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Draghi obtient la confiance du Sénat et veut "reconstruire" l'Italie

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Le nouveau Premier ministre italien Mario Draghi veut "reconstruire" le pays, qui approche de la barre des 100'000 morts dues au Covid et a qui enregistré en 2020 l'une des pires chutes du PIB de la zone euro (-8,9%). (© KEYSTONE/EPA/ANGELO CARCONI)

Le nouveau chef du gouvernement italien Mario Draghi a remporté mercredi soir le vote de confiance du Sénat sur un programme de reconstruction du pays frappé par la crise sanitaire et économique. Il a promis de "combattre la pandémie par tous les moyens".

M. Draghi a obtenu 262 voix pour, 40 contre et deux abstentions, confirmant ainsi l'ampleur de sa majorité parlementaire. La Chambre des députés votera la confiance jeudi, ultime étape pour conférer une pleine légitimité à son gouvernement. En présentant son programme dans la matinée, M. Draghi a appelé à "reconstruire" le pays frappé de plein fouet par la crise sanitaire et économique, promettant de "combattre la pandémie par tous les moyens".

"Comme les gouvernements de l'immédiat après-guerre, nous avons la responsabilité de lancer une Nouvelle Reconstruction", a-t-il affirmé lors de la présentation de son programme au Parlement. "C'est cela notre mission en tant qu'Italiens: laisser un pays meilleur et plus juste à nos enfants et petits-enfants", a-t-il ajouté

M. Draghi, un homme très discret de 73 ans éduqué chez les jésuites, a succédé samedi à Giuseppe Conte, contraint à la démission après l'explosion de sa coalition, alors que l'Italie approche de la barre des 100.000 morts dues au Covid et a enregistré en 2020 l'une des pires chutes du PIB de la zone euro (-8,9%).

"Le principal devoir auquel nous sommes tous appelés (...) est de combattre par tous les moyens la pandémie et de sauver les vies de nos concitoyens", a-t-il souligné, alors que moins de 1,3 million d'Italiens sur une population de 60 millions ont reçu les doses nécessaires à l'immunisation.

"Pas d'Europe sans l'Italie"

L'ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) a aussi plaidé pour une "Union européenne plus intégrée qui aboutira à un budget public commun, capable de soutenir les Etats-membres durant les périodes de récession", tout en proclamant "l'irréversibilité du choix de l'euro".

"Sans l'Italie, il n'y a pas d'Europe", a estimé Mario Draghi, qui dirige une coalition hétéroclite allant de la gauche à l'extrême droite du tribun souverainiste Matteo Salvini. Il a aussi affirmé sa volonté de "renforcer" les relations "stratégiques" avec la France et l'Allemagne.

La troisième économie de la zone, qui a perdu 444'000 emplois en 2020, compte beaucoup sur la manne du plan de relance européen, dont le versement est lié à la présentation à Bruxelles d'ici à fin avril d'un plan détaillé de dépenses, l'une des missions du nouveau gouvernement.

"Nous aurons à notre disposition environ 210 milliards d'euros sur une période de six ans. Ces ressources devront être dépensées pour améliorer le potentiel de croissance de notre économie", a souligné M. Draghi au cours de son discours de trois quarts d'heure, citant comme priorités "les énergies renouvelables, la lutte contre la pollution de l'air et de l'eau, le train à grande vitesse (...), la production et distribution d'hydrogène, la numérisation et la 5G".

Redistribution des migrants

Au cours d'une seconde intervention dans la soirée, M. Draghi a plaidé pour une répartition obligatoire des migrants entre les divers pays de l'UE. "L'Italie, soutenue également par certains pays méditerranéens, propose comme mesure de solidarité concrète un mécanisme de redistribution obligatoire des migrants", a-t-il précisé.

Confrontée à l'arrivée de dizaines de milliers de migrants, Rome demande depuis des années la renégociation du règlement européen de Dublin, qui confie le traitement des demandes d'asile au pays d'arrivée.

Depuis que le président de la République Sergio Mattarella a fait appel à lui le 3 février, Mario Draghi a formé une majorité allant du Parti démocrate (PD, centre gauche) à la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini en passant par le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème jusqu'à son arrivée au pouvoir).

"Aujourd'hui l'unité n'est pas une option, l'unité est un devoir", a martelé M. Draghi, alors que les débuts de son gouvernement ont été marqués par une virulente polémique contre le ministre de la Santé Roberto Speranza, qui a annoncé dimanche soir seulement l'interdiction de rouvrir lundi matin les pistes de ski.

Ces premières bisbilles augurent un parcours accidenté pour Mario Draghi comme l'explique Teresa Coratella, analyste au sein de European council of foreign relations (ECFR), dans un entretien avec l'AFP : "nous avons un gouvernement très fort du point de vue de la compétence des ministres, mais avec un équilibre politique très fragile, avec des interlocuteurs politiques qui changent d'opinion et ne sont pas très fiables".

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Albane Valenzuela brille à Las Vegas

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Albane Valenzuela affiche une belle forme ce printemps. (© KEYSTONE/AP/ERIC GAY)

Albane Valenzuela a confirmé sa bonne forme du printemps. La Genevoise s’est distinguée lors de l'épreuve LPGA de Las Vegas.

Dans ce tournoi disputé match play, Valenzuela a tout d’abord remporté son groupe de qualification, en battant successivement la Danoise Nanna Koerstz Madsen, la N° 4 mondiale Lilia Vu et l’Américaine Lauren Hartlage.

En 8es de finale, la joueuse de 25 ans s’est ensuite offert la Suédoise Anna Nordqvist, détentrice de trois titres majeurs. Elle a toutefois dû s’avouer vaincue en quarts de finale, battue par une autre Suédoise, la star montante Linn Grant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nouvelle attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie

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Les requins ne font pas de cadeau aux plongeurs dans l'archipel français du Pacifique sud. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/STEFAN SAUER)

Un homme qui pratiquait la pêche sous-marine est mort après une attaque de requin dimanche en Nouvelle-Calédonie. Il s'agit de la deuxième attaque mortelle dans l'archipel français du Pacifique sud depuis le début de l'année.

L'homme a été tué aux alentours de 11h00 locales (02h00 à Paris) alors qu'il pêchait à 500 mètres des côtes d'un îlot isolé de la commune de Poum, à l'extrême-nord de la Nouvelle-Calédonie. Selon la gendarmerie locale, un membre de sa famille a essayé de le secourir, sans succès.

Il s'agit de la deuxième attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie depuis le début de l'année.

En février, un touriste australien de 59 ans avait été tué dans la zone de baignade très fréquentée de la plage du Château-Royal à Nouméa, à l'endroit même où trois semaines auparavant une baigneuse avait été très grièvement blessée par un requin de grande taille.

Baignade interdite à Nouméa

Ces attaques, exceptionnelles par leur gravité et leur localisation au coeur de la capitale de l'archipel, ont frappé l'opinion publique et conduit les autorités locales à des mesures drastiques: la baignade est ainsi totalement interdite à Nouméa, à l'exception depuis début mai d'une zone de 200 mètres sur 20 mètres dotée d'un filet de protection.

Des campagnes d'abattage de requins, dénoncées par de nombreuses associations de protection de l'environnement dont l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ont désormais lieu chaque mois. Au total, 82 animaux ont été tués depuis début février.

La maire de Poum, où a eu lieu l'attaque de dimanche, a pour sa part exclu toute interdiction des activités nautiques et de pêche sur sa commune.

"Sans ignorer l'augmentation du nombre d'attaques sur le territoire, il n'y a pas de famille à Poum dans laquelle la pêche n'occupe une place prépondérante", a écrit Henriette Tidjine-Hmae dans un communiqué, rappelant que la dernière attaque mortelle sur sa commune remontait au 15 mars 2000.

L'édile invite toutefois les usagers de la mer "à respecter toutes les règles de prévention en évitant tout comportement humain à risque".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Elections: scrutins serrés et forte participation

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Le président du Parti populaire (PP) Alberto Nunez Feijoo (à droite) assiste à un rassemblement politique aux arènes de Valence avec le candidat du PP à la présidence régionale Carlos Mazon (à gauche). (© KEYSTONE/EPA/KAI FORSTERLING)

Les Espagnols votent en grand nombre dimanche lors d'élections municipales et régionales très disputées qui font office de test national pour le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, à six mois de législatives dont l'opposition de droite est la favorite.

A 14h00 heure locale, la participation aux municipales était de 36,69%, contre 35,10% aux précédentes, en mai 2019, a annoncé au cours d'une conférence de presse la sous-secrétaire d'Etat au ministère l'Intérieur Isabel Goicoechea.

Cette forte hausse de la participation a été enregistrée malgré le très mauvais temps (pluie et vent) qui domine dans la plus grande partie de la péninsule.

Les bureaux de vote, qui ont ouvert à 09h00 heure locale, fermeront à 20h00 (également 20h00 en Suisse). Les premiers résultats sont attendus vers 22h00, car il n'y a pas de sondages de sortie des bureaux de vote en Espagne.

Les élections concernent la totalité des 8131 municipalités, soit 35,5 millions d'électeurs, ainsi que les assemblées - et les exécutifs - de 12 des 17 régions autonomes. Quelque 18,3 millions d'électeurs sont concernés par ce deuxième vote.

Appel à voter "massivement"

M. Sánchez, qui a voté tôt dans la matinée dans le centre de Madrid, et son rival Alberto Núñez Feijóo, le chef du Parti populaire (PP, conservateur), qui a fait de même quelques heures plus tard également dans la capitale, ont tous deux appelé leurs compatriotes à se déplacer.

"Plus il y a de gens qui votent aujourd'hui, mieux ce sera pour nos institutions", a déclaré M. Sánchez après avoir déposé ses deux bulletins (un pour la mairie, l'autre pour l'assemblée de la région de Madrid) dans deux urnes, se déclarant persuadé que "la majorité des citoyens" voteraient "de manière positive".

"J'appelle à voter", a renchéri M. Feijóo, précisant qu'il attendait des Espagnols qu'ils le fassent "massivement".

"Je crois que c'est un test important, parce que c'est la seule manière que nous avons de manifester notre opinion", a déclaré à l'AFPTV María Alonso, une docteure de 61 ans qui venait de voter à Madrid.

Bien que le nom de M. Sánchez ne figure sur aucun bulletin, l'enjeu de ce double scrutin est très important pour son avenir politique et celui de son gouvernement.

Premier ministre depuis 2018, il aborde ces élections avec plusieurs handicaps : l'usure du pouvoir, la reprise de l'inflation - même si elle est bien plus basse en Espagne que dans la plupart des autres pays de l'Union européenne - et la forte baisse du pouvoir d'achat qui en découle.

Sans oublier les crises secouant la coalition gouvernementale entre les socialistes et le parti de gauche radicale Podemos.

Aussi M. Feijóo a-t-il tout fait pour transformer ces élections en un référendum national sur M. Sanchez, qu'il accuse d'être inféodé à l'extrême gauche mais aussi à des partis séparatistes basque et catalan dont son gouvernement minoritaire dépend au Parlement pour faire voter ses réformes.

M. Sánchez, quant à lui, a fait campagne sur le bilan de son gouvernement, notamment dans le domaine économique.

"Elan"

Il est sur la défensive car les socialistes ont beaucoup à perdre : sur les 12 régions qui renouvellent leur assemblée, ils en dirigent en effet 10, soit directement soit en tant que membres d'une coalition. Pour sa part, le PP contrôle les deux autres régions, dont celle de Madrid, et est assuré de les conserver.

Le Parti populaire espère arracher aux socialistes plusieurs de ces dix régions, afin d'accréditer l'existence dans le pays d'un rejet de M. Sánchez et d'un "élan" devant porter M. Feijóo au pouvoir à l'issue des législatives de la fin de l'année.

Mais le rapport de force dans de nombreuses régions est très équilibré et le résultat dépendra d'un petit nombre de voix, rendant les pronostics très difficiles.

M. Feijóo, qui conduit pour la première fois le PP à des élections depuis son arrivée à la tête de ce grand parti de droite, il y a un peu plus d'an, joue lui aussi très gros.

Son premier objectif sera de faire en sorte que le Parti populaire s'impose en tant que première formation en nombre de voix aux municipales. Aux précédentes, en mai 2019, les socialistes avaient recueilli 1,6 million de voix de plus que le PP.

Le score de Vox, un parti d'extrême droite qui constitue la troisième force politique au Parlement et gouverne déjà avec le PP dans une région, sera également examiné avec attention.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Boston égalise

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La claquette miraculeuse de Derrick White au buzzer... (© KEYSTONE/EPA/RHONA WISE)

Une claquette miraculeuse de Derrick White à... deux dixièmes du buzzer à Miami peut permettre à Boston d'entrer dans l'histoire. Les Celtics sont, en effet, en passe de réussir une remontada unique.

Mené 3-0 dans cette finale de la Conférence Est par le Heat, Boston a égalisé à 3-3 grâce à son succès 104-103 dans l'acte VI en Floride. Jamais encore en NBA, une équipe a remporté une série après avoir été menée 3-0. Ce cas de figure s'est produit à... 150 reprises déjà. L'acte VII se déroulera lundi à Boston.

Malgré 13 points inscrits par Jimmy Butler lors des quatre dernières minutes de la rencontre, le Heat a échoué sur le fil alors qu'il a pu croire que son heure avait sonné. Battu par l'Atlanta de Clint Capela lors des play-in, Miami peut devenir la deuxième équipe de l'histoire classée tête de série no 8 à disputer une finale des play-off. Mais après le dernier panier de Derrick White, la perspective pour Miami de défier Denver pour le titre suprême devient bien ténue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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