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Suisse

Votations fédérales : un double oui se profile le 19 mai

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L'UDC, à l'origine du référendum avec les milieux du tir, sur la révision de la loi sur les armes a encore du pain sur la planche si elle veut convaincre le peuple d'ici le 19 mai. (©KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Un double oui se profile le 19 mai, selon le premier sondage gfs.bern, confirmant les chiffres de Tamedia. La réforme fiscale pour les entreprises liée au financement de l'AVS obtient une faible majorité alors que la révision sur les armes est clairement acceptée.

Fin mars, 54% des personnes interrogées étaient absolument ou plutôt pour la réforme fiscale et le financement de l'AVS (RFFA). En revanche, 37% l'auraient rejetée et 9% étaient encore indécis. Malgré les 17 points d'écart qui séparent le oui du non, la majorité qui se dessine est encore instable, note l'institut gfs.bern dans son rapport publié vendredi.

Tant la gauche que la droite critiquent le texte et les sans-partis tendent vers le oui à une très mince majorité (50%), une part importante (39%) se montrant critique envers le gouvernement. Les électeurs du PLR et du PDC sont les plus favorables au projet, l'UDC est contre à 55% et la gauche est divisée malgré les mots d'ordre des partis.

Le poids des arguments du non

Les classes de revenu plus élevées et les électeurs des villes tendent plutôt vers le oui. C'est surtout l'amélioration de la sécurité des rentes qui fait mouche, tandis que le risque de délocalisation des entreprises ou la crainte d'être mis sur une liste noire en cas de non sont des arguments qui ne convainquent pas majoritairement.

Le camp du non peut quant à lui compter sur trois arguments de poids: le fait d'avoir regroupé deux sujets différents dans un seul paquet, la menace de pertes fiscales et l'idée d'empêcher une véritable réforme de l'AVS.

En conclusion, le oui dispose pour le moment d'une majorité fragile, sachant que les arguments contre cette réforme globale parlent autant à l'électorat de gauche et de droite. La campagne de ces prochaines semaines sera donc décisive, écrit l'institut de sondage.

Opinions faites sur les armes

Pour la révision sur les armes, deux tiers des électeurs interrogés prévoient de voter "certainement" ou "plutôt certainement" pour le texte. Environ un tiers des votants (33%) se dit opposé. Les opinions sur le sujet apparaissent déjà bien faites, seulement 1% des sondés étant indécis.

Les personnes plus âgées, mieux formées ou résidant en ville sont plus favorables à la loi. Au niveau des partis, seule l'UDC se bat contre tous. Trois quarts de ses partisans sont contre le texte. Dans tous les autres partis, une nette majorité se profile pour le durcissement de la loi sur les armes.

Pour la majorité, la protection de vies humaines est plus importante que la liberté de porter des armes. Et les nouvelles directives de l'Union européenne n'ont pas d'impacts négatifs pour les tireurs. Actuellement, aucun des arguments des opposants comme le caractère "antisuisse" des nouvelles directives, ne récolte de majorité.

La formation de l'opinion est relativement claire sur ce sujet. Une évolution des intentions de vote, notamment parmi les votants non affiliés à un parti, peut encore modifier le nombre de oui vers le haut ou le bas, mais les rapports majoritaires ne devraient pas se renverser, selon gfs.bern.

Sondage Tamedia légèrement différent

Un sondage de Tamedia publié la semaine passée indiquait également un double oui du peuple le 19 mai, mais dans des proportions quelque peu différentes. Pour la réforme fiscale et le financement de l'AVS, les Suisses se prononçaient à 62% pour et 30% contre. Le sort de la réforme de la loi sur les armes était plus indécis, 53% des sondés penchant pour le oui et 46% pour le non.

Le sondage gfs.bern, commandé par la SSR, a été réalisé entre le 25 mars et le 4 avril auprès de 5924 citoyens dans toute la Suisse. La marge d'erreur est de +/- 2,9 points de pourcentage.

KEYSTONE-ATS

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Football

SL: Henchoz veut allier "constance" et "fraîcheur" avec le LS

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Stéphane Henchoz, directeur sportif du Lausanne-Sport, souhaite que son équipe soit plus "constante" dans cette 2e partie de saison. (Archives) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le LS peut être satisfait de sa première moitié de saison, lui qui s'est assuré un printemps européen. Son directeur sportif Stéphane Henchoz dresse le bilan avant la trêve.

À peine sorti du terrain dimanche, le Fribourgeois évacue d'entrée tout commentaire sur la défaite du jour. En revanche, il aligne les explications sur la performance d'ensemble de l'équipe après 33 matches.

Car au-delà de l'échec contre Lucerne, l'absence de certains cadres offensifs permet en partie d'expliquer qu'un but seulement ait été marqué par le LS lors des cinq dernières rencontres. Mais pas seulement: "Les milieux Beloko, Al Saad, Soppy, Lekwaeiry et l'attaquant Diakité sont indisponibles", rappelle Henchoz.

"Mais il y a eu beaucoup de mauvaises décisions qui ont coûté cher. On a manqué un petit peu de fraîcheur physique et mentale", admet celui qui a joué plus de 200 matches sous le maillot de Liverpool.

La C4 n'était "pas planifiée"

Actuel 9e de Super League après 18 matches, Lausanne a soufflé le chaud et le froid, alternant des périodes fastes et les moments creux. Le début de saison avait été compliqué, avec notamment le départ des cadres Alvyn Sanches à YB et de Noé Dussène vers le championnat belge.

Malgré cela, les victoires successives face à Skopje, Astana puis Beskitas ont offert au club sa première participation à une Coupe d'Europe en 15 ans. "Ce n'est pas forcément quelque chose qu'on avait planifié", révèle Henchoz. "On espérait naturellement aller loin. La victoire face à Besiktas a ouvert le champ des possibles."

"Il nous manque quatre points"

Ce succès a poussé le Lausanne-Sport vers une succession de semaines anglaises. "C'est un apprentissage, les joueurs ne sont pas habitués à enchaîner autant de matches", avance Henchoz.

"Globalement, on a eu des performances de très bon niveau en Super League. Mais on peut regretter des nuls à domicile, comme face à Sion et Lugano, ou cette défaite à 11 contre 10 à St-Gall", lâche le Fribourgeois. "Mais soyons clairs, il ne nous manque pas dix points, plutôt quatre. Il nous faut un peu plus de constance sur l'ensemble pour prétendre à mieux". Les victoires contre les grosses écuries que sont YB, Bâle et Thoune montre que "l'équipe est capable de performer".

Garder ses cadres, la priorité du mercato

Dans un championnat serré où seuls neuf points séparent le 10e Servette et le 5e YB, la deuxième partie de la saison va être décisive. Pour le directeur sportif du LS, les Vaudois ont désormais des certitudes sur lesquelles il faut capitaliser.

"Actuellement, on a des joueurs qui viennent du banc, capables de performer et qui ont suffisamment d'expérience. Pour moi, ça veut dire que l'équipe a assez de substance pour continuer ainsi. En janvier, la priorité sera de garder nos meilleurs joueurs", assume-t-il, tout en se déclarant satisfait du travail de l'entraîneur Peter Zeidler.

Plus de constance, l'objectif numéro un

Eliminés de Coupe de Suisse mais toujours en lice en Conférence League et pour un top 6 en championnat, les Lausannois ont encore tout en main pour réaliser une saison pleine. À condition de retrouver de la constance offensive, tant sur le plan individuel que collectif.

"Au niveau de l'équipe, on a eu moins d'occasions nettes récemment. Les performances individuelles ont été globalement moins bonnes vers la fin, comme Diakité", estime Henchoz. Le groupe a désormais huit jours pour digérer cette première partie de saison, avant de reprendre le chemin de l'entraînement en vue de la reprise de Super League face à Servette le 14 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Une femme à la tête de basketteurs masculins

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Mouna Skaria, dermatologue et presidente des Pully Lausanne Foxes (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dermatologue à Vevey, mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes.

A leur tête depuis 4 mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois. Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes.

Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier. Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.

Des buvettes à la présidence

Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.

En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle. Sa détermination et son engagement portent cependant leurs fruits. Le club se stabilise.

La quinquagénaire - elle est âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.

Liste d'attente

Toujours tirée à quatre épingles et féminine jusqu'au bout des ongles, sportive dans l’âme mais non basketteuse, Mouna Skaria consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club. Elle s'y prête entièrement bénévolement et avec l'endurance d'une marathonienne.

Aujourd’hui, les Foxes comptent 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton et le seul labellisé "formateur". Pourtant, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates.

Course d'obstacles

Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. Ce sport est d'ailleurs accessible toute l’année, ce qui constitue "un vrai atout, notamment pour les familles et les jeunes". Et la demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Mais les installations ne suivent pas. La ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.

L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée": gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.

Le budget du club, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois, la situation ne lui permettant pas d’augmenter ses moyens.

Une pionnière

L’entraîneur Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité de Mouna Skaria, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue". "Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.

Selon lui, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.

A bout de bras

L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato qui suit le club depuis longtemps partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente du club, tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses...Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.

Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras. Charismatique, investie, toujours en quête de nouveaux talents - y compris outre-Atlantique - elle multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

NL: Fin de série pour Lausanne, Ajoie s'incline lourdement

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La joie de Ramon Untersander après avoir offert la victoire à Berne en prolongation lundi à Lausanne. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne s'est incliné 3-2 en prolongation face à Berne, qui a mis fin à une série de sept victoires du LHC lundi en National League. Malgré l'ouverture du score, Ajoie a été défait 6-1 à Lugano.

Dans un match longtemps indécis, il a fallu attendre la dernière minute de la deuxième période pour voir les Vaudois ouvrir la marque grâce à un puck dévié par Erik Brännström. Mais les Ours ont répliqué à deux reprises dans le dernier tiers, par Ramon Untersander à la 42e puis Mats Alge à la 48e. Drake Caggiula a ramené les siens à 2 partout 8 minutes du terme, mais Untersander a frappé une deuxième fois en prolongation pour ramener à Berne une troisième victoire en cinq rencontres.

Face à l'équipe de la capitale qui pointe désormais à la 11e place du classement, il s'agit de la première défaite cette saison pour les Lions en trois confrontations. Les Lausannois (65 points) restent ainsi à la troisième place derrière Fribourg-Gottéron (67), mais avec un match de moins que les Dragons.

Ajoie s'incline lourdement à Lugano

Dans l'autre rencontre de National League de la soirée, Ajoie n'a pas pu éviter une 5e défaite d'affilée 6-1 à Lugano. Malgré l'ouverture du score par Julius Nättinen à la 9e, les Jurassiens n'ont pas su contenir les assauts des Tessinois, notamment lors d'un deuxième tiers catastrophique, où les Ajoulots ont encaissé quatre buts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Un ou une chanceuse peut compter sur 2222 francs par mois ces cinq prochaines années. Le billet gagnant a été validé dans le canton de Vaud. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse en Suisse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 4, 11, 24, 27, 34 et 35, a annoncé la Loterie romande. Le pactole a été remporté dans le canton de Vaud.

Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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