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Sport

Equipe de Suisse: le malaise grandit

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Immense coup de balai de Vladimir Petkovic ou nouveau bug dans la communication de l'Association Suisse de Football (ASF) ?

La question est posée après les affirmations de Valon Behrami qui assure que Vladimir Petkovic lui a signifié la fin de sa carrière internationale.

Selon les dires de Valon Behrami à la RSI, Vladimir Petkovic a décidé de se séparer de ses grognards un mois après la défaite 1-0 face à la Suède en huitième de finale de la Coupe du monde. Exit donc le capitaine Stephan Lichtsteiner (103 sélections), le vice-capitaine Valon Behrami (83 sélections), Johan Djourou (75 sélection) et Gelson Fernandes (67 sélections). Quatre joueurs qui n'avaient cependant pas manifesté leur intention de tirer un trait sur l'équipe de Suisse après la rencontre contre la Suède le 3 juillet dernier à Saint-Petérsbourg.

"Vladimir Petkovic m'a appelé aujourd'hui à midi, explique Valon Behrami à la RSI. Je pensais qu'il s'agissait d'un appel de courtoisie. Mais non, c'était pour m'annoncer que je ne jouerais plus pour l'équipe de Suisse. Depuis des années, j'avais pris de plus en plus de responsabilités dans cette équipe. Je suis convaincu que cette décision est une décision politique même si l'entraîneur peut dire ce qu'il veut. Une décision prise par une personne qui ne connaît rien au football."

Du côté de l'ASF, on ne prête aucunement à Vladimir Petkovic l'intention de ne plus jamais faire appel à ces quatre joueurs. Il les aurait appelés pour leur annoncer qu'ils ne figuraient pas cet automne dans sa sélection pour la Ligue des Nations. Le "Mister" souhaiterait rajeunir son effectif pour cette nouvelle compétition mais tout en laissant la porte ouverte à Lichtsteiner, Behrami, Djourou et Fernandes pour le tour préliminaire de l'Euro 2020 qui débutera l'an prochain.

Les mots durs employés par Valon Behrami renforcent ce malaise qui n'a cessé de grandir depuis des semaines. Il y a eu l'affaire de la célébration des buts contre la Serbie de Granit Xhaka et de Xherdan Shaqiri qui ont voulu rappeler à Kaliningrad leurs origines albanaises. Il y a eu ensuite les propos malheureux du secrétaire général de l'Association Suisse de Football (ASF) Alex Miescher sur la question de la politique à adopter par rapport aux joueurs binationaux. On doute que les propos tenus par Valon Behrami lundi calment les esprits. A l'ASF, on souligne que le Tessinois s'est sans doute mis hors jeu de manière définitive.

On pouvait redouter que la défaite contre la Suède puisse susciter autant de remous. Ils proviennent à la fois de l'incapacité de l'équipe de Suisse - dirigeants, staff, joueurs - de gérer comme elle aurait dû le faire l'affaire de la célébration des buts contre la Serbie. Ils trouvent également leur origine dans le désamour ressenti par les supporters. Après le nul contre le Brésil et la victoire face à la Serbie, une vague d'espoir avait envahi le pays. Tout le monde voulait croire que la Suisse serait enfin capable de briser le signe indien, de passer pour la première fois ce fatidique cap des huitièmes de finale et même voir beaucoup plus loin avec un tableau qui s'était ouvert presque par magie. Le président de l'ASF Peter Gilliéron n'avait-il pas affirmé qu'une finale n'était pas "tabou" ? Mais battue au terme d'un match sans passion contre un adversaire certes valeureux mais non de première force, cette équipe a littéralement brisé le coeur en ce 3 juillet 2018 à Saint-Petérsbourg de tous ses supporters. Le reconquérir ne sera pas aisé.

(ATS / KEYSTONE - LAURENT GILLIERON)

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1 commentaire

1 commentaire

  1. Engetschwiler Yann

    7 août 2018 à 14:16

    Ce qui est malheureux, c'est que il y a bientôt plus de joueurs d'origine étrangère, à la double nationalité. Qui finalement n'ont pas l'air de mouillé le maillot pour la Nati plus que ça !
    Il faudrait déjà commencé par dégagé l'entraîneur, et prendre un Suisse !!
    Puis refaire une vraie équipe comme il y a 20 ans en arrière, par exemple...

    Comme elle est actuellement cette équipe, franchement, elle ne donne pas envie de la supporter, ni de croire a voir du beau jeu sur le terrain.
    Pour terminer, ces 4 joueurs sur la fin de carrière internationale, je les comprend, et ils ont tout a y ganger de la quitter !

    Belle journée Yann

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Football

Villas-Boas détrône le président du FC Porto

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André Villas-Boas est le nouveau président du FC Porto (© KEYSTONE/EPA/FERNANDO VELUDO)

André Villas-Boas a été élu président du FC Porto pour la période 2024-2028, a annoncé dimanche le club du nord du Portugal.

L'ex-entraîneur détrône ainsi Jorge Nuno Pinto da Costa, qui était en poste depuis 42 ans.

Lors des élections tenues samedi, Villas-Boas (46 ans), passé par Porto, Chelsea, le Zenit Saint-Pétersbourg et l'Olympique de Marseille en tant que coach, a obtenu 21'489 des voix des "socios" du club, contre 5224 pour son adversaire de 86 ans, qui a enchaîné 15 mandats consécutifs à la tête des Dragons.

"Quelle soirée historique (...). Notre club est vivant et il a aujourd'hui fait preuve de sa force", a réagi André Villas-Boas, cité dans un autre communiqué diffusé par Porto.

Pendant sa campagne électorale, "AVB" a promis d'engager au poste de directeur sportif l'ancien gardien international espagnol Andoni Zubizareta, qu'il avait croisé à l'OM, et de confier le département du football à l'ancien défenseur international portugais Jorge Costa, devenu ensuite entraîneur.

M. Pinto da Costa avait de son côté annoncé cette semaine la prolongation du contrat de l'actuel entraîneur de Porto, Sérgio Conceiçao.

Crise

Depuis sa première élection à la présidence du club, en avril 1982, cette personnalité incontournable du football portugais des dernières décennies aura été créditée de 23 trophées de champion national et deux titres de champion d'Europe, en 1987 et 2004. Mais Porto traverse actuellement une crise financière et sportive, comme en témoigne sa 3e place au classement de la ligue portugaise.

En tant qu'entraîneur, André Villas-Boas a pour sa part offert au FC Porto au cours de la saison 2010/2011 un quadruplé en remportant l'Europa League, le championnat national, la Coupe du Portugal et la Coupe de la Ligue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Servette vise sa 20e finale de Coupe

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Le SFC de René Weiler vise une première finale de Coupe depuis 2001 (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La deuxième demi-finale de Coupe de Suisse mettra aux prises le FC Winterthour et le Servette FC dimanche dès 16h30.

Comme à Tourbillon pour le Sion-Lugano programmé samedi, l'ambiance promet d'être belle dans un stade qui sera plein comme un oeuf.

A la recherche d'un titre et d'une finale de Coupe depuis 2001, les Grenat affrontent un adversaire qu'ils n'ont toujours pas battu cette saison en trois rencontres. "Winterthour est une équipe qui sait faire le dos rond. Parfaitement soudée. Consciente de ses forces et de ses faiblesses, a souligné le capitaine grenat Jérémy Frick vendredi en conférence de presse. Nous allons, c'est sûr, vivre des moments difficiles."

Mais après les demi-finales perdues de 2021 contre St-Gall et de 2023 face à Lugano - deux rencontres disputées à Genève -, le gardien sait que le temps est venu de retrouver l'ivresse d'une finale. "On ressent bien sûr l'attente de nos supporters, dit-il. Mais je ne la vois comme une pression, mais plutôt comme un soutien."

Après quatre défaites de rang, le Servette FC a relevé la tête samedi dernier avec une victoire 1-0 devant les Grasshoppers sans se rassurer pleinement. Face aux Zurichois, les Grenat furent loin de témoigner de la maîtrise attendue. Ils devront impérativement élever le curseur à la Schützenwiese face à la plus belle surprise de la Super League.

"Ce qu'a accompli Winterthour cette saison est extraordinaire, remarque le coach René Weiler. Mais je crois que c'est le moment pour nous de les battre !"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Dans une patinoire en feu, le LHC décroche un Acte VII de tous les possibles

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Les Lausannois ont offert du spectacle aux 9'600 supporters présents à la Vaudoise Aréna. ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

Le LHC ne cesse de surprendre et vendre du rêve. Les Lions ont battu Zurich 5 -3 lors de l'Acte VI de la finale à la Vaudoise Aréna. Ils s'offrent ainsi une finalissima.

Les deux équipes ont attaqué très fort dès les premières secondes. Depuis les tribunes on suivait le puck et les actions comme les spectateurs de tennis suivent la balle, d'un côté à l'autre de la patinoire, à un rythme assez soutenu. Les Lausannois savent que marquer en premier peut être un avantage considérable, et leurs adversaires leur ont offert une occasion en or en début de match.

Scott Harrington a été puni pour crosse haute. C’est donc deux minutes en supériorité numérique pour les Vaudois. Après l’engagement, c’est Reto Schäppi qui a néanmoins pu partir en direction du but de Connor Hughes. Mais le gardien lausannois a arrêté le puck. Pas de quoi déstabiliser le combo Jäger-Suomela-Sekac-Riat-Djoos qui s’est vite replacé de l’autre côté de la glace. Damien Riat a tenté une première fois de tirer, mais le puck a été repoussé par Hrubec. Et puis Vinzent Rohrer, qui a intercepté la rondelle au milieu de la zone a raté son dégagement. Il a involontairement fait la passe à Antti Suomela qui est allé ouvrir le score (5e, assist: Jiri Sekac). “Ça donne de la confiance dans ce match 6 et on a construit sur ça ensuite”, explique Damien Riat.

Un peu plus tard, en boxplay, les Lions ont su défendre leur territoire. Notamment grâce à un Christian Djoos qui a contré à plusieurs reprises les tirs de Sven Andrighetto.

De la folie

Le deuxième tiers, c’était le tiers à ne pas manquer. Car Lausanne a littéralement éteint Zurich. Tout est parti du but de Damien Riat. Robin Kovacs, de la zone défensive lausannoise, a renvoyé le puck au milieu de la glace. Jason Fuchs a dévié à la perfection et Riat, malgré le fait que Christian Marti ait été à ses trousses, est parti au front face à Simon Hrubec et a trompé le gardien zurichois (27e, assists: Jason Fuchs et Robin Kovacs). Lorsque l'on demande à l'attaquant lausannois de nous parler de cette action, les mots manquaient.

Et la patinoire s’est enflammée. Tout le monde était debout, les respirations s’arrêtaient au fil des actions, puis les cris et les chants retentissaient. Les supporters n’étaient pas au bout de leurs émotions.

À la 33e, Makai Holdener a travaillé avec le puck derrière la cage. En revenant devant les filets, il n’a pas totalement gardé le contrôle, mais Cody Almond était là pour envoyer ce puck au fond (33e, assists: Makai Holdener et Ronalds Kennins). “Je ne vais pas mentir, c’est incroyable. Je crois que j’ai entendu ma femme crier depuis le canapé… peut-être mon bébé aussi mais j’espère pas, plaisante l’attaquant qui a accueilli un petit garçon vendredi dernier. C’était un moment spécial, avec le mur de supporters en face, et j’espère que je ne vais pas m’arrêter là.”

Le vidéotron affiche 3-0 et toute la patinoire se met à sautiller au rythme du kop lausannois. De quoi pousser les hommes de Geoff Ward. Quelques instants plus tard, Denis Malgin a raté un tir. Damien Riat a récupéré et a foncé en direction du but, sur la droite de la glace. Il a ensuite passé à gauche à Robin Kovacs, qui a renvoyé au centre, en arrière pour Jason Fuchs qui a pu envoyer le puck au-dessus du bras de Hrubec (35e, assists: Robin Kovacs et Damien Riat). Un but exceptionnel, qui témoigne de l’alchimie entre les joueurs. À quel moment Jason Fuchs a-t-il compris que son coéquipier allait lui faire cette passe?

On est à un peu plus de la moitié du match, le LHC mène 4-0 et domine complètement les Lions de la Limmat. Le coach zurichois a donc pris la décision de changer de gardien. Robin Zumbühl a ainsi fait son entrée. Qu’est-ce que cela a provoqué dans les rangs lausannois?

Jason Fuchs a ensuite cru avoir inscrit le 5-0, mais le but a été annulé à cause d’une obstruction sur le gardien zurichois (37e). Les Lausannois y remédierons deux minutes plus tard. Joël Genazzi et Lawrence Pilut ont chippé le puck à Derek Grant qui revenait dans la zone offensive zurichoise. Le Top Scorer lausannois a pu envoyer vers l’avant vers Robin Kovacs. L’attaquant est rapidement monté en direction de la cage, a passé à droite vers Damien Riat qui a pu profité d’un gardien déséquilibré pour conforter l’avantage de son équipe.

L’histoire était néanmoins trop belle et à quelques secondes de la fin du tiers, Chris Baltisberger a été un petit peu oublié et a entamé la réduction du score zurichoise (40e, assist: Reto Schäppi).

L'ambiance était folle ce samedi à la Vaudoise Aréna. ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

Une finalissima pour départager les Lions

Que s’est-il passé dans le vestiaire visiteur lors de la deuxième pause? On ne le sait pas amis les Lions zurichois se sont révéillés. Dean Kukan a continuer le travail pour tenter de revenir au score (43e, assists: Scott Harrington et Denis Malgin). Les Lausannois n’ont rien pu faire contre son puissant tir.

Et puis les Lausannois se sont vus punis pour un surnombre et Zurich a sauté sur l’occasion pour continuer à réduire le score. Denis Malgin a donné un troisième but aux ZSC Lions en feintant Lawrence Pilut (49e, assists: Derek Grant et Dean Kukan).

Même si le laps de temps entre les deux buts est plus important que précédemment, les Lausannois ont à nouveau encaissé deux buts coup sur coup. À la différence que cette fois, ils avaient de l’avance au score. Quel est le sentiment dans cette situation, comparé aux autres matchs?

Les hommes de Geoff Ward ne trouveront pas une sixième fois le chemin des filets, mais ils ont su faire en sorte que le score ne bouge plus. On peut dire toutefois qu’ils se sont fait peur dans ce troisième tiers.

Ce 7e match à Zurich, Damien Riat savait au fond de lui qu’il allait avoir lieu. “Malheureusement pour vous, il va falloir revenir ici”, avait-il lancé avec un sourire en coin jeudi à la Swiss Life Arena. Le fait que les Lausannois n’avaient pas d’autre choix que de gagner ce match a créé un sentiment favorable pour aller décrocher cette dernière chance.

Les Lausannois se sont donc offerts une finalissima. Un 7e Acte qui déterminera qui est le champion de National League. Que faudra-t-il faire pour décrocher la victoire à Zurich?

“Il faut y aller pour 60 minutes. Ça va être une bataille, il n’y a rien à perdre pour les deux équipes. Ça va être dur mais je pense qu’on est prêts pour ça et tout est possible”, positive Damien Riat. Ce dernier match aura lieu mardi à la Swiss Life Arena. Coup d’envoi à 20h. Pour les supporters qui ne peuvent pas faire le déplacement, il sera à nouveau possible de suivre la rencontre sur le vidéotron de la Vaudoise Aréna. L’entrée sera libre.

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Hockey

Cody Almond: "J'ai entendu ma femme crier depuis son canapé"

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Cody Almond a marqué le 3-0 pour Lausanne (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lausanne s'est offert le droit de disputer mardi à Zurich un acte VII forcément décisif. Et si Damien Riat a inscrit un doublé samedi, Cody Almond a marqué en rendant en plus une très belle copie.

Dans la colonne des tirs des joueurs lausannois, on voit un 8. Antti Suomela sans doute? Perdu, Cody Almond. Auteur du 3-0, le numéro 89 a encore eu d'autres occasions de saler l'addition. Mais même avec un seul but, le Canado-Suisse affichait logiquement un très large sourire.

Parce que Lausanne a joué un deuxième tiers de rêve. "C'est un sentiment incroyable, juge Cody Almond. Parfois ça entre, parfois pas, mais on doit toujours garder confiance et tenter notre chance. On a gagné un immense momentum durant ces vingt minutes et peut-être qu'on a un peu levé le pied inconsciemment."

Lever le pied ou comment se faire peur inutilement. Alors que Zurich, mené 5-0, était dans les cordes, les Vaudois ont laissé leur adversaire y croire à nouveau en les laissant revenir à 5-3. Comment l'expliquer? "Je pense peut-être que dans ta tête, tu es tiraillé en te disant qu'il faut conserver de l'énergie pour le prochain match. Mais on sait bien que c'est une équipe très dangereuse et on a vu qu'ils sont revenus assez vite et qu'il a fallu se regrouper."

Une paternité qui donne des ailes

Papa pour la deuxième fois, déjà buteur lors de la victoire 5-2 mardi dernier, Cody Almond est sur un petit nuage. A croire que la paternité réussit aux Canado-Suisses puisque la veille, c'est Tanner Richard qui a marqué avec l'équipe de Suisse contre la Lettonie. "C'est cool ça, je ne savais pas pour Tanner, avoue Almond. Je ne vais pas vous mentir, c'est incroyable. Je pense que je pouvais entendre ma femme crier depuis son canapé. Peut-être mon bébé aussi, enfin je n'espère pas trop (il sourit). C'était vraiment un moment spécial devant nos fans à cet instant de la finale dans un sixième match."

Et donc voilà le septième match qui se profile, celui que tous les joueurs rêvent de gagner en étant gamin. Pour la troisième fois en trois ans, la finale va donc se décider au bout du suspense. "J'ai l'expérience des septièmes matches, mais pas en finale, note Almond. Après, ce n'est pas franchement différent d'une autre partie. Tout est simplement magnifié et le moindre petit détail compte. On sait ce qu'on doit faire. Evidemment, ce sera dans une patinoire où il est très difficile de s'imposer, mais nous n'avons pas encore joué notre jeu là-bas, donc il faudra le faire mardi et donner la meilleure version de nous-mêmes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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