Suisse
Une nouvelle fonte record des glaciers menace en Suisse
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L'année 2023 s'annonce à nouveau mauvaise pour les glaciers suisses, le manteau neigeux les recouvrant étant inférieur d'environ 30% à la moyenne des 10 dernières années. Une nouvelle fonte record des glaciers menace.
Comme tous les ans en avril, lorsque le manteau neigeux atteint son maximum, Matthias Huss, le responsable du Réseau suisse de relevés glaciologiques (GLAMOS) et son équipe, ont procédé à une campagne de mesures sur une quinzaine de glaciers suisses. La situation est à critique pour la deuxième année consécutive, a rappelé l'expert dans les colonnes du journal alémanique Sonntags-Zeitung.
Cette année, pour la première fois, l'équipe Glamos a effectué des mesures à plus de 4000 mètres d'altitude au Strahlhorn, en Valais. Sur la surface lisse de la glace, la neige n'a pas pu se lier: les vents à ces altitudes l'ont balayée, détaille M. Huss. Sur le Jungfraujoch, fin mars 2023, il y avait encore moins de neige qu'en 2022 aux mêmes endroits.
En 2023, M. Huss s'attend à devoir arrêter les mesures sur le St. Annafirm au-dessus d'Andermatt (UR), en raison d'un effondrement. L'expert ne pense pas que les petits glaciers puissent encore être sauvés.
Mauvaises perspectives
"Cette année les conditions sont assez similaires à l'année 2022 qui avait des pertes de glace record. On a encore une fois très peu de neige", a expliqué par ailleurs le glaciologue dans un entretien à l'AFP. "Ce n'est pas dans toutes les régions que c'est aussi dramatique qu'en 2022, mais on est quand même fortement sous la moyenne", a-t-il dit.
Si les quantités de neige recouvrant les glaciers suisses ont atteint cette année un niveau environ 30% inférieur à la moyenne des dernières 10 années, "il y a même des régions avec un déficit allant jusqu'à 50%", a indiqué M. Huss.
"Cela nous dit que les préconditions pour l'été à venir sont mauvaises pour le moment. Mais on ne peut pas dire si on aura de nouveau des records de fonte durant le prochain été", a-t-il décrypté. Tout dépendra des températures à venir.
Le manteau neigeux est doublement important pour les glaciers car la neige permet à la fois de les "nourrir" et leur offre une couche protectrice en été.
Pour la première fois cette année, des mesures du manteau neigeux ont été effectuées sur un glacier situé à environ 4100 mètres d'altitude. "On avait une épaisseur de neige de 0 cm. Il n'y avait vraiment rien du tout. C'était surprenant", a observé M. Huss. La situation est "grave pour les glaciers quand, même à 4000 m, il n'y a pas de neige vers la fin de l'hiver".
"Situation très spéciale"
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, les huit dernières années ont été les plus chaudes observées et la température moyenne de la planète en 2022 était supérieure de 1,15°C à celle de l'époque préindustrielle (1850-1900).
Dans les Alpes, les glaciers ont battu des records de fonte en raison d'une combinaison de faible enneigement hivernal, de l'arrivée de poussière saharienne en mars 2022 et de vagues de chaleur entre mai et début septembre.
En Suisse, la situation était particulièrement dramatique, les glaciers ayant perdu 6% de leur volume de glace entre 2021 et 2022, contre un tiers entre 2001 et 2022.
M. Huss est frappé par la rapidité avec laquelle le volume des glaciers diminue d'année en année. "2022 était un record absolu. Et ce qui me frappe c'est que maintenant, à la fin de l'hiver, on a encore une fois une situation qui est très spéciale".
Eliminer le CO2
Selon l'OMM, la fonte des glaciers ne peut être stoppée à moins de créer un moyen d'éliminer le CO2 de l'atmosphère.
La disparition des glaciers est un "symbole du changement climatique", a fait valoir M. Huss, mais leur disparition aura également de multiples effets sur les populations à court terme, en termes notamment de tourisme et de dangers naturels, mais également à plus long terme, car ils alimentent les fleuves et les barrages hydroélectriques.
Une partie importante de l'eau qui alimente le Rhône et le Rhin dans un été chaud et sec provient ainsi des glaciers alpins, permettant à la population de mieux affronter les sécheresses estivales.
Mais M. Huss veut garder espoir. "Si on arrive à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ou 2°C, on peut encore sauver environ un tiers du volume des glaciers Alpins".
"Par contre si le changement climatique dépasse les quatre degrés, il y aura une perte presque totale des glaciers vers 2100", a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Budget: le Conseil des Etats s'oppose aux coupes dans les ONG
Les ONG de la Genève internationale doivent pouvoir bénéficier de suffisamment de fonds. Le Conseil des Etats a refusé mercredi de tailler drastiquement dans le financement prévu pour ces organisations dans le budget 2026.
Il s'est ainsi opposé à la coupe de près de 30 millions prévu par le National. Le budget passerait dans ce cas de 305,6 millions à 277,4 millions.
Le Conseil des Etats a opté pour un compromis proposé par Pascal Broulis (PLR/VD): 300 millions doivent être prévus pour les organisations multilatérales. "Il en va de la crédibilité de la Suisse", a-t-il déclaré. La coupe de 10% voulue par le National entraînerait des restructurations, selon lui.
Le CICR, le Programme alimentaire mondial et l'Unicef comptent parmi les 24 organisations qui bénéficient de ces fonds. Baptiste Hurni (PS/NE) voulait maintenir le montant prévu par le Conseil fédéral. Il n'a pas été suivi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Moins facilement contourner les obligations militaires en Suisse
Les doubles nationaux doivent moins facilement pouvoir contourner les obligations militaires suisses. Le National a adopté mercredi, dans une version amendée, une motion du Conseil des Etats en ce sens. Ce dernier devra se prononcer à nouveau.
Dans son texte, le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE) ciblait les Franco-suisses, en demandant qu'il ne leur soit plus possible de se soustraire à leurs obligations militaires en Suisse en participant à la "Journée défense et citoyenneté" en France. La Chambre du peuple est allée plus loin: tous les doubles nationaux suisses ne doivent plus pouvoir remplacer le service militaire en Suisse par un "pseudo-service" dans le deuxième pays d'origine.
Ainsi, pour être reconnu, le service militaire accompli par les doubles nationaux suisses à l'étranger doit être comparable à celui effectué en Suisse. Dans le cas contraire, les personnes concernées doivent payer l'intégralité de la taxe d'exemption de l'obligation de servir en Suisse.
Cette demande correspond à celle d'une motion de Stefanie Heimgartner (UDC/AG), encore pendante au National.
Nombre négligeable
Le Conseil fédéral était opposé au texte. Seul le nombre de conscrits "perdus" en France a une influence sur les effectifs de l'armée helvétique, a indiqué le ministre de la défense Martin Pfister. En moyenne, au cours des dix dernières années, 731 personnes concernées n'ont pas été incorporées par an en Suisse.
C'est pourquoi le gouvernement s'est dit disposé à entamer des négociations avec la France. Mais il refusait de revoir les dispositions pour les sept pays avec lesquels la Suisse a des accords en la matière. Cela créerait de l'insécurité juridique à long terme, a estimé M. Pfister.
Et de relever que le nombre de personnes concernées dans les autres pays que la France est tellement négligeable qu'entamer des négociations nuirait à la réputation de la Suisse. Sans succès. Au vote, la motion a été adoptée par 147 voix contre 25. Les oppositions sont venues des Vert-e-s. Une douzaine de socialistes se sont abstenus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Voitures neuves: les hybrides rechargeables continuent de séduire
En novembre, le nombre de voitures de tourisme mises en circulation est resté pratiquement stable sur un an, selon la statistique officielle de la Confédération. Les hybrides rechargeables et les véhicules électriques ont toujours la cote auprès des Suisses.
Au total, 25'216 véhicules à moteur ont été mis en circulation en Suisse en novembre 2025, ce qui représente une petite progression de 1% sur un an, rapporte mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé mensuel.
Par catégorie, 19'587 voitures de tourisme ont rejoint les routes helvétiques le mois dernier, soit un léger recul de 1% par rapport à novembre 2024. Dans le détail, le nombre de nouveaux véhicules à essence sur le marché a diminué de 10%, les moteurs diesel de 18% et les hybrides normales de 8%. En revanche, les hybrides rechargeables ont bondi de 35% et les voitures électriques ont progressé de 15%.
Entre janvier et novembre 2025, les nouvelles immatriculations pour les voitures de tourisme affichent également une diminution, de 2%. Les véhicules à essence ont reculé de 19% et les moteurs diesel de 27%. A l'opposé, les hybrides normales ont connu une hausse de 4%, les hybrides rechargeables de 26% et les voitures électriques de 15%.
A noter également que les motocycles perdent de la vitesse: les nouvelles mises en circulation s'inscrivent en baisse de 5% en novembre. Au total, 1649 deux-roues ont trouvé preneurs ce mois-là.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Plus de 135'000 signatures pour l'initiative anti-armes nucléaires
L'initiative pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) a abouti. Plus de 135'000 signatures seront remises le 23 décembre à la Chancellerie fédérale, a annoncé mercredi la Campagne pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).
L'initiative populaire, lancée en juillet 2024, a reçu "un large soutien dans toutes les régions du pays", a ajouté l'ONG à Genève, s'exprimant au nom de l'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires. La Suisse n'a aucune influence sur les politiques nucléaires des puissances dotées, mais elle serait "fortement" affectée par leurs conséquences, estime un membre du comité, Annette Willi.
Malgré une pression de la société civile et une demande du Parlement fédéral pour que la Suisse rejoigne le TIAN, le Conseil fédéral temporise depuis des années. Il met en avant des raisons de politique de sécurité, alors que les pays dotés de cet armement sont hostiles à l'accord.
"Il n'est pas acceptable que d'autres Etats dictent notre politique en matière d'armes nucléaires", insiste Mme Willi. Près d'une centaine de pays ont signé cet arrangement et 74 en sont Etats parties.
Celui-ci était entré en vigueur en 2021. Il interdit l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Mais aussi d'assister quiconque pour ces activités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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