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Cinéma

Décès du cinéaste Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague

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Jacques Rozier, à droite sur le cliché, plaisantant avec l'acteur Luis Rego en septembre 2001 au festival de Venise (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/CLAUDIO ONORATI)

Le cinéaste français Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague et auteur d'une poignée de films parmi lesquels "Adieu Philippine" et "Maine Océan", est décédé à l'âge de 96 ans, a annoncé sa collaboratrice. Il est mort à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Jacques Rozier vient de nous quitter. Il était la liberté même et il va terriblement nous manquer", a réagi la cinémathèque française, qui lui a rendu hommage sur Twitter. "Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Rozier est celui qui divague. Celui qui aime que tout aille de travers, pour mieux alimenter son sens très particulier de la dramaturgie".

Le mouvement de la Nouvelle Vague, né à la fin des années 1950, entendait rompre avec les techniques cinématographiques classiques au profit de l'expérimentation et d'une approche individualiste, voire iconoclaste. Outre Jacques Rozier, ses figures les plus emblématiques sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Louis Malle, Claude Chabrol, Jacques Demy ou encore Eric Rohmer.

"Sans scénario préconçu à l'avance"

Prix Jean Vigo en 1986 pour "Maine Océan", prix René Clair en 1997 pour l'ensemble de son oeuvre, Carrosse d'or en 2002 au festival de Cannes, Jacques Rozier a réalisé "Adieu Philippine" (1962), chronique de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie, "Du côté d'Orouët" (1973) et "Les naufragés de l'île de la tortue" (1976). Quatre films en plus d'un demi-siècle...

Il en a tourné deux autres, "Fifi martingale" (2001), jamais sorti en salles, et "Le perroquet parisien" (2007), resté inachevé.

Il a également tourné une vingtaine de courts-métrages, souvent remarqués, et a travaillé pour la télévision. "C'était un cinéaste indépendant, libre", a souligné Mme Berson. Il travaillait "sans scénario préconçu à l'avance" et avait une capacité à "restituer le présent".

En 2019, Jean-Luc Godard (décédé en septembre 2022) saluait, lui aussi, la trace laissée par Jacques Rozier dans le cinéma français: "Quand Agnès Varda est morte, j'ai pensé: la vraie Nouvelle Vague, on n'est plus que deux. Moi et [...] Jacques Rozier qui a commencé un peu avant moi".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bons Plans LFM

5ème édition de l'Yverdon Open Air

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Yverdon Open Air
Crédit photo : @www.yverdon-les-bains.ch / L'Yverdon Open Air a lieu jusqu'au 6 août 2023.

Situé dans la cour intérieure du château, l'Yverdon Open Air a débuté le 12 juillet et nous propose jusqu'au 6 août, chaque soir, à l'exception du 1er août, une palette de films composée de succès récents, d'avant-premières et de films à l’affiche, en collaboration avec le cinéma Bel-Air.

Billetterie et informations : www.yverdonopenair.ch

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Bons Plans LFM

Nouvelle saison du Morges Open Air

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Morges Open Air
Crédit photo : @morgesopenair.ch / L'open air de Morges a lieu jusqu'au 3 septembre.

Près de 5'000 cinéphiles avaient été présents lors de l'édition 2022 du Morges Open Air. Cette année tout autant de spectateurs sont attendus dans la cour intérieure du château pour cette 8ème édition, débutée le 18 juillet.

Le Morges Open Air a vu le jour en 2016 avec 5 soirées. L'événement s'est développé au fil des étés et nous propose cette année près de 50 projections planifiées jusqu'au 3 septembre. L'open air prendra ainsi fin en même temps qu'aura lieu l'édition du Livre sur les quais, manifestation partenaire.

La programmation, éclectique, rends hommage, cette année, au travers de soirées spéciales, à Audrey Hepburn, 30 ans après sa disparition. L'actrice hollywoodienne résida, pour rappel, jusqu'à son décès à Tolochenaz dans sa villa La Paisible.

La muse d'Hubert de Givenchy, est à retrouver, dans le même temps, au Musée morgien Bolle jusqu'au 3 septembre au travers d'une exposition intitulée : Audrey Hepburn, une vie en bande dessinée, basée sur le roman graphique réalisé par Eileen Hofer et Christopher, aux éditions Michel Lafon, retraçant l’extraordinaire vie de la star.

Infos et réservations : www.morgesopenair.ch

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Cinéma

NIFFF: plus de 120 films, issus de cinq continents, projetés

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L'actrice française Josiane Balasko va présider le Jury international (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO PERI)

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), qui se tiendra du 30 juin au 8 juillet, va projeter plus de 120 oeuvres, issues des 5 continents. Le festival veut dévoiler une relève engagée et rendre hommage à des figures incontournables du fantastique.

"En offrant la présidence du jury international à la comédienne, autrice et scénariste française Josiane Balasko, le NIFFF poursuit son exploration du fantastique sous des angles inattendus, prolongeant ainsi ce qui a été initié l’an dernier", a-t-il indiqué jeudi. En 2022, le festival avait attiré 50'000 personnes, avec l'écrivaine américaine Joyce Carol Oates, comme présidente du jury.

La 22e édition s’ouvrira le 30 juin avec la première suisse de la comédie d’anticipation "The pod generation" de la cinéaste française Sophie Barthes. Le festival se clôturera le 8 juillet avec la première internationale du "très actuel et alarmant" "Acide" du Français Just Philippot. La sélection officielle présente huit premières mondiales, sept premières internationales, quatre premières européennes et 46 premières suisses.

Outre Josiane Balasko, le jury international sera notamment composé du réalisateur américain, John McTiernan, figure de proue du cinéma d'action contemporain avec des films comme "Predator" ou "Die Hard" et de l'Américain Charles Burns, illustrateur et auteur de romans graphiques oscillant entre humour et horreur. L'Autrichienne Veronika Franz et le Français Olivier Babinet compléteront le jury, qui décernera le prix Narcisse H.R. Giger, doté de 10'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

Palme d'or pour Justine Triet qui s'en prend au gouvernement

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Justine Triet est seulement la troisième réalisatrice à être sacrée dans l'histoire du festival. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Justine Triet a remporté samedi la Palme d'or pour "Anatomie d'une chute", la troisième jamais décernée à une réalisatrice. Elle a profité de la tribune pour lancer une attaque contre la politique du gouvernement français sur la culture et les retraites.

La cinéaste de 44 ans succède à Jane Campion ("La leçon de piano", 1993) et Julia Ducournau ("Titane", 2021), confirmant le lent mouvement vers l'égalité dans une industrie du cinéma historiquement dominée par les hommes.

Le Festival s'était ouvert il y a douze jours sous la menace d'une coupure de courant de la CGT, mais c'est finalement par la lauréate que le mouvement social en France s'est invité à Cannes. En recevant son prix des mains de Jane Fonda, la cinéaste a vivement dénoncé la manière dont le gouvernement français avait "nié de façon choquante" la protestation contre la réforme des retraites.

"Ce schéma de pouvoir dominateur, de plus en plus décomplexé, éclate dans plusieurs domaines", a-t-elle ajouté, estimant que le pouvoir cherchait aussi à "casser l'exception culturelle sans laquelle (elle) ne serai(t) pas là aujourd'hui".

Ministre "estomaquée"

Réplique immédiate de la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak. Elle s'est dite "estomaquée par son discours si injuste": "Ce film n'aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma qui permet une diversité unique au monde. Ne l'oublions pas", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

En conférence de presse, Justine Triet persiste et signe, critiquant une "tendance qui va vers la rentabilité" des aides publiques au cinéma, et pointant le danger que ces aides aillent aux "plus gros films" au détriment du cinéma de création indépendant.

L'exception culturelle "est née sur l'idée de non-rentabilité du cinéma. Ca nous est envié dans le monde entier et ce n'est pas pour rien", a-t-elle poursuivi en réponse à une question de l'AFP.

Le cinéma français à l'honneur

Sur le plan artistique, ce nouveau couronnement d'une jeune réalisatrice française témoigne du succès des réalisations tricolores dans les festivals internationaux, avec le Lion d'or remis à Audrey Diwan en 2021 à Venise pour "L'événement" et l'Ours d'or en février à Nicolas Philibert pour "Sur l'Adamant".

Le jury, présidé par Ruben Östlund et où siégeait également Julia Ducournau, a choisi un film (dans les salles françaises le 23 août) qui raconte le procès d'une veuve (Sandra Hüller) accusée aux assises d'avoir tué son mari. L'occasion de disséquer les dynamiques de pouvoir au sein d'un couple d'artistes aisés et d'exposer les préjugés sociaux auxquels se heurtent les femmes indépendantes.

Il a également envoyé un message contemporain sur l'effroyable banalité du mal, en donnant le Grand Prix à Jonathan Glazer pour "The Zone of Interest", sur la vie quotidienne du commandant nazi d'Auschwitz, une oeuvre radicale.

L'actrice turque Merve Dizdar a dédié son prix d'interprétation dans "Les herbes sèches" de Nuri Bilge Ceylan "à toutes les femmes qui mènent une lutte pour surmonter les difficultés existantes dans ce monde". Le Japonais Koji Yakusho a reçu le prix du meilleur acteur pour "Perfect Days" de Wim Wenders.

Polémiques

Ce palmarès met un terme à la 76e édition, présidée pour la première fois par Iris Knobloch, ancienne de Warner. Elle fut marquée par des polémiques sur le come-back de Johnny Depp, après ses procès pour diffamation autour d'accusations de violences conjugales, par une présence en force du cinéma du continent africain et des réalisatrices, au-delà de Justine Triet.

Cette édition a aussi été une nouvelle démonstration de la lune de miel entre Cannes et Hollywood: en 12 jours, le tapis rouge aura accueilli Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio et Robert De Niro (pour "Killers of the Flower Moon") ou encore Harrison Ford, venu faire ses adieux à "Indiana Jones". Quentin Tarantino et Roger Corman, 97 ans, l'un des doyens du cinéma américain, étaient également sur scène samedi soir.

Quant au long-métrage de clôture, le Festival renoue avec la tradition de programmer la dernière création des studios Pixar, rachetés par Disney: le film d'animation "Élémentaire", qui sortira en juin, a été présenté en avant-première mondiale après la cérémonie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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