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Suisse Romande

Sept villes font front contre l'horaire 2025 des CFF

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Des villes romandes se mobilisent contre le nouvel horaire 2025 des CFF (Image d'illustration © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Sept villes romandes montent au front contre le futur horaire des CFF, en plus du réseau des villes de l'Arc jurassien, ainsi que Genève Aéroport. Un appel publié ce lundi demande aux instances fédérales de revoir le projet.

L'horaire 2025 des CFF, présenté vendredi dernier, ne passe pas partout. Pas moins de sept villes romandes montent ainsi au front, dans un appel diffusé ce lundi. Yverdon-les-Bains, Neuchâtel, la Chaux-de-Fonds, Genève (ainsi que son Aéroport), mais également Bienne, Delémont, Morges et le réseau des villes de l'Arc jurassien (RVAJ) ont signé communément ce texte, qui dénonce "un réseau ferroviaire à deux vitesses". Celui-ci a notamment l'inconvénient, pour cause de travaux, de réduire fortement la desserte directe entre les villes de l'Arc jurassien et Genève.

Brenda TuostoMunicipale d'Yverdon-les-Bains chargée de la mobilité

Les signataires déplorent que le nouvel horaire, dès décembre 2024, "détériorera pour au moins dix ans l'offre ferroviaire dans une grande partie de la Suisse occidentale ainsi que l'offre de trains de nuit de Genève à Bâle".

Ouvrir le dialogue

Si les cadences entre l'Arc jurassien et Lausanne seront doublées, les inconvénients prennent le dessus pour les signataires. Notamment le contexte général présenté par les CFF, qui peut laisser craindre une perte d'attractivité du rail, en plein contexte des différentes stratégies climatiques :

Brenda TuostoMunicipale d'Yverdon-les-Bains chargée de la mobilité

En conclusion, les sept villes réclament "une réduction sensible de la durée des désagréments annoncés ainsi qu’une augmentation du nombre de connexions directes maintenues". Elles demandent aux représentants des CFF, de l’Office fédéral des transports (OFT) et des instances cantonales d’"ouvrir le dialogue avec les communes lésées afin d’y proposer des alternatives viables à un horizon raisonnable".

Brenda TuostoMunicipale d'Yverdon-les-Bains chargée de la mobilité

Les CFF se défendent

Dans un communiqué, les CFF annoncent qu'ils rencontreront les communes concernées et la direction de l’aéroport de Genève ces prochaines semaines "afin de leur présenter les détails de ce nouvel horaire, dans un souci de dialogue constructif".

L'entreprise de transports défend son horaire 2025, qui "apporte davantage de stabilité et de ponctualité", relève-t-elle. Il permet, au prix de quelques minutes en plus sur certains parcours, d’effectuer les travaux de développement et d’entretien "indispensables sur l’un des réseaux les plus fréquentés au monde".

Parmi les avantages pointés par les CFF figure l'augmentation des cadences. Aujourd’hui, les voyageurs entre Neuchâtel et Genève disposent chaque heure d’une liaison sans changement en 1h09' et d’une autre, avec un changement à Lausanne, en 1h36'. Dans l’horaire 2025, les voyageurs bénéficieront de deux liaisons par heure avec changement à Renens, en 1h17'.

Cette cadence de 30 minutes, pour Lausanne ou Genève, sera également proposée aux voyageurs à destination (ou en provenance) de Bienne et Delémont, notamment.

Le remaniement des liaisons InterCity a été privilégié suite à différentes études "qui ont montré l’impossibilité de faire circuler ces trains de façon systématique dans de bonnes conditions, en particulier sur l’axe Lausanne-Genève, très sollicité", soulignent encore les CFF. Ces derniers ajoutent que près des trois quarts de la clientèle en provenance de Bienne, Neuchâtel ou Yverdon se rendent à Lausanne.

L'entreprise relève aussi que la relation directe Lausanne-Delémont-Bâle sera réintroduite en décembre 2025. Elle réaffirme que "les villes et les régions de la ligne du Pied du Jura sont de première importance", comme le montrent les "investissements importants" prévus.

Entre Neuchâtel et Bienne, les travaux de construction du nouveau tunnel de Gléresse ont commencé, avec un investissement de 431 millions de francs. A Genève encore, plus de 2 milliards seront investis dans le réseau et dans une gare souterraine. Et entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, une nouvelle ligne est prévue qui permettra de diviser les temps de parcours par deux.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Vaud

La Ville de Vevey ouvre un hébergement d'urgence temporaire

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Caritas Vaud avait ouvert le centre d'hébergement d'urgence "Le Hublot" en 2009 à Vevey. Il a fermé en mai 2025 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

En raison de l'absence actuelle d'hébergement d'urgence dans l'Est vaudois, et en attendant la mise en oeuvre d'une solution pérenne, la Ville de Vevey met en place une structure d'accueil temporaire dans l'abri civil du Panorama. Quatre dortoirs offrant 24 lits, une salle commune, des douches et des WC seront ouverts aux personnes sans-abri dès lundi.

La région est dépourvue d'hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri depuis mai 2025. Une task force composée de représentants de la Ville de Vevey, de la Direction générale vaudoise de la cohésion sociale (DGCS) et de Caritas Vaud s'est constituée pour trouver des locaux adaptés et exploitables sur le long terme.

En parallèle de la recherche d'une solution durable, le Service de la cohésion sociale veveysan a saisi l'opportunité offerte par la reprise de la construction de sécurité du Panorama en mains communales afin de permettre à celles et ceux qui en ont besoin de passer la nuit dans un lieu chauffé et sécurisé, explique vendredi la ville dans un communiqué.

De 21h00 à 08h30

Baptisé "Le Lien - Vevey", en référence à sa mission de trait d'union entre les personnes sans-abri de l'Est vaudois et les actrices et acteurs spécialisés du réseau social, cet abri sera ouvert tous les jours de 21h00 à 08h30.

Ce dispositif transitoire continuera sa mission d'accueil jusqu'à ce qu'une solution pérenne soit mise sur pied. Celle-ci reste une priorité pour la Municipalité et la task force cantonale, est-il souligné.

Le Service veveysan de la cohésion sociale s'appuie sur un partenaire privé pour la gestion de cette structure provisoire. Dans un premier temps, les frais de mise à disposition des locaux et de l'exploitation sont assumés par la Ville de Vevey, avec le soutien du Canton de Vaud, explique encore le communiqué.

Pour rappel, le centre d'hébergement d'urgence de Caritas Vaud à Vevey, "Le Hublot", avait fermé ses portes en mai dernier pour une durée indéterminée. Ouvert en 2009, il avait permis d'offrir chaque année plusieurs milliers de nuitées à des personnes sans-abri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit

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Le spectacle projeté évoque un récit légendaire où une fée tombe amoureuse d'un berger. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.

Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.

Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.

Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

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Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée

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L'exclusion annoncée des élèves frontaliers du système scolaire genevois suscite de vives oppositions (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.

Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.

Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.

Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.

Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.

Victimes collatérales

Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.

A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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