITL).

Avec l'arrivée de l'hiver, l'ITL a mené une campagne de contrôle de température dans les commerces lausannois. Elle portait une attention particulière aux enseignes qui laissent leurs portes ouvertes en permanence, a expliqué vendredi la Ville dans un communiqué.

"De nombreux magasins laissent leurs portes d'entrée ouverte en permanence pour inviter la clientèle à entrer. Ce procédé pose particulièrement problème en hiver parce qu'il expose le personnel de vente aux températures froides ou aux courants d'air", explique Laurent Mettraux, chef de l'ITL, cité dans le communiqué.

Dans d'autres cas, les portes étaient maintenues ouvertes en raison d'un chauffage excessif, de dysfonctionnements de la ventilation ou à cause des portes automatiques, ajoute-t-il.

Moins de 15 degrés = non chauffé

Dans ce contexte, l'Inspection du travail a contrôlé du 20 au 30 novembre dernier près d'une trentaine de commerces lausannois. Au total, 14 entreprises ont fait l'objet d'un avertissement en raison de températures mesurées entre 13,9 et 17,9 degrés et de zones de travail exposées aux courants d'air.

"Pour une activité de travail debout, comme celle que l’on rencontre dans les commerces, la température des locaux devrait se situer entre 18 et 21 degrés", souligne M. Mettraux. "En dessous de 15 degrés, les locaux sont considérés comme non chauffés au sens de la loi et des mesures de protection spécifiques doivent être prises".

La Ville précise que les personnes rencontrées sur place ont été informées sur la nécessité de maintenir un climat des locaux qui ne porte pas préjudice à la santé du personnel. L'ITL a aussi rappelé que l'ouverture régulière des portes et fenêtres durant 5 à 10 minutes suffit à renouveler l'air et que les surfaces vitrées ne doivent pas être occultées afin de permettre la vue sur l’extérieur depuis les postes de travail.

L'ITL renforcera en décembre les contrôles relatifs à la protection de la santé des personnes et au climat des locaux, indique-t-elle encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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