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Coronavirus - Vaud se défend de vacciner trop lentement

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Vaud a jusqu'ici atteint ses objectifs en matière de vaccination, avec en moyenne 1400 injections par jour.(Vaud a jusqu'ici atteint ses objectifs en matière de vaccination, avec en moyenne 1400 injections par jour. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les autorités vaudoises se défendent d'avancer plus lentement que d'autres cantons dans la vaccination face au Covid-19. Elles disent miser sur une montée progressive avec, parmi les nouvelles annonces, l'ouverture à terme d'un grand centre de vaccination à Beaulieu.

"Ce n'est pas un concours de beauté!", a déclaré Oliver Peters, responsable du plan vaudois de vaccination, critiquant les comparaisons effectuées ces derniers jours entre cantons. Tandis que certains cantons ont rapidement administré leurs premières doses, d'autres comme Vaud le font de manière calculée, a-t-il expliqué vendredi lors d'une conférence de presse.

"Nous voulons toujours être en mesure de pouvoir donner la deuxième dose", nécessaire à une bonne efficacité du vaccin, a indiqué M. Peters. Il a raconté avoir reçu des appels de certains cantons qui, partis trop vite, n'arrivaient plus à assurer les deuxièmes rendez-vous.

Le responsable a surtout mis en garde face à "une rupture des stocks" qui pourrait intervenir début mars, au vu de la planification actuelle de livraisons prévue par la Confédération. La baisse de production et de livraison du vaccin de Pfizer est notamment en cause.

Oliver PetersChef comité pilotage vaccination

Beaulieu réquisitionné

"Faute de vaccins disponibles, nous ne pouvons pas actuellement aller plus vite", a renchéri Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite. Il a notamment relevé que l'ouverture d'un nouveau grand centre de vaccination, sur le site de Beaulieu à Lausanne, avait dû être retardée.

Ce centre pourrait toutefois devenir opérationnel en trois à cinq jours lorsque les vaccins seront suffisamment nombreux. A pleine capacité, il tournera à 2000 vaccinations par jour, contre 1100-1200 par jour pour celui du CHUV. Deux autres centres dans les régions de Montreux et Echallens pourront aussi ouvrir à terme.

Pour mémoire, quatre centres sont déjà actifs en terre vaudoise au CHUV à Lausanne, Yverdon, Morges et Gland. Deux autres ouvriront lundi à Payerne et Rennaz.

Il est également prévu, dès la semaine prochaine, d'impliquer les médecins traitants lors d'une phase pilote, a annoncé la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz. Les pharmacies, CMS et autres cliniques privées viendront aussi s'ajouter progressivement au dispositif.

Quant aux équipes mobiles, elles continuent leur mission dans les quelque 200 EMS du canton, où toutes les deuxièmes doses devraient avoir été administrées entre le 5 et le 15 mars.

Objectif atteint

"Nous attendons impatiemment de tourner à plein régime dans tout le canton", a poursuivi Rebecca Ruiz. Elle a affirmé, elle aussi, qu'il n'était actuellement pas possible d'aller plus vite. "Notre dispositif s'adapte à la rareté des ressources", a-t-elle dit.

La ministre de la santé s'est toutefois réjouie d'avoir pu, jusqu'ici, "largement atteindre" les objectifs fixés en début de campagne de vaccination. Ces dix derniers jours, 1400 injections par jour ont pu en moyenne être effectuées, alors que le canton voulait en faire 1000 par jour lors de cette phase de démarrage.

Rebecca Ruiz, tout comme sa collègue Béatrice Métraux, a reconnu que quelques couacs avaient émaillé les premières vaccinations vaudoises, principalement pour la prise de rendez-vous. "Nous comprenons les réactions négatives et corrigeons quotidiennement notre dispositif", a affirmé Mme Métraux. Elle a demandé à la population de "s'armer de patience" et de réaliser "le défi logistique immense" que représente cette campagne de vaccination.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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