Rejoignez-nous

Suisse

Un congé payé de 14 semaines pour les parents d'un malade

Publié

,

le

Les personnes qui soignent un proche devraient pouvoir prendre jusqu'à 10 jours de congé payé par an (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les parents auront droit à un congé payé de 14 semaines pour s'occuper d'un enfant gravement malade. Un employé pourra s'absenter pour soigner un membre de sa famille. Le Conseil fédéral a transmis mercredi son message sur les proches aidants au Parlement.

A l'heure actuelle, environ deux tiers des entreprises accordent des congés à leurs employés, en partie rémunérés, en cas d’absence de courte durée pour prodiguer des soins à un parent ou un proche. La nouvelle loi permettra d'octroyer des conditions identiques à tous.

Les parents, dont l'enfant est gravement malade ou accidenté, n’ont actuellement pas d’autre option que de demander un congé non payé, se mettre en arrêt maladie ou arrêter de travailler un certain temps. Chaque année, environ 4500 familles sont concernées. La nouvelle loi doit permettre aux proches aidants de rester professionnellement actifs et lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée.

Le projet du Conseil fédéral prévoit un congé de 14 semaines au plus, devant être pris en l’espace de 18 mois et indemnisé par une allocation de prise en charge. Cette allocation sera intégrée au régime des allocations pour perte de gain. Son coût est estimé à 74 millions de francs. Le taux actuel de cotisation de 0,45% ne devrait pas être modifié.

Définition élargie

Le Conseil fédéral veut aussi inscrire dans le code des obligations le droit à un congé payé pour la prise en charge des soins d’un membre de la famille ou d'un partenaire. Ce congé ne devra toutefois pas dépasser trois jours par cas et dix jours par année.

Le gouvernement a apporté cette précision suite à la procédure de consultation, alors qu'il ne prévoyait pas de limite ou de plafond annuel dans le projet initial. Les coûts de cette mesure sont estimés entre 90 et 150 millions de francs par an. Le Conseil fédéral a aussi accepté de donner plus de flexibilité aux proches aidants en proposant que les congés puissent aussi être pris sous forme de journées.

La définition des proches a également été revue. Le gouvernement a limité le congé aux membres de la famille et au partenaire avec lequel l’employé fait ménage commun. En outre, la définition d’atteinte à la santé a été précisée. Elle ne se limite plus aux cas de maladie ou d’accident, mais couvre également les situations de handicap.

Allocation versée

Le versement de l’allocation pour impotent et du supplément pour soins intenses de l’AI à un enfant ne sera plus supprimé dès lors que l'enfant est à l'hôpital. Mais il le sera dès que l'hospitalisation de l'enfant dépasse un mois. Cette mesure coûtera 2,5 millions de francs par année pour l'AI. Elle permet d'améliorer la situation des parents d'enfants handicapés qui pourront accompagner leurs enfants à l'hôpital.

La nouvelle loi prévoit d’étendre le droit aux bonifications pour tâches d’assistance dans l’AVS. Le critère sera élargi pour inclure les personnes avec une allocation pour impotence faible. Il en coûtera 1 million de francs supplémentaire à l'AI par année. Le droit aux bonifications sera aussi étendu aux concubins.

 

(KEYSTONE-ATS)

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Selon la patronne d'UBS Suisse, il restera 190 succursales en 2026

Publié

le

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées et d'ici 2026, il restera environ 190 agences UBS en Suisse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, s'attend à avoir environ 190 succursales à la fin de l'intégration de Credit Suisse, soit à l'horizon 2026. Après avoir repris Credit Suisse, la banque aux trois clés doit maîtriser les coûts de ses activités locales.

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.

Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.

Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.

Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.

Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Culture

Le National valide le budget culturel, à quelques exceptions près

Publié

le

Les commissions ont souligné la présence "problématique" d'une antenne de Pro Helvetia en Russie. Ci-dessus, la rapporteuse de commission Regina Durrer (C/NW). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La culture doit disposer d'une enveloppe de près d'un milliard de francs pour son budget 2025-2028. Après le Conseil des Etats, le National a validé cette enveloppe, mais a décidé de couper dans le budget de Pro Helvetia.

Le gouvernement propose de libérer 987,9 millions de francs pour les quatre prochaines années. Quelque 210 millions sont dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse.

Les autres crédits vont à la conservation des monuments (126 millions), aux langues (80 millions), au transfert des biens culturels (3 millions). Ces budgets n'ont pas été contestés.

Le Conseil national a en revanche décidé de couper dans le fonds prévu de 187 millions pour Pro Helvetia. Il a procédé à une ponction de 6,5 millions dans les activités à l'étranger de la fondation, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie.

Les députés ont en outre suivi les sénateurs sur la rallonge de 2 millions aux 159 millions prévus pour l'encouragement de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Plus d'argent demandé pour la protection des moutons

Publié

le

Le canton du Valais a alloué un montant d’un million de francs aux mesures de protection des troupeaux contre le loup pour 2023 mais ce fonds est épuisé (image symbolique). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le parlement valaisan souhaite que le canton honore ses promesses de paiements aux exploitations qui protègent leurs troupeaux de moutons contre le loup même si le budget alloué est épuisé. Le texte a été transmis au Conseil d'Etat pour réponse.

Le canton du Valais a alloué un montant d’un million de francs aux mesures de protection des troupeaux pour 2023. Or ces fonds s’avèrent insuffisants, et différentes exploitations relèvent que les mesures ne sont pas payées dans leur intégralité, affirme l'UDC haut-valaisanne. La formation demande que tous les coûts liés à ces mesures soient payés pour 2023 et que le budget 2024 soit adapté en conséquence.

"Il ne se peut pas qu'à chaque fois qu'un budget soit déficitaire, le parlement veuille le compenser par un postulat. Nous demandons à l'UDC de retirer le postulat et de le traiter par des propositions d'amendements dans le budget futur", a fait valoir le Centre.

Il s'agit d'honorer ce qui a été promis, a répondu l'UDC du Valais romand qui invite aussi le Conseil d'Etat à détailler "où ce million a été distribué". Les postulants ont été suivis par 100 voix contre 29.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Intrigues au TPF: la récusation de la Cour d'appel est confirmée

Publié

le

La décision du Tribunal fédéral s'inscrit dans le cadre des intrigues qui ont secoué le Tribunal pénal fédéral il y a quelques années (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Tribunal fédéral confirme la récusation de la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral réclamée par la juge Andrea Blum. En revanche, il rejette la demande de cette dernière tendant à étendre cette mesure à la Cour des plaintes.

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours d'Andrea Blum contre la décision de la Cour d'appel extraordinaire composée de trois juges cantonaux. A fin novembre 2023, cette instance ad hoc a ordonné aux 14 juges ordinaires et suppléants de la Cour d'appel de se récuser. Elle a refusé en revanche d'étendre la mesure à 7 magistrats de la Cour des plaintes et aux greffiers des deux chambres.

Pour le Tribunal fédéral, il ne se justifie pas d'aller plus loin. Andrea Blum n'est pas parvenue à établir une perméabilité suffisante entre les deux cours pour motiver une extension de la récusation.

Cette décision s'inscrit dans le cadre du conflit opposant la juge Blum, aujourd'hui vice-présidente de la Cour d'appel, à la Commission administrative du Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Valorisez votre originalité et la suite va largement surpasser vos espérances… Ne vous laissez pas influencer par des idées reçues paralysantes.

Les Sujets à la Une

X