Suisse
Lancement d'une initiative pour une économie plus respectueuse de l'environnement

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L'économie doit respecter les limites naturelles de la Terre. Une alliance de gauche a lancé mardi une initiative populaire exigeant un changement fondamental du système.
Intempéries violentes, incendies dévastateurs et canicules: les dérèglements climatiques sont désormais bien connus de tous, a pointé la coprésidente des Jeunes Vert-e-s, Julia Küng, aux côtés de représentants de la gauche et d'experts environnementaux devant les médias à Berne. "Les bonnes intentions sont aussi là pour les combattre, mais les priorités ne sont pas mises au bon endroit".
La Confédération a par exemple fixé à 25'000 tonnes la limite pour les émissions d'ammoniac, a illustré Georg Klingler, expert climatique de Greenpeace. Depuis 2000, elles se montent toutefois à plus de 40'000 tonnes. "C'est presque le double de notre objectif".
"Il faut changer notre manière de faire maintenant, et pas attendre 40 ans", a-t-il poursuivi. Selon un rapport onusien, si les pays avaient agi en 2009, ils auraient dû réduire leurs émissions de 3,3% par an. Dix ans plus tard, ils auraient dû les réduire de 7,6%. En 2025, les réductions devraient s'élever à 15,4%.
"La protection de l'environnement ne doit plus être "nice to have". Elle doit devenir la priorité numéro un. Avant la croissance économique exponentielle et l'appât du gain", a martelé Julia Küng. "Nous avons déjà perdu trop de temps", a abondé Oleg Gafner, son coprésident. "Il n'y a pas de planète B. Respecter les limites de la terre n'est pas une option parmi d'autres. Il s'agit de notre responsabilité envers la sauvegarde du vivant".
Trois limites planétaires dépassées
Concrètement, l'initiative "pour une économie responsable respectant les limites planétaires" veut que l'économie suisse, y compris ses importations, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Et ce dans six domaines: le climat, la biodiversité, la consommation d'eau, l'utilisation des sols, la pollution atmosphérique et les apports d'azote et de phosphore.
Actuellement, la Suisse dépasse déjà les limites planétaires dans plusieurs d'entre eux, notamment le climat, la biodiversité et la fertilisation des sols, a noté Julia Steinberger, professeure sur les enjeux sociétaux liés à l'impact des changements climatiques à l'Université de Lausanne. "Notre situation est donc très dangereuse et risque l'existence prospère de toute l'humanité".
La mise en oeuvre du texte devra en outre être effectuée de manière socialement responsable. "La Suisse doit par exemple soutenir les producteurs étrangers dans leur reconversion vers une économie responsable. Et un style de vie responsable doit être accessible à tous en Suisse", a expliqué la députée Aline Trede (Verts/BE).
S'attaquer aux racines du problème
Les initiants ont jusqu'au 24 février 2023 pour récolter les 100'000 signatures nécessaires. Le chemin est encore plus long avant que le peuple n'ait éventuellement son mot à dire. Plusieurs autres initiatives parlementaires ou populaires, comme celle sur les glaciers, seront étudiées d'ici-là.
Pour les initiants, ce n'est pas un problème. "L'initiative pour la responsabilité environnementale s'en prend aux racines du problème", a relevé Julia Küng. Elle est complémentaire aux autres textes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral s'attaque à la nouvelle révision de l'AI
Le Conseil fédéral prépare une prochaine révision de l'AI avec deux orientations. Il s'agit d'un frein aux nouvelles rentes pour les jeunes atteints de troubles psychiques graves et d'un éventuel financement supplémentaire en raison des perspectives financières.
Le Département fédéral de l'intérieur (DFI), chargé de cette tâche, doit présenter ses propositions au cours du premier trimestre 2026, a indiqué vendredi le Conseil fédéral. L'augmentation du nombre de nouvelles rentes accordées à des jeunes souffrant de troubles psychiques met fortement à contribution l'assurance-invalidité (AI). Le gouvernement veut donc freiner cette évolution par des mesures appropriées.
Suivi individuel des cas
La dernière révision avait déjà pris des mesures pour freiner l'augmentation du nombre de nouvelles rentes pour les jeunes. Les offices AI ont ainsi renforcé le conseil et l'accompagnement des jeunes assurés entre leur sortie de l'école et le début de leur première formation professionnelle.
Selon les intentions du Conseil fédéral, cela doit encore être amélioré, par exemple en matière de formation et d'accompagnement des cas, ainsi que dans la mise en réseau de tous les participants. Les conclusions de l'évaluation de l'AI en cours doivent être intégrées dans les propositions.
Sombres perspectives financières pour l'AI
La situation financière de plus en plus préoccupante de l'AI a en outre incité le Conseil fédéral à charger le DFI d'examiner la possibilité d'un financement supplémentaire. En 2024, le nombre de nouvelles rentes a continué d'augmenter par rapport à 2023 et aucune fin de tendance ne se dessinait au premier trimestre 2025.
Selon le Conseil fédéral, les données disponibles et les prévisions démographiques présentent un tableau sombre, dont les raisons sont multiples. Ces dernières années, les réserves de l'AI ont chuté à 37,5 %, passant ainsi sous le seuil légal de 50 % des dépenses annuelles.
Outre le financement supplémentaire pour stabiliser les finances, le DFI doit examiner les possibilités de désendettement de l'AI. L'assurance-invalidité doit 10 milliards de francs à l'AVS. Le Conseil fédéral veut harmoniser la discussion sur le financement supplémentaire de l'AI avec celle sur l'AVS.
Un état des lieux de tous les projets en cours de l'AI doit en outre servir à coordonner les mesures. Le Conseil fédéral veut adopter les lignes directrices en août 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les malentendants pourront écrire aux urgences en temps réel
Les malentendants pourront contacter les urgences plus facilement grâce à une fonction permettant de leur écrire en temps réel pendant un appel. Le Conseil fédéral, poussé par le Parlement, a mis en consultation un projet en ce sens vendredi.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, les messages s'afficheront caractère par caractère au fur et à mesure qu'ils sont écrits pendant l'appel, explique le gouvernement dans un communiqué. La communication sera ainsi plus immédiate qu'avec un message traditionnel.
Mais pour que cela fonctionne, une numérisation complète des réseaux de télécommunication est nécessaire, précise le Conseil fédéral. Les centrales d'alarme devront elles s'équiper et former leur personnel.
La révision de la loi en consultation, prévue jusqu'au 14 octobre, concerne aussi le numéro d'urgence 142 prévu pour venir en aide aux victimes de violences domestiques. Son lancement a pris du retard. Il a été repoussé à mai 2026.
La Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) et la Confédération se sont ces derniers mois renvoyés la balle sur la responsabilité de ce projet, très attendu au vu de la hausse des violences domestiques en Suisse. La mise en service du numéro, que la CDAS peut déjà entamer, "prend beaucoup de temps", écrit le Conseil fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral veut 269 millions pour la Genève internationale
Le Conseil fédéral veut renforcer la Genève internationale. Il souhaite lui allouer 269 millions de francs pour la période 2026-2029. Le Parlement devra donner son aval.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral veut 269 millions pour la Genève internationale
Le Conseil fédéral veut renforcer la Genève internationale. Il souhaite lui allouer 269 millions de francs pour la période 2026-2029. Le Parlement devra donner son aval.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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