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'Italie joue son "destin" et sa "crédibilité", estime Draghi

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L'Italie joue son "destin", sa "crédibilité" et sa "réputation" avec le plan de relance financé par l'Union européenne, a déclaré Mario Draghi. (©KEYSTONE/EPA/FILIPPO ATTILI / CHIGI PALACE PRESS OFFICE/ HANDOUT - Image d'archive).

L'Italie joue son "destin", sa "crédibilité" et sa "réputation" avec le plan de relance financé par l'Union européenne qu'elle doit présenter à Bruxelles d'ici vendredi, a averti lundi le premier ministre Mario Draghi.

Avec ce plan est mis en jeu "aussi et surtout le destin du pays", a-t-il affirmé lors d'une allocution devant le Parlement, estimant que ce plan donnera "la mesure de ce que seront son rôle au sein de la communauté internationale, sa crédibilité et sa réputation en tant que fondateur de l'Union européenne et protagoniste du monde occidental".

Ce plan a trois objectifs principaux, dont le premier, à court terme, est de "réparer les dégâts économiques et sociaux" causés par l'épidémie de Covid-19, a poursuivi M. Draghi.

"La pandémie nous a frappés plus fort que nos voisins. Nous sommes arrivés à presque 120'000 morts du Covid-19 auxquels il faut rajouter de nombreuses personnes non prises en compte", a-t-il rappelé, dans les premiers mois de l'épidémie de nombreux décès n'ayant pas été comptabilisés car s'étant produits notamment à domicile.

Le premier ministre a déploré le fait que l'impact de la pandémie se soit fait sentir "surtout parmi les couches les plus faibles de la population". "Encore une fois, les plus touchés ont été les femmes et les jeunes, et encore une fois surtout dans le Mezzogiorno", le sud défavorisé du pays, a relevé M. Draghi.

Les deux autres objectifs de ce plan, mais davantage "à moyen-long terme", sont une transition écologique d'une part et de l'autre le règlement des "faiblesses qui affligent notre économie et notre société depuis des décennies", comme les écarts de développement entre diverses régions ou la faible croissance de la productivité.

L'Italie est le principal bénéficiaire du plan de relance européen de 750 milliards d'euros, avec 191,5 milliards d'euros de prêts et subventions. A ce montant s'ajoute un fonds complémentaire de 30,6 milliards d'euros programmé par l'Italie sur six ans, de 2021 à 2026.

Le plan avait obtenu un premier feu vert samedi après un entretien entre Mario Draghi et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon un porte-parole gouvernemental.

Le choc de la pandémie sur l'économie italienne aura été rude l'an dernier, avec un plongeon du PIB de 8,9%, sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.

Réouverture

Les bars, restaurants, cinémas et salles de spectacles ont rouvert partiellement lundi en Italie. La péninsule espère ainsi retrouver un semblant de normalité après des mois d'alternance entre fermetures drastiques et timides ouvertures. Une grande majorité de la vingtaine de régions sont désormais classées en jaune, le niveau le plus bas de risque face à la pandémie.

Les bars et restaurants y sont autorisés à servir en terrasse, et aussi le soir, pour la première fois depuis six mois, même si le couvre-feu débutant à 22h00 reste toujours en vigueur. Au total, près de 140'000 bars, restaurants, pizzerias et gîtes ruraux s'apprêtaient à rouvrir lundi, selon le syndicat agricole Coldiretti.

Les cinémas, théâtres et salles de concerts peuvent aussi accueillir du public à hauteur de 50% de leurs capacités. Viendra ensuite le tour des piscines, des salles de gym et des parcs de divertissement d'ici le 1er juillet.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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