Suisse
Une politique agricole pour répondre aux consommateurs
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La réforme devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2022. Elle jongle avec les attentes de la société et celles des exploitants dont les intérêts ne sont pas toujours identiques.
Les premiers attendent des produits régionaux, de qualité, diversifiés et à des prix bas. Ils ont aussi un oeil sur l'impact environnemental et sur les pesticides. Plusieurs initiatives ont été lancées en ce sens.
Les agriculteurs souhaitent pour leur part avoir affaire à des consommateurs cohérents, qui ne font pas de tourisme d'achat. Ils veulent offrir des produits sains et obtenir un paiement juste. Ils demandent que leur travail soit plus valorisé et aimeraient moins de charge administrative.
Empreinte écologique
L'élément central de la politique agricole dès 2022 (PA22+) vise une réduction de l'empreinte écologique de l'agriculture. Le projet répond ainsi à la demande des consommateurs.
L'utilisation des engrais et des pesticides sera réduite et la production de gaz à effet de serre diminuera. La réforme prévoit des mesures concrètes et crédibles comme alternatives à l'initiative pour une eau potable propre.
Il s'agit de réduire les apports de produits phytosanitaires et d'éléments fertilisants dans les écosystèmes. La quantité maximale d'engrais de ferme pouvant être épandue par hectare sera abaissée de 3 à 2,5%, a précisé le ministre. Afin d'atteindre les objectifs écologiques, le choix des produits autorisés sera restreint, les exigences pour réduire les émissions dans les cours d'eau et les biotopes seront renforcées.
Moins d'azote et de phosphore
Guy Parmelin exige également des exploitants qu'ils diminuent les pertes d'azote et de phosphore. La nouvelle politique prévoit un abaissement de 10% d'ici 2025 et de 20% d'ici 2030.
Le Parlement pourra parallèlement examiner l'initiative de la commission de l'économie du Conseil des Etats qui vise à réduire les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires de 50% d'ici 2027. Ce but est soutenu par le gouvernement.
Si les dispositifs mis en place ne permettent pas d'atteindre les objectifs visés, la Confédération prendra des mesures supplémentaires en 2025. Des mesures propres aux régions pourront être mises en place de manière ciblée.
Biodiversité
L'obtention de paiements directs sera liée à un niveau écologique plus important. Les surfaces de promotion de la biodiversité seront étendues à 3,5% des terres assolées. Leur mise en place fait partie des prestations écologiques requises.
Les pratiques particulières en faveur de la biodiversité et encore plus respectueuses de l'environnement seront encouragées grâce aux paiements directs. Avant de traverser un champ avec des machines lourdes, les agriculteurs devront prouver que leur action ne contribue pas au compactage du sol.
L'alimentation biphase des porcs sera exigée dans le cadre des prestations écologiques requises. Celles-ci sont obligatoires pour l'obtention de paiements directs.
Innovation
Les agriculteurs qui investissent dans des technologies innovantes pour réduire leur impact écologique pourront bénéficier d'aides financières. Et M. Parmelin de citer l'acquisition de tracteurs électriques ou de machines agricoles pilotées par GPS. Les investissements dans la santé et le bien-être de leurs animaux seront aussi récompensés.
Les programmes de sortie en plein air ou la stabulation respectueuse seront renforcés. La sélection animale sur la base de la santé et du bien-être des bêtes sera encouragée ainsi que le développement de réseaux de compétence et d'innovation. La manne fédérale sera aussi attribuée aux exploitants qui acquièrent des immeubles agricoles.
Tous ces éléments permettront aux exploitants de mieux se placer sur le marché. Ils pourront se démarquer de la concurrence au moyen de critères de qualité. Grâce à des labels, les agriculteurs pourront vendre une prestation écologique. Les clients sont prêts à payer plus cher pour ces produits, ce qui améliore aussi le salaire des paysans.
Afin de prétendre aux paiements directs, les futurs agriculteurs devront obligatoirement obtenir un certificat fédéral de capacité et suivre trois modules d'économie d'entreprise.
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord
Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.
Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.
Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.
Une CCT pour 80'000 travailleurs
La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.
Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.
Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.
L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.
Plainte pas retirée
Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.
Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.
A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.
Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.
"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.
"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.
Compensations
Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.
Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).
S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.
Stop à la grève?
"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".
Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.
Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)
"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.
Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.
L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.
"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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