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Un coup d'Etat suspend la transition

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Des civils sont descendus dans la rue pour dénoncer le coup d'Etat militaire à Khartoum. Des coups de feu ont déjà fait des blessés, selon les informations de fin de journée. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED ABU OBAID)

Le général Abdel Fattah al-Burhane a dissous lundi au Soudan les autorités de transition dont la quasi-totalité des membres civils sont aux mains de l'armée. Il a décrété l'état d'urgence. Des tirs ont déjà fait trois tués et des blessés dans le camp pro-démocratie.

Depuis le petit matin, le coup d'Etat dénoncé à l'international s'est déroulé en plusieurs étapes. Le Premier ministre Abdallah Hamdok, son épouse, nombre de ses ministres et tous les membres civils du Conseil de souveraineté - plus haute autorité de la transition - ont été arrêtés par des militaires.

Dans ce pays pauvre d'Afrique de l'Est quasiment toujours sous la férule des militaires et des islamistes depuis son indépendance il y a 65 ans, la transition battait de l'aile depuis longtemps.

En avril 2019, l'armée a poussé au départ l'autocrate Omar el-Béchir au pouvoir pendant 30 ans, sous la pression d'une mobilisation de masse. Depuis août de la même année, le Conseil de souveraineté composé équitablement de civils et de militaires menait le pays, promettant les premières élections libres fin 2023.

Etat d'urgence décrété

Lundi matin, la télévision d'Etat a été prise par les militaires et à la mi-journée le général Abdel Fattah al-Burhane y est apparu. Ne cessant de répéter qu'il souhaitait toujours "une transition vers un Etat civil et des élections libres en 2023", il a malgré tout relevé tous les dirigeants de leurs fonctions.

Le gouvernement est dissous, de même que le Conseil de souveraineté, a-t-il dit, les préfets et ministres sont limogés, et l'état d'urgence est déclaré dans tout le pays, a-t-il ajouté.

Avant même qu'il ne s'exprime, des milliers de Soudanais étaient dans les rues, conspuant les militaires. Devant le QG de l'armée dans le centre de Khartoum, bouclé par soldats et blocs de béton depuis des jours, plusieurs manifestants ont été visés par des tirs des forces armées.

Trois tués et des dizaines de blessés

En fin d'après-midi, un syndicat de médecins pro-démocratie a annoncé que trois manifestants avaient été tués et 80 autres blessés par des tirs de l'armée. Des milliers de Soudanais ont appelé à la "désobéissance civile" et à la "grève générale", faisant écho à l'appel du bureau de M. Hamdok à "manifester" contre le "coup d'Etat".

Craignant pour la vie du dirigeant retenu "dans un lieu non identifié", son bureau a averti que les autorités militaires portaient "l'entière responsabilité de sa vie" ou sa mort, dans un pays déjà secoué par un coup d'Etat manqué il y a un mois.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a condamné le "coup d'Etat militaire", exhortant à la "libération immédiate du Premier ministre Hamdok et de tous les autres dirigeants" arrêtés ainsi qu'au respect de la "charte constitutionnelle".

"Si le Soudan revenait en arrière après en avoir fini après des décennies de dictature, ce serait un désastre", a commenté Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits humains de l'ONU.

Elections en 2023

La charte constitutionnelle, signée par tous les acteurs anti-Béchir en 2019 prévoit des élections fin 2023 et une transition civile, à laquelle le général Burhane a dit être toujours engagé une fois un nouveau gouvernement et un nouveau Conseil de souveraineté nommés.

Les Etats-Unis, dont l'émissaire Jeffrey Feltman était la veille encore dans le bureau du Premier ministre, ont déjà prévenu que "tout changement du gouvernement de transition mettait en danger l'aide américaine".

L'Union européenne a elle appelé la communauté internationale "à remettre la transition soudanaise sur les rails" et enjoint au "rétablissement des télécommunications" largement coupées dans le pays lundi.

Face à ces critiques qui s'accumulent à l'étranger, le général, Burhane a donné un gage de poids: il s'est dit engagé à respecter les accords internationaux signés par le Soudan, l'un des quatre Etats arabes à avoir récemment décidé de reconnaître Israël.

"Révolution"

Dans les rues de Khartoum, de nombreux Soudanais fustigent depuis tôt le matin le général Burhane, ont constaté des correspondants de l'AFP. "Nous refusons le régime militaire et sommes prêts à sacrifier nos vies pour la transition démocratique", a juré Haitham Mohamed, l'un d'eux.

La tension était montée dernièrement entre les deux camps. Le 16 octobre, des pro-armée ont planté leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition. En réponse, le 21 octobre, des pro-civils sont joyeusement descendus par dizaines de milliers dans les rues du pays pour, disaient-ils, "sauver" leur "révolution".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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1re manche: Odermatt en tête, Meillard 3e à 0''32

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Odermatt a signé le meilleur temps de la 1re manche à Val d'Isère (© Keystone/AP/Giovanni Auletta)

Deux éliminations de suite dans la discipline pour entamer la saison n'ont pas suffi à entamer la confiance de Marco Odermatt.

Le Nirdwaldien a signé le meilleur temps de la première manche du géant de Val d'Isère samedi matin. Loïc Meillard pointe quant à lui au 3e rang.

Sous la neige, Marco Odermatt a fait la différence sur le bas du parcours, après un départ prudent. Le champion olympique et champion du monde en titre de géant a ainsi repris 29 centièmes à Henrik Kristoffersen sur les dix dernières secondes de course. Il devance le Norvégien, 2e, de 15 centièmes.

Jamais mieux classé que 5e en géant sur la Face de Bellevarde, Loïc Meillard accuse quant à lui 0''32 de retard sur son chef de file. Le skieur d'Hérémence a commis une seule petite faute, sans laquelle il aurait vraisemblablement réussi le 2e chrono. Mais la victoire reste à sa portée, et la bagarre sera belle en deuxième manche (dès 13h).

Le héros de Beaver Creek Thomas Tumler ne semble en revanche pas en mesure de lutter pour la victoire. Le Grison, qui a fêté à 35 ans son premier succès en Coupe du monde dimanche dernier dans le géant disputé au Colorado, se classe 6e. Mais le Grison accuse 0''74 de retard sur Odermatt. Gino Caviezel est quant à lui 14e à 1''54.

Dernier partant avec son dossard 62, le Valaisan Luca Aerni a pour sa part arraché le 30e et dernier ticket pour la deuxième manche (à 3''42). A noter que le néo-Brésilien Lucas Pinheiro Braathen, leader de la Coupe du monde de géant, a manqué son affaire pour concéder 2''35. Il occupe la 21e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Parlement sud-coréen destitue le président Yoon Suk Yeol

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A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante. (© Keystone/EPA/YONHAP)

Les députés sud-coréens ont destitué samedi le président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat paye ainsi sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.

Les dizaines de milliers de manifestants massés à l'extérieur de l'Assemblée nationale ont explosé de joie à l'annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote: 204 voix pour la destitution, 85 contre, 3 abstentions et 8 bulletins invalides.

La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de M. Yoon.

Le président est désormais suspendu, dans l'attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l'intérim.

"C'est une victoire du peuple et de la démocratie", s'est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition, juste après le vote.

"Cerveau" de la rébellion

L'imposition de la loi martiale "est une violation claire de la Constitution et une grave infraction à la loi", avait déclaré M. Park à la tribune avant le scrutin. "Yoon Suk Yeol est le cerveau de cette rébellion".

"Je vous demande instamment de voter en faveur de la destitution afin de laisser une leçon historique selon laquelle ceux qui détruisent l'ordre constitutionnel devront rendre des comptes", avait poursuivi M. Park. "Yoon Suk Yeol est le plus grand risque pour la République de Corée".

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle pour empêcher le quorum d'être atteint.

200'000 manifestants

A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante, s'embrassant parfois en larmes et agitant des bâtons lumineux, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.

"Je suis profondément frustré", a déclaré le président déchu à la télévision, confirmant qu'il allait maintenant se "retirer pour un certain temps". Il a appelé à en finir avec "la politique de l'excès et de la confrontation" au profit d'une "politique de délibération et de considération".

La Cour constitutionnelle a six mois pour confirmer ou infirmer la décision du Parlement. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60 jours.

Troisième président destitué

Le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a promis "une procédure rapide et juste" et a convoqué les autres juges pour une première réunion lundi matin.

Yoon Suk Yeol, 63 ans, est le troisième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004. Ce dernier avait cependant vu sa destitution invalidée par la Cour constitutionnelle deux mois après son adoption par les députés.

Chassé du pouvoir, visé par une enquête pénale pour "rébellion" et interdit de quitter le pays, Yoon Suk Yeol voit le filet judiciaire se resserrer sur lui et ses proches collaborateurs.

Arrestations

Vendredi, le parquet a annoncé l'arrestation du chef du commandement militaire de Séoul, et un tribunal a lancé des mandats d'arrêt contre le chefs de la police nationale et de la police de Séoul, citant un "risque de destruction de preuves".

L'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale, avait été le premier à être arrêté le 8 décembre. Il avait tenté deux jours plus tard de se suicider en détention.

Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant la loi martiale, une première en plus de quatre décennies dans le pays, et en envoyant l'armée au Parlement pour essayer d'empêcher les députés de se réunir.

Dans un hémicycle cerné par les forces spéciales, les parlementaires avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence et à voter un texte réclamant l'abolition de la loi martiale, auquel le président avait été constitutionnellement obligé d'obéir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen

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La police sud-coréenne attend plus de 200'000 personnes devant le Parlement à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.

La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.

Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fracture des sinus pour Joel Embiid

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Joel Embiid, qui se tient le visage, souffre d'une fracture des sinus (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.

Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.

Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.

Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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