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Cinéma

Le 76e Festival de Cannes se termine et décerne sa Palme d'or

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La cérémonie de clôture sera présidée par l'actrice Chiara Mastroianni. (© KEYSTONE/EPA/Guillaume Horcajuelo)

Qui succèdera à "Sans Filtre" de Ruben Östlund? Après douze jours constellés de paillettes et de stars, le 76e Festival de Cannes s'achève samedi, avec la remise de la Palme d'or à l'un des 21 films d'une compétition très ouverte jusqu'au bout.

Le réalisateur suédois, qui a remporté l'an dernier sa deuxième Palme, préside le jury qui va se retirer en conclave pour délibérer et décerner ses prix.

Östlund, qui avait promis dans une interview à l'AFP "une approche très démocratique de la présidence", doit trancher en compagnie des quatre femmes et quatre hommes de son jury, dont la réalisatrice Julia Ducournau ("Titane", Palme d'or 2021) ou l'actrice Brie Larson, connue comme la super-héroïne Captain Marvel, l'écrivain afghan Atiq Rahimi ou l'acteur Denis Ménochet.

"J'aime écouter ce que tout le monde dit sur les différents films. (...) Je n'ai pas l'intention de faire figure d'autorité de quelque manière que ce soit", avait-il promis.

Suspens intact

Au terme de la compétition, le suspens est entier. Avec quelques favoris: le Finlandais Aki Kaurismäki, grand habitué du Festival et l'un des réalisateurs fétiches de Ruben Östlund, a reçu un accueil très élogieux pour l'ultra-mélancolique "Les feuilles mortes", romance aux accents baudelairiens entre deux âmes esseulées, dans une Finlande ouvrière et pluvieuse.

Le palmarès prendra une tournure plus politique si le jury décide de couronner le Britannique Jonathan Glazer et son "Zone of Interest": ce film, extrêmement maîtrisé, rappelle l'effroyable "banalité du mal" en décrivant de manière clinique et glaçante la vie quotidienne nonchalante de la famille du commandant du camp d'extermination nazi d'Auschwitz.

Son compatriote Ken Loach, 86 ans, pourrait entrer de son vivant au Panthéon du cinéma en devenant le premier réalisateur à remporter une troisième Palme d'or, après "Le vent se lève" (2006) et "Moi, Daniel Blake" (2016). Il fut le dernier à monter les marches, vendredi soir, pour "The Old Oak", sur l'accueil des réfugiés syriens au Royaume-Uni.

3e Palme pour une réalisatrice?

Du côté des prix d'interprétation, l'Allemande Sandra Hüller, révélée au public international à Cannes avec "Toni Erdmann" (2016), est une très sérieuse prétendante: elle excelle dans deux films, jouant l'épouse du commandant nazi dans "Zone of Interest" et une veuve accusée d'avoir tué son époux dans "Anatomie d'une chute".

Ce dernier film, un drame de 2h30 à la structure très travaillée, est l'un de ceux qui ont le plus plu à la critique internationale. Si elle remportait la Palme d'or, son autrice Justin Triet serait seulement la troisième réalisatrice de l'histoire du Festival à être primée, après Jane Campion ("La leçon de Piano", 1993) et Julia Ducournau.

Polémiques

Au-delà des prix, la cérémonie de clôture, présidée par Chiara Mastroianni et retransmise à partir de 20h30 sur France Télévisions et Brut, marque le terme d'une 76e édition, présidée pour la première fois par Iris Knobloch, ancienne de Warner. Elle fut marquée par des polémiques sur le come-back de Johnny Depp, après ses procès pour diffamation autour d'accusations de violences conjugales, par une présence en force du cinéma du continent africain, et par le retour de légendes de Hollywood sur la Croisette.

Parmi celles qui ont fait le déplacement: Martin Scorsese, venu présenter avec Leonardo DiCaprio et Robert De Niro son dernier film, "Killers of the Flower Moon", Harrison Ford, qui a monté à 80 ans les marches pour le dernier "Indiana Jones" et fait ses adieux au personnage de l'archéologue au chapeau et au fouet, ou encore l'actrice Jane Fonda et le réalisateur Quentin Tarantino, venus chacun parler de cinéma et de leur carrière.

Quelques prix ont déjà été décernés, dont le prix Un Certain Regard à "How To Have Sex" de Molly Manning Walker, et la Queer Palm, un prix alternatif du meilleur film LGBT, pour "Monster" de Hirokazu Kore-eda, également en compétition officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bons Plans LFM

5ème édition de l'Yverdon Open Air

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Yverdon Open Air
Crédit photo : @www.yverdon-les-bains.ch / L'Yverdon Open Air a lieu jusqu'au 6 août 2023.

Situé dans la cour intérieure du château, l'Yverdon Open Air a débuté le 12 juillet et nous propose jusqu'au 6 août, chaque soir, à l'exception du 1er août, une palette de films composée de succès récents, d'avant-premières et de films à l’affiche, en collaboration avec le cinéma Bel-Air.

Billetterie et informations : www.yverdonopenair.ch

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Bons Plans LFM

Nouvelle saison du Morges Open Air

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Morges Open Air
Crédit photo : @morgesopenair.ch / L'open air de Morges a lieu jusqu'au 3 septembre.

Près de 5'000 cinéphiles avaient été présents lors de l'édition 2022 du Morges Open Air. Cette année tout autant de spectateurs sont attendus dans la cour intérieure du château pour cette 8ème édition, débutée le 18 juillet.

Le Morges Open Air a vu le jour en 2016 avec 5 soirées. L'événement s'est développé au fil des étés et nous propose cette année près de 50 projections planifiées jusqu'au 3 septembre. L'open air prendra ainsi fin en même temps qu'aura lieu l'édition du Livre sur les quais, manifestation partenaire.

La programmation, éclectique, rends hommage, cette année, au travers de soirées spéciales, à Audrey Hepburn, 30 ans après sa disparition. L'actrice hollywoodienne résida, pour rappel, jusqu'à son décès à Tolochenaz dans sa villa La Paisible.

La muse d'Hubert de Givenchy, est à retrouver, dans le même temps, au Musée morgien Bolle jusqu'au 3 septembre au travers d'une exposition intitulée : Audrey Hepburn, une vie en bande dessinée, basée sur le roman graphique réalisé par Eileen Hofer et Christopher, aux éditions Michel Lafon, retraçant l’extraordinaire vie de la star.

Infos et réservations : www.morgesopenair.ch

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Cinéma

NIFFF: plus de 120 films, issus de cinq continents, projetés

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L'actrice française Josiane Balasko va présider le Jury international (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO PERI)

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), qui se tiendra du 30 juin au 8 juillet, va projeter plus de 120 oeuvres, issues des 5 continents. Le festival veut dévoiler une relève engagée et rendre hommage à des figures incontournables du fantastique.

"En offrant la présidence du jury international à la comédienne, autrice et scénariste française Josiane Balasko, le NIFFF poursuit son exploration du fantastique sous des angles inattendus, prolongeant ainsi ce qui a été initié l’an dernier", a-t-il indiqué jeudi. En 2022, le festival avait attiré 50'000 personnes, avec l'écrivaine américaine Joyce Carol Oates, comme présidente du jury.

La 22e édition s’ouvrira le 30 juin avec la première suisse de la comédie d’anticipation "The pod generation" de la cinéaste française Sophie Barthes. Le festival se clôturera le 8 juillet avec la première internationale du "très actuel et alarmant" "Acide" du Français Just Philippot. La sélection officielle présente huit premières mondiales, sept premières internationales, quatre premières européennes et 46 premières suisses.

Outre Josiane Balasko, le jury international sera notamment composé du réalisateur américain, John McTiernan, figure de proue du cinéma d'action contemporain avec des films comme "Predator" ou "Die Hard" et de l'Américain Charles Burns, illustrateur et auteur de romans graphiques oscillant entre humour et horreur. L'Autrichienne Veronika Franz et le Français Olivier Babinet compléteront le jury, qui décernera le prix Narcisse H.R. Giger, doté de 10'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

Décès du cinéaste Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague

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Jacques Rozier, à droite sur le cliché, plaisantant avec l'acteur Luis Rego en septembre 2001 au festival de Venise (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/CLAUDIO ONORATI)

Le cinéaste français Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague et auteur d'une poignée de films parmi lesquels "Adieu Philippine" et "Maine Océan", est décédé à l'âge de 96 ans, a annoncé sa collaboratrice. Il est mort à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Jacques Rozier vient de nous quitter. Il était la liberté même et il va terriblement nous manquer", a réagi la cinémathèque française, qui lui a rendu hommage sur Twitter. "Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Rozier est celui qui divague. Celui qui aime que tout aille de travers, pour mieux alimenter son sens très particulier de la dramaturgie".

Le mouvement de la Nouvelle Vague, né à la fin des années 1950, entendait rompre avec les techniques cinématographiques classiques au profit de l'expérimentation et d'une approche individualiste, voire iconoclaste. Outre Jacques Rozier, ses figures les plus emblématiques sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Louis Malle, Claude Chabrol, Jacques Demy ou encore Eric Rohmer.

"Sans scénario préconçu à l'avance"

Prix Jean Vigo en 1986 pour "Maine Océan", prix René Clair en 1997 pour l'ensemble de son oeuvre, Carrosse d'or en 2002 au festival de Cannes, Jacques Rozier a réalisé "Adieu Philippine" (1962), chronique de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie, "Du côté d'Orouët" (1973) et "Les naufragés de l'île de la tortue" (1976). Quatre films en plus d'un demi-siècle...

Il en a tourné deux autres, "Fifi martingale" (2001), jamais sorti en salles, et "Le perroquet parisien" (2007), resté inachevé.

Il a également tourné une vingtaine de courts-métrages, souvent remarqués, et a travaillé pour la télévision. "C'était un cinéaste indépendant, libre", a souligné Mme Berson. Il travaillait "sans scénario préconçu à l'avance" et avait une capacité à "restituer le présent".

En 2019, Jean-Luc Godard (décédé en septembre 2022) saluait, lui aussi, la trace laissée par Jacques Rozier dans le cinéma français: "Quand Agnès Varda est morte, j'ai pensé: la vraie Nouvelle Vague, on n'est plus que deux. Moi et [...] Jacques Rozier qui a commencé un peu avant moi".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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