Culture
Un premier film soutenu par la structure Valais Film Commission
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Le film "Laissez-moi" est actuellement en tournage en Valais. Il s'agit du premier long-métrage à bénéficier du soutien de la structure Valais Film Commission qui vise à positionner le canton dans l'industrie cinématographique.
"Le premier d'une longue série", espère Tristan Albrecht, dont le travail, en tant que "film commissioner", est de faciliter l'accueil des équipes de tournage sur le territoire. "La première chose qu'un réalisateur recherche c'est le décor et à ce titre, le Valais, avec ses cadres somptueux ou méconnus, est avantagé. Ensuite, c'est l'argent qui parle", complète-t-il.
La nouvelle structure valaisanne de promotion du cinéma, lancée officiellement lors du Festival de Locarno, s'est donc articulée autour de deux axes: faciliter la production de films sur le territoire en les soutenant logistiquement et les inciter économiquement sous forme d'un remboursement de dépenses.
La Valais Film Commission, qui s'est inspirée de son pendant tessinois, est toutefois la première instance en Suisse à combiner ces deux facettes, explique Tristan Albrecht. Concrètement, elle rembourse certaines dépenses faites en Valais ainsi que jusqu'à 40% des salaires des personnes employées domiciliées dans le canton. Le tout jusqu'à un montant de 100'000 francs.
L'instance est dotée d'un Fonds d'incitation au tournage financé simultanément par la Confédération (Nouvelle politique régionale) et par les départements cantonaux valaisans en charge de la culture et de l'économie.
D'autres cantons intéressés
"Et.... action!" Sur la route en gravier qui mène à l'ancienne communauté religieuse de Cana-Myriam à Collombey-Muraz, les acteurs recommencent une énième fois une même scène du film "Laissez-moi" du réalisateur Maxime Rappaz. Cette co-production franco-suisse allait de toute façon venir en Valais, reconnaît Tristan Albrecht, "mais nous avons facilité sa réalisation avec ce soutien logistique et économique".
Tourné dans le Chablais ainsi qu'au barrage de la Grande Dixence, il raconte la relation de dépendance d'une mère, jouée par l'actrice française Jeanne Balibar, et de son fils en situation de handicap, explique Pierre-Antoine Dubey qui incarne ce dernier. Le comédien qui vit à Lausanne se réjouit "d'être sur un long-métrage, en Suisse, où il y a aussi des histoires à raconter et des talents".
Il espère pour les gens de la profession que ce genre d'initiatives aille en florissant pour "qu'on puisse tourner davantage" dans le pays. Les retombées de la Lex Netflix, visibles dans deux ou trois ans, devraient aussi ouvrir des opportunités, ajoute-t-il.
Les signaux semblent aller dans ce sens: depuis le lancement de la structure valaisanne, il y a énormément de demandes de commissions qui étaient en veille dans les cantons de Genève, de Vaud, de Neuchâtel et du Jura qui cherchent à faire la même chose, constate Tristan Albrecht qui voit ce développement d'un bon oeil. Chaque région a sa géographie, sa culture, ses spécificités, estime-t-il.
Retombées
"L'apport financier est un plus", reconnait Yan Decoppet de la firme GoldenEggProduction qui produit "Laissez-moi". Des structures similaires sont déjà en place notamment en Italie, en France, au Portugal. Ou encore en Croatie qui a attiré la production de Game of Thrones et dont les retombées touristiques aujourd'hui sont très importantes, illustre-t-il.
On dit que pour un franc dépensé par une production, trois francs reviennent à la communauté locale, note Yan Decoppet citant une étude menée par CinéForom. Selon Tristan Albrecht, le tournage de "Laissez-moi" va générer environ 400'000 francs de dépenses - catering et hébergement, matériel, recrutement de professionnels locaux - en Valais, soit quatre fois la mise de départ.
Sans compter les retombées indirectes sur le tourisme et sur la culture en général. Il s'agit aussi de la possibilité de former la relève aux métiers cinématographiques et de retenir les professionnels qui s'expatrient, faute de boulot dans le canton, note Tristan Albrecht.
Projets en développement
Outre ce tournage, un court-métrage français est prévu en septembre entre le Lötschental et le Val d'Hérens, le nouveau film d'animation de Claude Barras suivra dès janvier 2023 et plusieurs projets sont en développement.
"Les demandes augmentent drastiquement", se réjouit Tristan Albrecht qui espère attirer une grosse production. "Cela dépendra du travail de promotion fait autour de cette commission à l'extérieur du pays et de la concurrence".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.
Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.
Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.
Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.
"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.
"Industrialisation des fausses infos"
Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".
Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".
Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...
Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.
Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.
Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".
L'attrait de la monétisation
Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.
"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.
Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.
Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.
"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.
"Perte de confiance"
Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.
Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.
L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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