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Économie

Accident du métro de Mexico: le parquet a clos son enquête

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Un tronçon surélevé de la ligne 12 du métro de Mexico s'était effondré dans la nuit du 3 mai (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/SASHENKA GUTIERREZ)

Le parquet de Mexico a clos son enquête et annoncé jeudi qu'il allait inculper des personnes et entreprises impliquées dans l'effondrement d'une section d'une ligne du métro. Il a fait 26 morts en mai dernier.

"Le bureau du procureur a les éléments pour inculper une série de personnes et d'entreprises qui étaient responsables, et faire en sorte que les causes de l'effondrement ne se reproduisent pas", a déclaré la procureure Ernestina Godoy, dans son rapport final sur l'accident qui a également fait quelque 80 blessés.

Les inculpations seront formalisées dans les prochaines heures lors d'audiences devant le pouvoir judiciaire local, a-t-on ajouté de même source.

La procureure a souligné que le parquet a encouragé les "accords de réparation" entre les entreprises et les familles de victimes, estimant que les alternatives à la justice "peuvent offrir de meilleures options pour accélérer la réparation".

Mme Godoy a souligné que certaines des entreprises impliquées dans l'accident ont manifesté "dès le début" leur intérêt pour une réparation complète et pour alimenter un fonds destiné à l'indemnisation des victimes.

"Défaut structurel"

Fin juin, le milliardaire mexicain Carlos Slim, propriétaire de l'entreprise qui a construit la majeure partie de la section effondrée, s'est engagé à payer pour sa reconstruction "en veillant au respect des normes de sécurité et sans demander la moindre contribution", avait annoncé le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador.

L'effondrement d'un tronçon surélevé de la ligne 12 dans la nuit du 3 mai "a été provoqué par un défaut structurel", selon les conclusions d'un rapport réalisé à la demande de la municipalité.

Ce rapport a été réalisé par la société d'expertise norvégienne Det Norske Veritas (DNV) pour tenter de comprendre les causes de l'accident, qui a vu une rame du métro aérien plonger dans le vide après l'effondrement d'un pont.

Plusieurs "défaillances dans le processus de construction", notamment des problèmes liés à des soudures "non finies et/ou mal exécutées", à un "manque de boulons (...) dans les poutres du pont", ainsi qu'à l'utilisation de "différents types de béton" dans l'édifice, ont été relevées. L'enquête pénale du ministère public a mené sa propre expertise technique, indépendante de celle menée par DNV, a déclaré Mme Godoy.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Tourbillon sur les marchés mondiaux après la victoire de Trump

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Record du bitcoin, envolée du dollar, grand huit sur les indices boursiers: l'élection de Trump provoque un tourbillon sur les marchés mondiaux (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Richard Drew)

La victoire de Trump à l'élection présidentielle américaine provoque un tourbillon sur les marchés mondiaux mercredi, faisant bondir le dollar, le bitcoin, les actions et les taux américains. Les indices boursiers européens terminent leur grand huit dans le rouge.

Wall Street accueille la victoire de Donald Trump en fanfare. Vers 16H45 GMT (17H45 en Suisse), le Dow Jones s'envolait de 3,13%, l'indice Nasdaq de +2,37% et l'indice élargi S&P 500 de +2,08%. Dès l'ouverture, Dow Jones et S&P 500 ont établi de nouveaux records en séance.

L'élection du candidat républicain a propulsé un certain nombre d'actifs, comme l'action du groupe Tesla (+12,97% vers 16H45 GMT), propriété d'Elon Musk, soutien actif de Trump. Les valeurs pétrolières américaines gagnent aussi du terrain quand les groupes spécialisés dans les énergies renouvelables dévissent.

En Europe, Francfort (-1,13%), Milan (-1,54%) et Londres (-0,07%) ont terminé dans le rouge après un retournement complet de la tendance. Le CAC 40 de Paris avait même brièvement bondi de plus de 2% en début de séance avant de finir en baisse de 0,51%.

Les investisseurs ont d'abord été soulagés par la "levée de l'incertitude" avec un résultat d'élection clair, estime Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN AMRO Investment Solutions. "Le scénario le plus pessimiste - Trump contestant les résultats - est évité."

Mais les investisseurs européens se rendent désormais compte que si le programme du républicain est appliqué, "il peut être dévastateur pour l'Europe, avec des risques sur la croissance et l'inflation", souligne Lionel Melka, gérant chez Swann Capital interrogé par l'AFP.

Le prochain président veut faire remonter les taxes à l'importation entre 10 et 20% pour l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, et jusque 60% pour ceux venant de Chine, voire 200% pour certains types de biens.

Envolée des taux

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts de l'Etat américain à 10 ans bondissait à 4,46% vers 16H45 GMT mercredi, contre 4,27% en clôture mardi, et celui à échéance de deux ans remontait à 4,28%, contre 4,18%.

Les actions des banques américaines sont particulièrement à la fête, portées par l'envolée des taux d'emprunt. JP Morgan bondissait de 9,66%, Bank of America de 7,50%, Citigroup de 8,81%, Goldman Sachs de 12,38% et Wells Fargo de 13,85%.

C'est le signe que "les investisseurs se préparent à un scénario dans lequel la Réserve fédérale (Fed) pourrait être amenée à relancer sa lutte contre l'inflation", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades. En d'autres termes, elle pourrait ralentir son rythme de réduction des taux, voire mettre le cycle en pause.

La réunion de politique monétaire de la Fed a commencé mercredi et se conclut jeudi.

Flambée du dollar

Le billet vert s'est envolé dans le sillage de la victoire du candidat républicain, dont le programme "pourrait renforcer les pressions inflationnistes et ralentir le rythme des baisses de taux de la Fed par rapport aux autres banques centrales", souligne Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.

Face à l'euro, le billet vert s'est même envolé brièvement de plus de 2%, une variation particulièrement importante pour le marché des changes. Le Dollar Index, qui compare la devise américaine à un panier de monnaies, a atteint mercredi un sommet depuis début juillet, à plus de 105 points.

"Au Mexique, l'inquiétude autour de possibles hausses de tarifs douaniers fait plonger le peso", ont par ailleurs relevé les analystes de Saxo Bank.

Sommet historique du bitcoin

Le bitcoin a dépassé pour la toute première fois la barre des 75'000 dollars mercredi, dopé par la perspective d'un assouplissement réglementaire et des mesures fiscales favorisant le secteur des cryptomonnaies sous la présidence de Donald Trump.

La première devise numérique prenait 7,69%, à 74.483,26 dollars vers 16H45 GMT, peu après avoir atteint un nouveau sommet historique à 75.371,67 dollars.

Inquiétudes sur les matières premières

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ravive également des inquiétudes pour le soja américain, dont les prix baissent mercredi, dans un marché incertain face à une potentielle escalade des tensions commerciales avec la Chine, principale destination de la graine oléagineuse américaine.

Le pétrole est lui aussi hésitant face à la victoire de Trump, la hausse du billet vert pesant sur la demande de brut. Fawad Razaqzada s'attend aussi à une "augmentation potentielle de l'activité de forage (aux Etats-Unis), qui pourrait entraîner une hausse de la production pétrolière américaine", de quoi peser sur les prix.

Par ailleurs, une guerre commerciale avec la Chine, premier importateur d'or noir, pourrait aggraver le ralentissement de la demande de pétrole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Inondations en Espagne: Helvetia s'attend à des coûts importants

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L'assureur Helvetia prévoit pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser des coûts de dommages de l'ordre de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

L'assureur Helvetia prévoit pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser des coûts de dommages de l'ordre de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique.

Mais il est encore trop tôt pour faire des estimations plus précises.

La semaine dernière, de fortes pluies dans le sud-est de l'Espagne ont causé des dégâts dévastateurs et fait plus de 200 morts. Cela a entraîné des dommages importants aux biens immobiliers, aux véhicules ou sous forme d'interruptions d'activité, notamment dans la région autour de la ville de Valence. Selon les premières estimations, le total des dégâts devrait dépasser le milliard d'euros.

Une grande partie des dégâts est couverte par le régime d'indemnisation public "Consorcio", a expliqué mercredi Helvetia à l'agence AWP. Le groupe souligne également qu'il est encore très tôt pour faire des estimations, car de nombreux dégâts n'ont pas encore été signalés.

Extension d'activité

Helvetia a considérablement étendu ses activités dans la péninsule ibérique il y a environ trois ans avec le rachat de l'assureur espagnol Caser. Dans la province de Valence, la part de marché d'Helvetia Seguros et Caser dans les affaires non-vie était d'environ 3% fin 2023, selon l'assureur.

Le groupe Zurich Insurance et le réassureur Swiss Re n'ont pas encore fourni d'informations sur le montant des dommages en Espagne. "Il est encore trop tôt pour estimer les dégâts causés par les récentes catastrophes naturelles", a déclaré à AWP une porte-parole de Swiss Re.

Les analystes de la Banque Vontobel estiment de leur côté que Helvetia sera plus touchée par les inondations en Espagne que Zurich Insurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Entente cartellaire: l'UE confirme l'amende de Credit Suisse

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La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé une amende de 11,9 millions d'euros infligée à Credit Suisse en 2021. La Commission européenne avait sanctionné la grande banque, rachetée depuis par UBS, pour sa participation à un cartel obligataire. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé une amende de 11,9 millions d'euros infligée à Credit Suisse en 2021. La Commission européenne avait sanctionné la grande banque, rachetée depuis par UBS, pour sa participation à un cartel obligataire.

La deuxième plus haute juridiction européenne a rejeté la plainte de Credit Suisse dans son intégralité, a-t-elle annoncé mercredi.

Elle a également confirmé l'amende de 3,9 millions d'euros à l'encontre du Credit Agricole, qui avait également contesté cette décision.

Outre les deux établissements, Bank of America a également été condamnée à une amende de 12,6 millions d'euros. Deutsche Bank, en revanche, a échappé aux sanctions parce qu'elle a signalé l'entente cartellaire à la Commission européenne.

Selon la Commission européenne, des courtiers des quatre banques se sont entendus entre 2010 et 2015 sur le marché secondaire européen des obligations suprasouveraines, souveraines et d'agences (SSA) libellées en dollars américains. Ils se sont mis d'accord sur des stratégies commerciales, ont échangé des informations sensibles et se sont mis d'accord sur les prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UniCredit et Commerzbank font mieux que prévu au 3e trimestre

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UniCredit, en embuscade pour prendre le contrôle de Commerzbank, a vu son bénéfice net grimper de 8,2% à 2,5 milliards d'euros. Celui de l'établissement allemand a lui fléchi de 6% à 642 millions d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP NY/ANTONIO CALANNI)

Performance, contre performance : Commerzbanz et UniCredit ont publié mercredi des résultats financiers meilleurs que prévu alors que la banque italienne est en embuscade pour prendre le contrôle de sa rivale allemande, qui fait de la résistance.

Deux mois après l'irruption inattendue d'UniCrédit au capital de Commerzbank, les deux établissements continuent de se jauger, sans dénouement en vue pour ce qui pourrait être l'une des fusions les plus ambitieuses en Europe depuis la crise financière de 2008.

Hasard du calendrier les deux groupes ont publié mercredi leurs résultats financiers du troisième trimestre: tant UniCredit, qui a vu son bénéfice net grimper de 8,2% à 2,5 milliards d'euros (2,35 milliards de francs), que Commerzbank, avec un solde net de 642 millions d'euros, en recul de 6%, ont fait mieux qu'attendu par les analystes.

L'italienne a confirmé son intérêt pour le groupe de Francfort: "au cours du trimestre, nous avons déployé une partie de notre capital excédentaire et réalisé un investissement stratégique dans Commerzbank, qui pourrait ou non déboucher sur un regroupement complet", a souligné Andrea Orcel, l'entreprenant patron d'UniCredit.

Fin octobre, il avait cependant souligné sa "volonté de ne pas entrer en conflit avec le gouvernement allemand", selon des représentants de syndicats européens.

La toute nouvelle présidente du directoire de Commerzbank, Bettina Orlopp, entend au contraire renforcer l'indépendance de l'établissement.

Feu vert attendu

Mercredi, Commerzbank a encore relevé ses objectifs annuels de recettes et vise un bénéfice net "record" à 2,4 milliards d'euros.

UniCredit a aussi relevé sa prévision de chiffres d'affaires annuel, à 24 milliards d'euros et a confirmé visé un bénéfice net à plus de 9 milliards d'euros, qu'il avait revu en hausse en septembre.

La banque milanaise, qui a surpris en septembre en annonçant avoir acquis 9 % de Commerzbank, attend l'approbation de la Banque centrale européenne (BCE) pour augmenter sa participation à 21 %, et vise déjà au-delà, jusqu'à 29,9 %, juste en deçà du seuil déclenchant une offre de reprise.

Commerzbank, sauvée par l'Etat allemand en 2008, a accéléré ces dernières années son virage numérique et réduit ses effectifs. La banque de détail et de crédit aux entreprises a pu ainsi augmenter ses bénéfices, tirés aussi par la hausse des taux en 2022 et 2023.

Mais ce dynamisme, en bonne passe d'être confirmé en 2024 malgré le début de l'assouplissement monétaire, pourrait ne pas suffire à la protéger contre une potentielle prise de contrôle par UniCredit.

"Naïveté" de Berlin

Le gouvernement italien est plutôt favorable à un rapprochement pour former un champion bancaire européen, contrairement à la chancellerie allemande qui y voit une menace.

Berlin est de fait critiqué sur son manque de précaution lors de la mise sur le marché d'une partie de sa participation dans Commerzbank.

Il apparaît qu'UniCredit n'était pas seul intéressé, début septembre, pour mettre la main sur ce paquet de titres. Une "autre manifestation d'intérêt", non identifiée, a été reçue par Berlin, selon une réponse écrite du secrétaire d'Etat aux finances FlorianToncar au député Matthias Hauer.

Le gouvernement a au final agi "naïvement" sans "prendre aucune précaution contre une OPA hostile", assène M. Hauer - membre de l'opposition conservatrice CDU - auprès de l'AFP.

UniCredit avait déjà réussi en 2005 une prise de taille en Allemagne avec le rachat de la banque bavaroise HypoVereinsbank.

Depuis 2021, Andrea Orcel a privilégié la croissance interne, sans exclure des acquisitions mineures, comme celle d'Alpha Bank Romania, annoncée lundi.

Pour renforcer l'indépendance de Commerzbank en offrant aux investisseurs une perspective attrayante, les objectifs à moyen terme ont été relevés en septembre, avec un bénéfice net attendu supérieur à 3 milliards d'euros d'ici 2027.

La banque va aussi racheter à compter de mercredi ses propres actions sur le marché, pour environ 600 millions d'euros, ce qui fera mécaniquement monter le titre.

Au moins 70% des bénéfices de l'année 2024 ont vocation à être redistribués aux actionnaires, ce qui "vise à créer une valeur durable pour les actionnaires", selon Mme Orlopp.

Enfin, un département de fusions-acquisitions, dirigé par un cadre maison va être mis sur pied en décembre pour stimuler la croissance externe, selon une annonce interne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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