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Suisse

Lancement du référendum contre la chasse

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Lynx, loup, castor ou héron cendré pourront être abattus sans avoir provoqué de dégâts (image symbolique). (©KEYSTONE/APA/APA/NATIONALPARK KALKALPEN/MARC GRAF)

La loi sur la chasse est ratée et inacceptable aux yeux des organisations de protection de l'environnement et des animaux. Elles ont officiellement lancé mardi le référendum contre cette loi adoptée en septembre par le Parlement.

La réforme est un échec et extrêmement inquiétante. Elle anéantit la protection des espèces menacées au lieu de la renforcer, critiquent mardi ProNatura, le WWF Suisse, BirdLife Suisse, le Groupe Loup Suisse et zoosuisse qui demandent un retour à la case départ.

Ces organisations rappellent que les animaux protégés pourront être tués simplement parce qu'ils existent. Si le loup, le castor, le lynx ou le héron cendré dérangent les paysans, les chasseurs, les pisciculteurs ou les politiciens, ils pourront être abattus sans avoir provoqué de dégâts. Aucune mesure préventive ne doit être prise préalablement, souligne Urs Leugger-Eggimann, secrétaire central de Pro Natura.

Le Parlement a aussi raté l'opportunité de protéger enfin le lièvre brun ou la bécasse des bois. La loi prévoit aussi l'élaboration d'une liste des animaux régulables par la chasse. Le Conseil fédéral pourra la modifier à loisir, sans passer par le Parlement. La protection des animaux n'est plus assurée.

Différents régimes

La révision prévoit un transfert de compétences de la Confédération aux cantons en matière de protection des espèces. Chaque canton sera libre d'interpréter à sa façon la protection.

Il y a donc un risque réel de réactions irrationnelles et de voir apparaître une grande variété de régimes, rappelle David Gerke, président du Groupe Loup Suisse. Par ailleurs, si la chasse est du ressort des cantons, la protection des espèces est clairement l'affaire de la Confédération comme le stipule la Constitution fédérale.

Une telle délégation de compétence contrevient également à la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, selon les organisations. Cette dernière demande aux Etats signataires de protéger les espèces; elle ne prévoit pas de délégation de responsabilités à des instances subordonnées. De l'avis de l'Office fédéral de l'environnement, elle sera respectée malgré tout.

Retour à la loi actuelle

La loi actuelle jouit d'un large soutien de la part des chasseurs, des agriculteurs, des gardes-faune, des protecteurs de l'environnement et de la population en général. Elle est un compromis intelligent. Elle permet à la fois des tirs individuels ciblés et des régulations de populations.

Les organisations environnementales sont ouvertes à trouver des solutions si le peuple s'oppose à la révision. Selon M. Leugger-Eggiman, la mouture adoptée par le Parlement contient des éléments intéressants, comme une réglementation contraignante des corridors à faune. Une régulation du loup est aussi envisageable à certaines conditions.

De manière générale, une nouvelle loi sur la chasse et la protection doit renforcer la protection des espèces menacées et non l'affaiblir. Les succès isolés ne doivent pas faire oublier que l'état de la biodiversité est globalement dramatique en Suisse, souligne Océane Dayer, responsable politique au WWF. En Suisse, une espèce sur trois est menacée, dénonce-t-elle.

Délai en janvier

Elles ont jusqu'au 16 janvier 2020 pour récolter 50'000 signatures. Les organisations sont convaincues d'y parvenir.

Selon un sondage gfs, demandé par les organisations, 72% des personnes refusent le tir à titre préventif d'animaux protégés, précise M. Leugger-Eggimann. Plus de trois quarts d'entre elles sont contre le tir de loups si des mesures de protection de troupeaux n'ont pas été prises.

La Protection suisse des animaux (PSA) soutient le référendum, a-t-elle annoncé lundi. Elle ne fait pas partie du comité et agit de son côté. Pour les régions de montagnes en revanche, la réforme constitue un pas dans la bonne direction.

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Genève

Un établissement revisite la fête des mères: levée de boucliers

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La direction d'une école primaire à Genève veut changer le concept de la fête des mères au nom de l'inclusion des genres. Cette initiative a suscité un tollé (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la direction d'une école primaire a annoncé aux parents que le concept de la fête des mères allait changer "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité homme-femme". Réaction immédiate de l'UDC et du MCG, qui fustigent cette initiative.

Le courrier adressé jeudi aux parents des élèves, et largement diffusé sur les réseaux sociaux, précise que la décision a été prise "de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime". Dans un communiqué, l'UDC dénonce "la nouvelle mission woke du Département de l'instruction publique (DIP)".

Le MCG relève pour sa part qu'"il n'est pas acceptable de supprimer ces traditions sympathiques à une époque où notre société a perdu beaucoup de ses repères". Le parti, qui s'inquiète de cette tendance, a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Cette polémique a rapidement pris de l'ampleur vendredi. La cheffe du DIP, la PLR Anne Hiltpold a pris position dans les colonnes du Temps. "J’estime qu’il s’agit d’une erreur. J’ai demandé à la direction de l’école de revenir sur sa décision afin de maintenir la confection de bricolage pour la Fête des mères et la Fête des pères, comme le veut la tradition à l’école primaire", explique-t-elle.

Répondant à une question du Temps, elle précise que "la Direction générale de l’enseignement obligatoire n’était pas au courant de cette démarche locale, que nous ne soutenons ni sur le fond ni sur la forme. En effet le département estime qu’elle ne contribue aucunement à servir des objectifs pédagogiques ou éducatifs. Les contacts sont pris avec la direction pour que la situation soit réglée dans les plus brefs délais".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Nouveau président pour le PLR Valais

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Vincent Pravato est le nouveau président du PLR Valais. (© )

Vincent Pravato est le nouveau président du PLR du Valais. Il a été élu hier jeudi soir lors de l'assemblée général du parti à Monthey. Il succède à Florian Piasenta, qui a tenu les rênes du parti durant quatre ans.

Vincent Pravato, 26 ans, est membre du conseil général de Fully et préside la jeunesse PLR depuis 2022. A la tête du parti cantonal, il sera épaulé par trois vice-présidents.

Florian Piasenta a annoncé son départ en janvier dernier. Il a évoqué des raisons professionnelles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En visite en Chine, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé mardi en marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping que Berlin et Pékin souhaitaient "se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse".

Interrogé mercredi sur le fait de savoir si Pékin pousserait Moscou à participer à cette conférence, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a nuancé ces propos. "De ce que je sais, cette réunion est encore en préparation et il reste encore beaucoup de travail à faire", a-t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine, partenaire clé de la Russie, peut "accélérer" la paix en Ukraine en jouant un "rôle actif" lors de la conférence organisée en Suisse en juin sur cette thématique.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Non à la "formule de Zelensky"

Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la formule de Zelensky doit être rejetée", réplique-t-il dans l'interview publiée vendredi. La Russie respecte la position de la Chine, dont les représentants se sont prononcés en faveur de la convocation d'une conférence acceptable pour la Russie et l'Ukraine, a-t-il déclaré.

"Cela signifie que ce n'est pas avec la 'formule Zelensky' qu'il faut commencer, il faut la mettre de côté tout à fait". Pour M.Lavrov il s'agit de discuter des bases sur lesquelles la Russie est prête à négocier. Il a alors ajouté sa critique à l'adresse de la Suisse, qui n'est selon lui pas adaptée aux négociations sur le conflit.

Pas digne de confiance

En février déjà, M. Lavrov avait déclaré que Berne n'est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l'Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l'agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.

"Ils (la Suisse ndlr) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l'Ukraine; il n'en sortira rien. Ce n'est pas un acteur auquel on peut faire confiance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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