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Grand oral des candidats LR devant le "parlement" du parti

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Xavier Bertrand devance légèrement ses rivaux LR dans les sondages, mais est devancé par Emmanuel Macron et les représentants de l'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour (archives). (© KEYSTONE/AP/CLAUDE PARIS)

Les cinq prétendants à l'investiture LR pour la présidentielle française se sont retrouvés samedi près de Paris devant le conseil national des Républicains, sorte de parlement du parti, pour y défendre leurs programmes. LR doit désigner dans dix jours son candidat.

Sur la scène du palais des congrès d'Issy-les-Moulineaux, où 700 personnes étaient inscrites, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti se sont prêtés à une photographie de famille avant de présenter leurs programmes pendant une heure chacun.

Peu de nouveautés sur le fond, mais pour les candidats, qui avaient déjà présenté leur projet aux journées parlementaires de Nîmes au début septembre, ce grand oral offrait une occasion de convaincre puisqu'ils répondaient "directement à ceux qui feront leur campagne ensuite", a souligné la numéro 2 du parti, Annie Genevard.

Michel Barnier, premier à passer sur le gril. Ton posé, débit mesuré derrière son pupitre, celui qui promet le "sérieux" et a longtemps été donné comme favori s'est engagé à tenir un "cap clair" autour de trois grandes priorités: "électrochoc d'autorité", coup d'arrêt à l'immigration et sérieux budgétaire, en opposition à la "gestion solitaire du pouvoir, arrogante, parfois méprisante" du président français Emmanuel Macron.

Macron "le fossoyeur"

Xavier Bertrand, qui lui a succédé sur un mode pugnace et énergique, a fustigé "le fossoyeur" Emmanuel Macron et "les vautours" de l'extrême droite. Il a déroulé les trois piliers de son programme: autorité, territoires et travail.

Le candidat devance légèrement ses rivaux dans les sondages, mais son départ de LR en 2017 - il vient de reprendre sa carte de membre - rebute certains LR. Les sondages attribuent entre 13 à 15% d'intentions de vote à Xavier Bertrand s'il était le candidat de LR, contre 9 à 10% pour Valérie Pécresse et Michel Barnier. Tous sont devancés, à ce stade, par Emmanuel Macron et les représentants de l'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour.

Autre prétendante récemment revenue chez LR, Valérie Pécresse s'est dit "totalement, entièrement, viscéralement déterminée", dans un discours très critique envers Emmanuel Macron, qui a "cramé la caisse" et "fait un hold-up sur nos idées".

Encore un débat télévisé

Combative, elle a mis en avant son expérience à la tête de l'Ile-de-France et promis de "restaurer la fierté française", avec un programme d'ordre et deux grandes causes: "la lutte contre la désertification médicale" et "contre le décrochage scolaire".

Philippe Juvin, qui fait figure de petit Poucet dans ce congrès, a plaidé pour la préservation des services publics, la lutte contre les déserts médicaux et "la fin du désordre" notamment migratoire, mais en oeuvrant au développement de l'Afrique.

Dernier à passer sur scène, Eric Ciotti a lui défendu un "projet de renaissance française" fondé sur "l'autorité, l'identité et la liberté" en droite ligne de François Fillon.

Un troisième et dernier débat télévisé entre les cinq prétendants LR est prévu le 30 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Il y a plus de débris à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, selon l'ONU

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Selon le service d'action de l'ONU contre les mines, les décombres de Gaza sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers. Il y aurait notamment plus de 800'000 tonnes d'amiante dispersées. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Il y a plus de débris et gravats à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, a affirmé mercredi le responsable des opérations de déminage de l'ONU pour l'étroit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël dans sa guerre contre le Hamas.

"Pour mettre cela en perspective, le front en Ukraine fait 600 miles (un peu moins de 1000 kilomètres) de long et Gaza c'est 25 miles de long", a expliqué Mungo Birch, qui est responsable du service d'action de l'ONU contre les mines (UNMAS) à Gaza, lors d'un point de presse à Genève.

Mais la masse de débris (37 millions de tonnes, ou 300 kilogrammes par m2, selon une estimation faite à la mi-avril par l'ONU), n'est pas le seul problème.

Munitions non explosées et autres dangers

"Ces décombres sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers présents dans les décombres", explique M. Birch.

Ainsi, "on estime qu'il y a plus de 800'000 tonnes d'amiante, rien que dans les décombres de Gaza", ajoute le responsable. Ce produit très dangereux pour la santé exige des précautions particulières.

40 millions de dollars nécessaires

M. Birch espère que l'UNMAS à terme sera "mesure d'être l'organisme de coordination de l'action contre les mines à Gaza et de mettre sur pied nos propres équipes de neutralisation des explosifs et munitions".

En termes de financement, l'UNMAS a obtenu un financement de 5 millions de dollars mais "pour poursuivre notre travail au cours des 12 prochains mois, nous avons besoin de 40 millions de dollars" supplémentaires, a souligné le responsable.

Mais "le secteur dans son ensemble aura besoin de centaines de millions de dollars sur plusieurs années afin de rendre Gaza à nouveau sûre pour la population", estime t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le romancier américain Paul Auster est mort à l'âge de 77 ans

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Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé le New York Times mardi. Il avait été propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise".

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué une amie de la famille, Jacki Lyden, dans un courriel à l'AFP, après avoir informé le New York Times. "Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau 'Vous quittez le Cancerland' qui marque la frontière du pays", avait-elle dit. Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."

Reflets et faux-semblants

Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

Dans "Cité de Verre", "Revenants" et "La Chambre dérobée" qui forment la "Trilogie", ses personnages partent à la recherche de leur identité à la manière de détectives dans le labyrinthe de Manhattan hérissé de gratte-ciels où tout n'est que reflets et faux-semblants.

Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l'Université Columbia de New York les littératures française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres.

L'héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l'écriture.

Vénéré en France

L'écrivain s'est fait connaître en 1982 avec "L'invention de la solitude", un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père.

Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa "Trilogie new-yorkaise", un roman noir qui s'inspire du genre policier.

Également scénariste, Paul Auster a contribué au film "Smoke", qui dresse le portrait d'âmes perdues gravitant autour d'un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite "Brooklyn Boogie", deux films qu'il réalise avec Wayne Wang.

Parmi ses autres oeuvres à succès figurent notamment "Moon Palace", "Le Livre des illusions" et "Brooklyn Follies". Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993.

Démocrate affiché

Démocrate affiché, il a dénoncé dans l'un de ses livres, les années Bush.

En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu'il avait eu avec l'écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Ce dernier était mort d'une "surdose accidentelle" à New York après avoir été inculpé d'homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par surdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois.

Malgré un cancer diagnostiqué la même année, il a achevé un dernier livre à la tonalité nostalgique, "Baumgartner", un "petit livre tendre et miraculeux", selon les mots de sa femme Siri Hustvedt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

La Floride restreint considérablement le droit à l'avortement

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En Floride, Kamala Harris entend "évoquer le mal fait par les interdictions de l'avortement au niveau des Etats, et marteler que 'C'est Trump qui a fait ça'", a fait savoir l'équipe de campagne du président américain et de sa colistière. (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Une loi extrêmement restrictive en matière de droit à l'avortement est entrée en vigueur mercredi en Floride. Le président américain Joe Biden tient son adversaire républicain Donald Trump responsable de ce "cauchemar".

L'ex-président américain se félicite régulièrement d'être à l'origine du spectaculaire revirement de jurisprudence de la Cour suprême en juin 2022.

L'institution, à laquelle il avait donné une composition très conservatrice, avait alors fait voler en éclats la protection au niveau fédéral du droit à l'avortement, renvoyant la responsabilité aux Etats.

"Aujourd'hui, une interdiction extrémiste de l'avortement entre en vigueur en Floride, interdisant l'avortement avant même que de nombreuses femmes ne sachent qu'elles sont enceintes", a déclaré M. Biden dans un communiqué.

La vice-présidente américaine, Kamala Harris, est en visite en Floride, un Etat dirigé par les républicains, pour prononcer un discours dans lequel elle critique M. Trump, alors que l'interdiction des avortements après six semaines de grossesse entrait en vigueur.

La semaine dernière Joe Biden, 81 ans, s'était rendu dans cet Etat du sud-est, l'un des plus peuplés du pays, qui a voté deux fois majoritairement pour Donald Trump.

Les démocrates tentent de faire de l'avortement l'un des enjeux clés de la présidentielle de 2024, estimant qu'il s'agit d'un moyen de gagner des voix contre Donald Trump.

"Surveillées et punies"

La Floride interdit depuis mercredi toute interruption volontaire de grossesse après six semaines, contre quinze semaines auparavant.

Avant mercredi, la Floride faisait figure de refuge pour les femmes du sud-est des Etats-Unis, une région où les interdictions ou restrictions se sont multipliées.

Kamala Harris, vice-présidente de 59 ans, première femme, et première personne afro-américaine et d'origine asiatique à ce poste, a multiplié ces derniers mois les déplacements et déclarations sur ce thème.

Dans son discours, prononcé à Jacksonville mercredi, elle doit qualifier les interdictions en vigueur Floride et dans 20 autres Etats d'"interdictions d'avortement de Trump".

"Cette interdiction s'applique à de nombreuses femmes avant même qu'elles ne sachent qu'elles sont enceintes, ce qui nous indique que les extrémistes qui ont rédigé cette interdiction ne savent même pas comment fonctionne le corps d'une femme. Ou bien ils s'en moquent", doit-elle dire, selon des extraits publiés par son équipe de campagne.

Mme Harris devrait également critiquer les déclarations de Donald Trump qui, dans une interview publiée mardi dans le magazine Time, a déclaré que les Etats pourraient surveiller les grossesses des femmes pour voir si elles ont eu recours à l'avortement en dépit de l'interdiction.

"Sous Donald Trump, il serait normal que les femmes soient surveillées et punies par le gouvernement", a-t-elle déclaré. "Joe Biden et moi-même avons un point de vue différent: nous pensons qu'aucun élu politique ne devrait s'interposer entre une femme et un médecin".

Sujet politiquement brûlant

L'ex-président républicain entretient une politique ambiguë sur la question de l'avortement. S'il se vante régulièrement de son rôle décisif dans la fin de la célèbre jurisprudence "Roe versus Wade" qui protégeait ce droit, il se garde de déclarer ouvertement son soutien à une interdiction fédérale, réclamée par la droite religieuse.

Interrogé par le magazine Time pour savoir s'il mettrait son veto à une telle loi en cas de réélection, le magnat de 77 ans, visé par de nombreuses poursuites pénales, a botté en touche.

En se rendant en Floride, les démocrates amènent la question du droit à l'avortement directement dans le fief de Donald Trump, qui passe la plupart de son temps dans son complexe de Mar-a-Lago, dans le sud de cet Etat.

Le gouverneur républicain Ron DeSantis est à l'origine de l'interdiction de l'avortement au-delà de six semaines. Il s'est présenté sans succès à la primaire des Républicains, a promulgué en avril 2023 un projet de loi visant à abaisser la limite de 15 semaines à six semaines.

En avril, la Cour suprême de Floride avait confirmé l'entrée en vigueur de cette loi, mais elle avait dans le même temps renvoyé la décision finale aux électeurs.

Ces derniers voteront en novembre, en même temps que la présidentielle et les législatives, sur un amendement garantissant le droit à l'avortement dans l'Etat du sud-est.

L'interruption volontaire de grossesse est depuis toujours ou presque un sujet politiquement brûlant aux Etats-Unis, bien que, selon les sondages, la majorité des Américains soient favorables au droit à l'avortement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nadal fait ses adieux à Madrid

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Nadal a fait ses adieux au public madrilène (© KEYSTONE/EPA/Chema Moya)

"Gracias Rafa": Rafael Nadal, qui tente un dernier retour au premier plan à bientôt 38 ans malgré son corps cabossé, a fait ses adieux à Madrid mardi soir.

Il a connu l'élimination en 8es de finale du Masters 1000 organisé dans la capitale espagnole.

L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem, qui vit sa dernière saison sur le circuit ATP - sauf rebondissement -, s'est incliné face au jeune Tchèque Jiri Lehecha (ATP 31) 7-5 6-4 en un peu plus de deux heures. "C'était une blague, l'année prochaine je reviens !", a d'abord plaisanté "Rafa" au cours de l'hommage qui lui a été rendu dans la foulée de son match.

"C'était bien la dernière fois que je jouais" à Madrid, a-t-il ensuite confirmé. "Ca a été une semaine très particulière pour moi, très positive à plusieurs niveaux. Une semaine inoubliable."

Madrid a eu envie d'y croire jusqu'au bout mardi soir. Même quand son chouchou venait de concéder le brek au début du deuxième set, la "Caja magica" s'est époumonée: "Si se puede, si se puede", l'équivalent espagnol de "Yes, we can", a-t-elle scandé.

Quatre matches en six jours

Un quatrième match en six jours, le deuxième en deux jours après un duel de plus de trois heures la veille, c'est trop. Trop, pour son deuxième tournoi depuis sa reprise (après Barcelone mi-avril), après pas loin de deux ans sans que son corps lui laisse du répit, après encore trois mois sur le flanc entre janvier et avril.

Sa semaine madrilène, avec trois matches gagnés de suite et quatre joués, dont un contre un joueur du top 20 (De Minaur), a néanmoins fait grimper considérablement son kilométrage: il n'avait plus connu une telle série de victoires depuis l'été 2022. Lui apportera-t-elle, au moins en partie, les garanties qu'il souhaite dans la perspective de Roland-Garros qui débute le 26 mai ?

Il faudra patienter pour le savoir. Nadal est désormais attendu à Rome (8-19 mai), pour le dernier Masters 1000 sur ocre avant le Grand Chelem parisien. Il ne se prononcera qu'après le tournoi italien sur sa venue à Roland-Garros, la terre chérie de ses 14 triomphes, a-t-il confirmé mardi soir.

Lui a les idées claires: il ne jouera à Paris que s'il se sent "suffisamment prêt", a-t-il répété tout au long du tournoi madrilène. "Sinon, ça n'a pas de sens", a-t-il tranché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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