International
Italie: Mario Draghi reçu par le président
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Mario Draghi, chargé de former un gouvernement pour sortir l'Italie de la crise politique en pleine pandémie, sera reçu vendredi par le président Sergio Mattarella, a annoncé la présidence dans un communiqué.
L'ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), assuré d'une majorité parlementaire à l'issue de consultations politiques marathon, devrait à cette occasion accepter formellement le poste de premier ministre. Sergio Mattarella l'avait choisi pour succéder à Giuseppe Conte, contraint à la démission le 26 janvier après l'éclatement de sa coalition.
M. Draghi, surnommé "Super Mario" pour son rôle dans la crise de la dette de la zone euro en 2012, pourrait dévoiler son gouvernement et prêter serment d'ici la fin du week-end, puis demander la confiance au Parlement en début de semaine, alors que la péninsule, durement frappée par le Covid-19, est en pleine récession.
Union nationale
Depuis que M. Mattarella a fait appel à lui le 3 février, Mario Draghi a mené des entretiens tous azimuts avec les partis politiques représentés au parlement, qui lui ont permis de former un attelage hétéroclite allant du Parti démocrate (PD, centre-gauche) à la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini en passant par le parti de droite Forza Italia de Silvio Berlusconi.
Jeudi, in extremis, l'inclassable Mouvement 5 Etoiles (M5S), antisystème jusqu'à son arrivée au pouvoir, a donné lui aussi son feu vert lors d'un vote en ligne de ses militants, faisant ainsi tomber le dernier obstacle à un gouvernement d'union nationale.
Mario Draghi, qui ne s'est exprimé qu'une seule fois en public depuis son entrée en jeu, devra maintenant présenter une liste de ministres à M. Mattarella, qui de par la Constitution a son mot à dire sur les nominations. Les difficultés ne font cependant que commencer pour cet Italien affable de 73 ans réputé pour sa discrétion, son sérieux et sa détermination.
"Lune de miel"
L'Italie, qui approche de la barre des 100'000 morts dus au Covid, a enregistré en 2020 l'une des pires chutes du PIB de la zone euro, avec un plongeon de 8,9%. La troisième économie de la zone compte beaucoup sur la manne de plus de 200 milliards de fonds européens, conditionnée à la présentation à Bruxelles d'ici fin avril d'un plan détaillé de dépenses.
"Le Covid-19 a aggravé la crise et l'Italie continue à être l'homme malade de l'Europe", résume pour l'AFP Fabio Pammolli, professeur d'économie à l'école de commerce Polytechnique à Milan. Au fil des années, l'Italie a accumulé une dette colossale de près de 2600 milliards d'euros, soit 158% du PIB fin 2020, le ratio le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce.
En tête des priorités figure aussi l'accélération de la campagne vaccinale, affectée comme dans les autres pays européens par des lenteurs d'approvisionnement. Seulement 1,2 million d'Italiens sur 60 millions ont été vaccinés.
D'autres chantiers restés en plan depuis des décennies l'attendent sur son bureau à Palazzo Chigi, siège du gouvernement en plein centre de Rome: remédier à la lenteur de la justice, s'attaquer à la bureaucratie en rendant l'administration plus efficace, et lancer la transition écologique, qui sera coordonnée par un ministère à part entière, le premier du genre en Italie.
Même s'il bénéficie pour l'instant de son aura de "sauveur de la nation", cet homme aux cheveux poivre et sel formé chez les jésuites, dont l'arrivée a réjoui les marchés financiers, devra faire preuve de beaucoup d'habileté pour rester en selle sur le long terme face à des partis politiques qui devraient s'agiter de plus en plus à l'approche des prochaines élections, prévues en 2023.
"En politique, comme dans la nature, il y a des cycles: lune de miel, sommet, déclin. Même Draghi ne peut pas défier cette loi", avertit le site d'analyse politique Policy Sonar. "Maintenant il est dans la phase 'lune de miel' et personne n'osera le défier dans les prochains mois", rassure-t-il toutefois.
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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