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Coronavirus

Vaccins - 42 déclarations d'effets indésirables, la plupart bénins

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Les personnes prioritairement vaccinées sont âgées de 75 ans et plus, et sont souvent atteintes de maladies chroniques. Pour des raisons statistiques, on peut s’attendre à ce que leur vaccination soit nécessairement liée à un certain nombre de cas de décès ayant un lien temporel avec l’injection. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Quarante-deux déclarations d’effets indésirables présumés des vaccins contre le Covid-19 déjà autorisés en Suisse, la plupart bénins (62%), ont été faites à Swissmedic. Examinées, elles ne modifient pas le rapport bénéfice/risque des vaccins, qui reste favorable.

Vingt-six des 42 déclarations d’effets indésirables présumés des vaccins signalées à Swissmedic jusqu'à jeudi (62%) concernent des réactions légères déjà rapportées lors des essais cliniques. Seize déclarations (38%) ont été analysées comme relevant d’effets indésirables graves et cinq ont fait état d’un lien avec une évolution d’issue fatale, précise Swissmedic dans un communiqué diffusé vendredi.

Dans ces cinq derniers cas, les patients étaient âgés de 84 à 92 ans et, d’après les connaissances actuellement disponibles, ils ont succombé à des pathologies fréquentes dans cette tranche d’âge. Malgré la proximité temporelle entre l’injection du vaccin et le décès, on ne peut concrètement dans aucun de ces cas soupçonner la vaccination d’être la cause du décès.

Les seize déclarations faisant état d'effets indésirables graves comprenaient de fortes éruptions cutanées ou des symptômes grippaux marqués tels qu'une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs dans les membres ou un fort sentiment de mal-être, a précisé Swissmedic à l'agence Keystone-ATS.

Près de 170'000 personnes vaccinées

Selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), près de 170'000 personnes ont reçu une injection de vaccin contre le COVID-19 jusqu'à jeudi. Selon la stratégie de vaccination actuelle, ce sont les personnes particulièrement vulnérables et à haut risque qui sont vaccinées en priorité.

Il s’agit de personnes de 75 ans et plus, atteintes de maladies chroniques et qui résident souvent en maison de retraite ou en EMS. Pour des raisons purement statistiques, on peut s’attendre à ce que la vaccination de ce groupe de personnes globalement à risque dans un délai court soit nécessairement liée à un certain nombre de cas de décès ayant un lien temporel avec l’injection du vaccin contre le COVID-19.

Environ 2300 personnes de plus de 85 ans décèdent tous les mois en Suisse, souligne Swissmedic, quatre semaines étant l’intervalle entre deux injections.

Profil bénéfice/risque favorable

Les déclarations reçues à ce jour des effets indésirables observés ont fait l’objet d’analyses minutieuses, précise Swissmedic. Elles ne modifient en rien le profil bénéfice/risque favorable des vaccins contre le COVID-19.

Les effets secondaires connus des vaccins contre le COVID-19 peuvent être consultés dans les informations sur les médicaments des vaccins concernés, publiées sous www.swissmedicinfo.ch. Les effets secondaires fréquents sont notamment de la fièvre, des frissons ou des nausées.

Déclaration obligatoire

Swissmedic rappelle en outre que les professionnels de la santé doivent tenir compte de l’état de santé de leur patient avant toute injection d’un vaccin. Toute suspicion d’effet indésirable doit être obligatoirement déclarée à Swissmedic sur le portail de déclaration en ligne ElViS.

La surveillance systématique du marché (pharmacovigilance) doit permettre la détection d’effets indésirables de médicaments qui sont rares et ne sont pas encore connus. Swissmedic reçoit tous les ans environ 14'000 déclarations de ce type. Celles-ci sont évaluées par des spécialistes de la pharmacovigilance à l’aune de critères définis au plan international.

Toute nouvelle connaissance acquise peut entraîner des adaptations de l’autorisation de mise sur le marché du médicament concerné, généralement sous la forme de textes ajoutés à l’information sur le médicament.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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