Suisse
Vers une taxe sur les billets d'avion
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Les billets d'avion devraient être taxés. La commission compétente du Conseil national veut inscrire cette mesure de lutte contre le changement climatique dans la loi sur le CO2. Elle se rallie largement aux décisions prises par le Conseil des Etats l'automne dernier.
La commission de l'environnement, dans sa nouvelle composition, a empoigné cette semaine l'examen de la loi retoquée par le Conseil des Etats. Par 17 voix contre 8, elle a accepté l'introduction d'une taxe sur les billets d'avion, ont indiqué mercredi les services du Parlement. Une minorité s'y oppose néanmoins et une autre voudrait que son montant soit jusqu’à trois fois plus élevé.
La taxe incitative souhaitée par la majorité serait prélevée sur tous les vols en partance de la Suisse. Son montant variera entre 30 et 120 francs selon la distance parcourue et la classe de transport. En seront exemptés les vols de transit, les vols effectués à des fins médicales et ceux destinés à des fins souveraines.
Aviation d'affaires aussi
La commission rejoint le Conseil des Etats sur la taxation des vols privés. Mais contrairement aux sénateurs, la commission du National ne veut pas inclure les avions légers, les vols effectués à des fins de formation ainsi que les vols d’usine et le travail aérien.
Cette nouvelle taxe, visant principalement l'aviation d'affaires, ne devrait pas s'ajouter à la taxe sur les billets d’avion ni à l’impôt sur les huiles minérales. Elle s’appliquerait aux vols en partance de la Suisse et son montant se situera entre 500 et 5000 francs en fonction de la taille de l’appareil.
Plusieurs minorités se sont exprimées. Elles souhaitent étendre le champ d’application de la taxe, augmenter son montant maximal à 20'000 francs ou encore la supprimer.
Oui au fonds sur le climat
La commission du Conseil national est également favorable au nouveau fonds sur le climat. Par 17 voix contre 8, elle veut qu’un tiers des recettes provenant de la taxe sur le CO2 (450 millions de francs au maximum) et 49% de celles provenant de la taxe sur les billets d’avion soient dédiées à la protection du climat.
La commission propose, par 15 voix contre 10, que les prestations que les importateurs de véhicules devront verser s'ils n'atteignent pas les objectifs soient aussi consacrées à la protection de l’environnement. Ces sommes ainsi que d’autres recettes issues de sanctions et de mises aux enchères financeront des mesures pour prévenir certains dégâts résultant du changement climatique.
Une minorité souhaite que les recettes versées au Fonds sur le climat soient plafonnées à 900 millions de francs. La commission veut que les moyens du Fonds sur le climat soient aussi utilisés pour l’encouragement de la recherche et de l’innovation dans le domaine de l’aéronautique.
Valeurs limites
Grâce à la voix prépondérante de son président Bastien Girod (Verts/ZH), la commission a décidé d'inscrire dans la loi une disposition sur les installations qui génèrent une grande quantité de gaz à effet de serre. En cas de construction de nouvelles installations ou de rénovation, les émissions devront être limitées dans la mesure du possible.
La commission rejoint les sénateurs sur les valeurs limites d’émission de CO2 pour les poids lourds. Mais par 16 voix contre 9, elle propose de compléter la disposition de sorte que le Conseil fédéral puisse définir une valeur de base déterminante si la situation en Suisse diffère sensiblement de celle dans l’UE.
Les PME consommant beaucoup d'énergie, à l'instar des plus grandes entreprises depuis 2008, devraient être exonérées de la taxe sur le CO2 si elles s'engagent à limiter leurs émissions. La commission veut dès lors biffer la valeur seuil proposée par le Conseil des Etats et le Conseil fédéral.
Économie
Bourse suisse: les indices en verve pour finir une belle année 2025
La Bourse suisse a bouclé sa dernière séance de l'année sur une note positive. Au bilan annuel, le tableau est également réjouissant, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une progression de 14,37%. Le SLI a lui gagné 11,80% et le SPI 17,88%.
A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l'approche du Nouvel An.
Pour Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades, ce compte rendu pourrait agir comme un catalyseur au vu des faibles volumes. "Si les intervenants devaient y déceler le signe d'une politique monétaire encore plus expansionniste, ils pourraient lancer prématurément le feux d'artifice de la Saint-Sylvestre", a estimé l'expert, avertissant cependant qu'un indice sur une politique plus restrictive pourrait par contre se solder par des "ventes massives".
Le SMI a terminé en hausse de 0,20% à 13'267,48 points, avec un plus haut à 13'285,32 et un plus bas à 13'206,52. Le SLI a avancé de 0,23% à 2143,31 points et le SPI de 0,19% à 18'219,49 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé, huit reculé et Nestlé et SGS ont fini inchangées.
Alcon (-0,4%) a fini lanterne rouge, derrière le bon Lindt et Novartis (chacun -0,3%).
L'autre poids lourd pharma, Roche (+0,2%) a gagné un peu de terrain.
En performance annuelle, Roche (+28,5%) et Novartis (+23,6%) ont fait nettement mieux que le géant alimentaire de Vevey (+5,2%) qui a annoncé mardi la vente des 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre. Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties.
Dans le camp des gagnants du jour, UBS et Richemont viennent en tête avec une progression de 0,9% chacun. Sur un an, l'action de la grande banque a gagné 33,3% et celle du groupe de luxe 24,8%.
Le podium annuel est composé d'Holcim, médaille d'or avec une progression de 70,1%, et ce après la séparation et la mise en Bourse de ses activités américaines Amrize (-0,1% ce mardi) fin juin dernier.
La médaille d'argent revient à Galderma (+61,1% sur l'année, +0,2% ce mardi) qui a fait son entrée au SLI en septembre dernier.
Sandoz Group (+55,6% sur l'année, +0,2% ce mardi) a terminé sur la troisième marche du podium annuel.
Dans le fond du classement annuel, on trouve le fabricant d'aides auditives Sonova (-30,1%), le chimiste de la construction Sika (-24,7%) et le numéro un mondial des parfums et arômes Givaudan (-20,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
La sécheresse entraîne un risque d’incendie de forêt en altitude
La sécheresse entraîne un risque d’incendie de forêt dans certaines régions suisses situées en altitude. Le canton de Berne, par exemple, a appelé à une vigilance accrue dans l’utilisation du feu et des feux d’artifice dans les zones ensoleillées et sans neige.
Sont concernées les régions situées au-dessus d’environ 1000 mètres d’altitude dans l’Oberland bernois et le Jura bernois, comme l’a indiqué mardi l’Office cantonal des forêts et des dangers naturels. Selon celui-ci, le niveau de danger d’incendie de forêt est actuellement de 2 sur 5, ce qui correspond à un "danger modéré".
Le canton recommande donc de ne quitter les foyers que lorsqu’ils sont complètement éteints et refroidis. En cas de vent, il est conseillé de renoncer totalement à faire du feu. En revanche, dans les régions de basse altitude, où il y a souvent eu du brouillard ou du givre ces derniers jours, le risque de feu incontrôlé en forêt ou en plein air est faible.
Le niveau de danger 2 s’applique également à de nombreuses régions des Grisons et du Tessin ainsi qu’au Liechtenstein, selon la carte des dangers publiée mardi par l’Office fédéral de l’environnement.
Incendie dans le Haut-Valais
En raison de la sécheresse, certaines communes du Haut-Valais ont en outre instauré une interdiction de faire du feu. Cette décision fait suite à un incendie survenu sous un télésiège dans une station de ski de la commune de Bellwald. Une cigarette jetée serait à l’origine du feu, a déclaré la présidente de la commune, Jeannine Burgener, au journal régional - Berne Fribourg Valais - de la Radio SRF.
L’interdiction de faire du feu et des feux d’artifice s’applique ainsi notamment aux communes de Fiesch et de Riederalp. À Brigue-Glis et à Naters, une simple recommandation de renoncer aux feux d’artifice et aux feux de montagne a entre-temps également été transformée en interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne
L'édition 2025 de Bô Noël Lausanne s'achève sur un record de fréquentation. La manifestation a attiré plus de 450'000 visiteurs, contre 420'000 l'an dernier. Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. Un nouveau concept verra en effet le jour dès 2026.
"Ce succès remarquable montre que Bô Noël a réussi à devenir l'un des rendez-vous incontournables des fêtes de fin d'année en Suisse, se hissant parmi les marchés de Noël les plus fréquentés du pays", ont indiqué mardi les responsables dans un communiqué. Cette édition a aussi confirmé son "rayonnement international", attirant un nombre croissant de touristes et d'influenceurs étrangers, souligne-t-on.
Les "Samedis en fête" ont été l'un des temps forts, attirant une foule nombreuse notamment grâce à la gratuité des transports publics mise en place par la Municipalité de Lausanne. Toujours selon les organisateurs, les magasins du centre-ville ont également bénéficié d'une "affluence accrue" durant la période de l'événement qui avait débuté le 20 novembre dernier.
La manifestation des Fêtes de fin d'année a "parfaitement rempli son rôle de trait d'union entre les commerçants du centre-ville et les artisans répartis au sein des 60 chalets du marché de Noël. Ce succès collectif a permis à tous les acteurs de l'événement d'en ressortir gagnants", estiment ses responsables.
Polémique consignes/sans-abri
Porté notamment par une collaboration avec Lausanne Tourisme et différents partenaires, le compte Instagram de Bô Noël a, lui aussi, battu tous ses records cette année, dépassant les deux millions de vues. Bô Noël se termine mercredi avec une "Silent Disco", qui proposera pour la première fois une scène tournante au coeur de la rue Centrale, au niveau de la place des Pionnières.
Cette édition 2025 a été marquée par une polémique peu avant Noël. Le système de consigne des verres a vu des sans-abri aborder des clients pour récupérer leurs gobelets et, de fait, un peu d'argent. Après que certains responsables de la manifestation se sont montrés très fâchés contre cette mendicité détournée, parfois avec des mots peu reluisants, les organisateurs ont officiellement présenté leurs excuses aux mendiants.
Ils ont dans le même temps condamné les propos "inacceptables" tenus à leur encontre. Au final, les consignes ont été remboursées à toute personne, sans aucune exception.
Appel à projet lancé
Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. La Ville de Lausanne cherche, en effet, un nouveau concept afin de parvenir se hisser parmi les destinations touristiques d'importance durant la période des fêtes de fin d'année. La Municipalité a lancé fin septembre un appel à projet.
La future manifestation aura trois missions principales, selon la Municipalité de lausanne, à savoir offrir à la population lausannoise un rendez-vous emblématique, renforcer la dynamique touristique et l'attractivité de la Ville, et mobiliser les acteurs locaux afin de générer des retombées économiques.
Le mandat portera sur une période de quatre ans (2026-2029) et sera renouvelable une fois. Le nouveau concept doit se déployer lors des fêtes de fin d'année 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Nestlé vend le restant de ses parts dans Herta à Casa Tarradellas
Le paquebot alimentaire Nestlé a vendu les 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre.
Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties. "Cette transaction met fin à la coentreprise annoncée en 2019", indique Nestlé dans un communiqué. A cette époque, l'entreprise veveysanne avait fait savoir qu'elle cédait ses activités de charcuterie et de pâte à tarte à l'entreprise familiale catalane, sise près de Barcelone.
Une joint-venture, détenue à 60% par la société espagnole et dans laquelle Nestlé conservait 40% des parts devenait ainsi propriétaire de la marque Herta pour les activités de charcuterie dans six pays européens, et de pâte à tarte en France et en Belgique.
Nestlé entendait conserver et développer les activités existantes de Herta dans le segment végétarien, conformément à son recentrage stratégique vers les produits basés sur des ingrédients végétaux.
Avec le retrait complet de Nestlé, Casa Tarradellas prend désormais le contrôle exclusif de l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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