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La communauté internationale réunie à Genève vers un traité

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Le conseiller fédéral Alain Berset a relevé l'importance d'aboutir à un nouvel accord contraignant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour préparer la réponse aux prochaines pandémies (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les 194 membres de l'OMS sont réunis jusqu'à mercredi à Genève pour avancer vers un nouvel accord international face aux pandémies. Un consensus a été trouvé pour des négociations. "Nous ne pouvons pas échouer", a insisté lundi le conseiller fédéral Alain Berset.

"Nous devons remédier maintenant aux lacunes et aux manquements du dispositif en place", a affirmé par vidéo le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI), en ouvrant cette session spéciale hybride de trois jours de l'Assemblée mondiale de la santé. "Il en va de notre responsabilité envers les générations présentes et futures", a-t-il ajouté, répétant le souhait suisse d'un accord contraignant.

Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement sont allés dans la même direction dans leurs discours. A quelques jours de la fin de son mandat, la chancelière allemande Angela Merkel a ajouté son souhait d'un Fonds pour la sécurité sanitaire mondiale. Et d'un financement suffisant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui serait alimenté par 50% de contributions obligatoires.

"Etape énorme" pour l'UE

Dimanche, plusieurs délégations, dont celle de l'UE, ont annoncé qu'un consensus avait été trouvé pour lancer les négociations vers un nouvel accord, que ce soit un traité ou une convention. Les Etats-Unis, opposés à un instrument contraignant, ont fait des concessions. "C'est une étape énorme", a relevé lundi devant les Etats membres le président du Conseil européen Charles Michel.

Le nouveau variant Omicron "montre pourquoi le monde a besoin d'un nouvel accord", a dit de son côté le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Relevant un "moment historique", il a rappelé "à quel point la situation est dangereuse et précaire" dans cette pandémie, alors que la désorganisation a empêché de sauver de nombreuses personnes.

Face aux nombreuses critiques sur la réponse internationale à la pandémie, l'UE avait porté la proposition de nouvel arrangement. Au centre de l'attention notamment, le Règlement sanitaire international, qui cadre la réponse aux urgences de santé publique, a été largement visé.

Vers un accord d'ici 2024

De nombreux acteurs veulent le compléter par un traité ou de petits ajouts et non le remplacer. Ce règlement "n'a pas été prévu pour faire face à la préparation d'une pandémie", admet un responsable de l'OMS. Le terme "pandémie" n'y figure même pas.

La Suisse souhaite une meilleure application du règlement et est "prête à oeuvrer de manière constructive", selon M. Berset. Il a répété l'importance d'une OMS forte, au centre de la gouvernance mondiale de la santé. Et le conseiller fédéral d'appeler à une meilleure répartition des ressources ainsi qu'à investir davantage dans la prévention aux niveaux national et international.

Le Panel indépendant qui avait mené des investigations sur la gestion du coronavirus par l'organisation et les différents acteurs avait donné en mai six mois aux Etats pour une nouvelle convention. Un délai qui était considéré comme irréaliste par de nombreux acteurs.

Selon le projet de décision, le groupe intergouvernemental de négociation d'un nouveau traité devra se réunir une première fois avant mars prochain. Un rapport intermédiaire est attendu pour mai 2023. Le résultat devrait être sur la table pour l'Assemblée mondiale de la santé de mai 2024, selon le projet qui doit être avalisé d'ici mercredi par les 194 Etats membres.

Et cette réunion de trois jours n'est elle que la seconde session spéciale de l'Assemblée mondiale de la santé. La première pour discuter de contenu, selon l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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