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International

Donald Trump ébranle l'Amérique en se déclarant vainqueur

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Donald Trump a pris la parole depuis les salons de la Maison Blanche. (©KEYSTONE/AP/John Locher)

Donald Trump a revendiqué mercredi la victoire à l'élection présidentielle. Il a plongé les Etats-Unis dans l'inconnu et dans l'inquiétude, alors que les jeux sont loin d'être faits dans plusieurs Etats-clés et que Joe Biden reste en mesure de l'emporter.

"Honnêtement, nous avons gagné l'élection", a lancé le président républicain lors d'une brève allocution depuis la Maison Blanche. Evoquant une "fraude" sans livrer aucun élément concret, il a assuré vouloir saisir la Cour suprême, sans préciser sur quel motif.

"Nous étions prêts à célébrer quelque chose de magnifique", a-t-il encore affirmé dans une déclaration confuse et sans équivalent dans l'histoire moderne.

"Gardez la foi"

"C'est une situation extrêmement inflammable et le président vient de jeter une allumette au milieu", a estimé Chris Wallace, journaliste de Fox News.

Le camp Biden a dénoncé des propos présidentiels "scandaleux" et "sans précédent". "C'est une tentative délibérée de priver les citoyens américains de leurs droits démocratiques", a réagi l'équipe de campagne du démocrate, assurant être prête à "combattre" en justice si Donald Trump saisissait la Cour suprême.

Un peu plus tôt, le candidat démocrate s'était dit "en bonne voie" pour s'imposer. "Gardez la foi, nous allons gagner!", a-t-il lancé à ses sympathisants réunis en "drive-in" dans son fief de Wilmington, dans le Delaware.

L'ancien vice-président de Barack Obama a néanmoins appelé à la patience face à la confusion qui régnait sur les résultats dans plusieurs Etats-clés.

A peine eut-il terminé son allocution que Donald Trump répondait sur Twitter. "On est devant et de loin, mais ils essaient de voler l'élection. Jamais nous ne les laisserons faire", a-t-il martelé dans un message contre lequel Twitter a immédiatement mis en garde ses utilisateurs, estimant qu'il pouvait être "trompeur".

Pas de vague bleue

Dans des Etats-Unis traversés par des crises sanitaire, économique et sociale d'une ampleur historique, les Américains se préparaient à une longue attente, à l'issue d'une campagne particulièrement agressive.

Une certitude: la vague démocrate, espérée par certains dans le camp Biden qui se prenaient à rêver de victoires historiques en Caroline du Nord ou encore au Texas, n'aura pas lieu.

Le président sortant a conservé la Floride, l'Ohio, ainsi que le Texas, bastion conservateur qui avait un temps semblé menacé. Mais le chemin pour décrocher un second mandat restait extrêmement étroit: il devait encore remporter l'essentiel des autres Etats-clés qui avaient contribué à sa victoire surprise de 2016.

Longue attente

Le démocrate disposait lui encore de plusieurs scénarios pour décrocher la victoire, d'autant qu'il est parvenu à faire basculer l'Arizona, selon l'agence AP et la chaîne Fox. Cette ancienne place forte républicaine est devenue le premier Etat de cette élection à changer de camp par rapport à 2016. Et il peut encore espérer arracher la Géorgie au camp Trump.

Joe Biden doit néanmoins gagner au moins deux des trois Etats disputés du Nord industriel (Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin) remportés sur le fil par le milliardaire il y a quatre ans.

Or dans ces Etats, le dépouillement pourrait se poursuivre mercredi, voire sur plusieurs jours, notamment en raison du niveau record du vote par correspondance. L'attente s'annonce donc longue.

"Si Trump gagne la Floride, la Caroline du Nord et l'Ohio, mais Biden l'Arizona, Biden est favori à 85% dans notre modèle. Mais il y a 6% de possibilités d'une égalité au sein du collège électoral", a tweeté le site spécialisé FiveThirtyEight.

Au coude-à-coude

Pour l'emporter, un candidat doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats. Vers 11h30 suisses, le président sortant (213) était au coude-à-coude avec le démocrate (238), selon un décompte de l'AFP.

Comme cela était largement anticipé, les démocrates ont gardé le contrôle de la Chambre des représentants. Ils devraient même augmenter leur majorité de quatre ou cinq sièges, selon les médias américains. Leurs chances de reconquérir la majorité du Sénat semblaient se réduire après les victoires de deux sénateurs républicains qui étaient apparus en difficulté dans les sondages.

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Culture

Prix national de la tauromachie supprimé par le gouvernement espagnol

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Doté de 30'000 euros, le prix national de la tauromachie avait été remis pour la première fois en 2013 en Espagne, après avoir été créé en 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/JERO MORALES)

Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé vendredi la suppression du prix national de la tauromachie. Cette mesure, applaudie par les défenseurs des animaux, a irrité les aficionados des corridas et l'opposition.

"Il ne nous semblait pas pertinent de maintenir un prix qui récompense une forme de maltraitance animale" alors qu'"une majorité d'Espagnols (...) s'inquiète de plus en plus" du bien-être animal, a indiqué le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, sur la chaîne de télévision La Sexta.

Garder ce prix serait "d'autant moins compris que ces formes de torture animale sont récompensées par des médailles qui, de surcroît, sont accompagnées d'une dotation" financée par de "l'argent public", a poursuivi le ministre, qui est membre du parti d'extrême gauche Sumar.

Ce prix de 30'000 euros, remis chaque année, a été décerné pour la première fois en 2013, après avoir été créé en 2011 sous un autre gouvernement de gauche. Des toreros de renom l'ont reçu, à l'instar de Julián López, dit "El Juli", ou encore Enrique Ponce.

Si les corridas continuent d'attirer des passionnés en Espagne, où les principaux toreros sont des célébrités, les enquêtes d'opinion montrent une baisse d'intérêt dans tout le pays, tout particulièrement chez les jeunes. Selon les derniers chiffres du ministère de la Culture, seul 1,9% des Espagnols a assisté à une corrida pendant la saison 2021-2022.

"Activité qui fait partie de notre culture"

Le Parti populaire (droite, conservateur), la principale formation d'opposition, a promis de rétablir ce prix s'il revenait au pouvoir. "La tauromachie est une activité qui fait partie de notre culture en Espagne, qui fait partie de nos traditions (...), de notre identité en tant que peuple", et la suppression de ce prix est la preuve du "sectarisme de ceux qui nous gouvernent", a critiqué, devant la presse, le président du groupe PP à la Chambre des députés, Miguel Tellado.

Plusieurs gouvernements régionaux ont annoncé qu'ils allaient créer leur propre prix de tauromachie, dont le gouvernement de Castille-La-Manche dirigé par des socialistes,

La Fondation "Taureau de combat" (Fundacion del Toro de Lidia), la principale organisation du secteur, a affirmé dans un communiqué que le gouvernement "avait l'obligation de promouvoir et d'encourager toutes les manifestations culturelles, dont la tauromachie".

"Cette mesure marque une étape dans la lutte contre la tauromachie, une pratique controversée", s'est félicitée de son côté l'association de défense des droits des animaux Animanaturalis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

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Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation aux Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Le marché de l'emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l'inflation et à six mois de l'élection présidentielle.

En avril, 175.000 emplois ont été créés, contre 315.000 en mars - données révisées en hausse -, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

Le taux de chômage a lui légèrement augmenté, à 3,9% contre 3,8%.

Les analystes attendaient 240.000 créations d'emplois et un taux de chômage stable à 3,8%, selon le consensus de Market Watch.

En avril, ce sont notamment les secteurs de la santé, du social, du transport et de la logistique qui ont embauché, précise le département du Travail dans son communiqué.

Les créations d'emplois ont augmenté "au rythme le plus lent depuis octobre 2023" et la variation annuelle des salaires est inférieure à 4% "pour la première fois depuis 2021", a relevé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 7 cents, soit 0,2%, pour atteindre 34,75 dollars, détaille le département du Travail. Au cours des 12 derniers mois, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,9%.

"Les chiffres actuels confortent également l'idée selon laquelle les baisses de taux - et non les hausses - constituent le scénario privilégié pour la Fed cette année", a ajouté Rubeela Farooqi.

Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation.

Par conséquent, la situation de l'emploi est regardée de près par la banque centrale américaine, la Fed, qui cherche à lutter contre la flambée des prix.

Conditions "mieux équilibrées"

"Le marché du travail reste relativement tendu, mais les conditions de l'offre et de la demande sont désormais mieux équilibrées", a souligné le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi lors d'une conférence de presse.

"La croissance des salaires a ralenti au cours de l'année écoulée et l'écart entre emplois et travailleurs s'est réduit, mais la demande de main-d'oeuvre surpasse toujours l'offre de travailleurs disponibles", avait-il également indiqué.

La Fed a maintenu mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%.

Alors qu'elle s'apprêtait à commencer à les baisser - ce qui aurait fait baisser les taux d'intérêts des prêts immobiliers, automobiles, ou encore pour les cartes de crédit -, l'inflation a rebondi depuis le début de l'année.

"L'inflation a considérablement diminué au cours de l'année écoulée tandis que le marché du travail est resté solide, ce qui est une très bonne nouvelle. Mais l'inflation reste trop élevée, de nouveaux progrès pour la réduire ne sont pas assurés et la voie à suivre est incertaine", avait encore détaillé le président de l'institution.

Et d'expliquer que "nous avons en fait le luxe d'avoir une forte croissance dans un marché du travail fort, un chômage très faible, une création d'emplois élevée, et tout cela et nous pouvons être patients et nous serons prudents à l'approche de la décision de réduire les taux".

Les inscriptions au chômage sont elles à un niveau historiquement bas depuis plus de deux ans, un peu supérieures à 200.000 chaque semaine, (208.000 fin avril) comme avant la pandémie de Covid-19.

L'emploi est au coeur de la campagne électorale, avant l'élection présidentielle du 5 novembre, qui devrait voir, comme en 2020, un duel entre le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

La ville de Berlin prête à offrir l'ancienne villa de Goebbels

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La villa abritait une salle de cinéma privée et de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Joseph Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Chère à entretenir, difficile à détruire, difficile à vendre... L'ancienne villa du ministre de la propagande de Hitler, Joseph Goebbels, est un fardeau pour la municipalité de Berlin. Celle-ci se dit désormais prête à en faire cadeau.

La ville-Etat de Berlin peine depuis des années à trouver une seconde vie à cette propriété autrefois luxueuse construite près d'un lac, sur une vaste propriété de 17 hectares, dans la campagne qui entoure la capitale allemande.

"Je fais don du terrain à quiconque voudrait le récupérer, c'est un cadeau du Land de Berlin", a déclaré le responsable chargé des finances, Stefan Evers, lors d'une discussion jeudi à la chambre des députés de Berlin, espérant ainsi mettre fin à ce débat interminable.

La propriété est située à une quarantaine de kilomètres de Berlin, dans le land du Brandebourg, mais ni ce dernier ni le gouvernement fédéral ne sont intéressés par un "cadeau aussi généreux", a-t-il ajouté.

Salle de cinéma privée

Joseph Goebbels s'était vu offrir le terrain en 1936. Il y avait fait édifier la vaste demeure grâce aux financements de l'UFA, la puissante société de production cinématographique sur laquelle il régnait en maître absolu. L'édifice en U abritait une salle de cinéma privée, de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses.

La "villa Goebbels" est d'autant plus encombrante qu'elle vient empêcher toute nouvelle utilisation d'un autre vestige local de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne: un vaste complexe érigé après guerre par les autorités de l'ancienne RDA sur le même terrain que la maison du ministre d'Hitler, au milieu de la forêt.

Cet ensemble de bâtiments construit dans le style stalinien du début des années 50 abritait le centre de formation des cadres de la Jeunesse allemande libre (FDJ), l'organisation de jeunesse du parti communiste est-allemand (SED).

Au sein de cette université communiste, la "villa Goebbels" avait été reconvertie notamment en supermarché pour les étudiants et en crèche.

Démolition envisagée

Faute de repreneur ou de subvention, Berlin envisage désormais de tout démolir et de rénover les terrains, car les coûts annuels de sécurité et d'entretien se chiffrent en millions, selon les médias allemands Bild et RBB. Il faudrait pour cela retirer aux bâtiments le statut de monument historique.

En 2016, le Fonds immobilier de Berlin avait renoncé à vendre "la villa Goebbels", déjà très délabrée. Il craignait "qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains" et ne "devienne un lieu de pèlerinage pour les nazis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Carlos Alcaraz déclare forfait pour le Masters 1000 de Rome

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Carlos Alcaraz ne s'alignera pas sur la terre battue romaine. (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Le numéro 3 mondial Carlos Alcaraz ne jouera pas le Masters 1000 de Rome. A trois semaines de Roland-Garros, son avant-bras droit est à nouveau douloureux.

"J'ai ressenti de la douleur, une gêne au bras après avoir joué à Madrid", a écrit l'Espagnol sur ses réseaux sociaux, deux jours après sa défaite contre Andrey Rublev en quart de finale.

"J'ai passé des examens et j'ai un oedème musculaire au pronateur rond (réd: un muscle de l'avant-bras), conséquence de ma récente blessure. J'ai besoin de repos pour récupérer et pouvoir jouer sans aucune douleur", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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