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La Pologne consacrera plus de 4% de son PIB à la défense en 2024

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"Il n'y a pas de prix qui ne vaille la peine d'être payé pour que la Pologne soit libre, souveraine et indépendante, et pour que les Polonais puissent vivre en toute sécurité", a déclaré Andrzej Duda. (© KEYSTONE/EPA PAP/LESZEK SZYMANSKI)

La Pologne, pays voisin et soutien inconditionnel de l'Ukraine, consacrera l'année prochaine plus de 4% de son produit intérieur brut à la défense. C'est ce qu'a annoncé mardi son président, Andrzej Duda.

"L'année prochaine, nous prévoyons de dépenser 137 milliards de zlotys (33 milliards de dollars) pour la défense. Cela constitue plus de 4% de notre PIB", a déclaré le chef de l'Etat au cours d'un grand salon militaire à Kielce (sud), cité par l'agence de presse PAP.

Cela représente aussi une augmentation par rapport aux 4% du PIB que la Pologne s'est engagée en janvier à dépenser cette année, bien au-delà des 2% demandés par l'Otan.

Pour "vivre en toute sécurité"

"Il n'y a pas de prix qui ne vaille la peine d'être payé pour que la Pologne soit libre, souveraine et indépendante, et pour que les Polonais puissent vivre en toute sécurité", a ajouté Andrzej Duda.

Membre de l'Otan et de l'Union européenne, la Pologne a décidé d'augmenter son budget de la défense dans la contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Plus récemment, elle a également tiré la sonnette d'alarme sur les menaces que fait, selon elle, peser son autre voisin à l'est, le Bélarus, mettant en garde contre les "provocations" impliquant notamment les mercenaires du groupe Wagner actuellement basés dans ce pays.

Gros contrats d'armement

Depuis le début de conflit en Ukraine, Varsovie a signé de nombreux contrats en vue de grosses acquisition d'armements, principalement avec les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Fin août, Washington a ainsi approuvé un contrat géant incluant la vente de 96 hélicoptères d'attaque Apache à la Pologne d'une valeur de 12 milliards de dollars.

D'autres contrats conclus avec les Américains portent sur 32 avions de combat F-35, 366 chars Abrams et des systèmes antimissiles Patriot et ceux avec la Corée du Sud sur un millier de chars K2, près de 700 obusiers automoteurs, 50 avions de combat FA-50 et 288 systèmes lance-roquettes multiples K239.

La Pologne a également acheté à la filiale britannique du groupe européen d'armement MBDA des missiles antiaériens d'une valeur d'environ 1,9 milliard de livres (2,4 milliards de dollars).

La Pologne va en outre se procurer quatre systèmes norvégiens de missiles antinavires pour un montant d'environ 1,4 milliard d'euros, a annoncé mardi leur constructeur, le groupe Kongsberg Defence & Aerospace.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Homosexuel iranien: la Suisse est condamnée

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La Cour européenne des droits de l'homme condamne la Suisse qui voulait renvoyer un Iranien homosexuel vers son pays. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Suisse a violé l'interdiction des traitements inhumains en considérant qu'un Iranien homosexuel pouvait être renvoyé vers son pays. La Cour européenne des droits de l'homme accorde une indemnité de 7'000 euros au plaignant pour ses frais.

Insulté et battu par sa famille en raison de son orientation sexuelle, l'homme a demandé l'asile en Suisse en 2019. Le Secrétariat d'Etat aux migrations n'a pas jugé son récit crédible et a rejeté sa demande. Cette décision a été confirmée par le Tribunal administratif fédéral.

Dans sa décision publiée mardi, la cour estime que la décision de renvoi expose le requérant à des traitements inhumains de la part de sa famille, de tiers, voire de l'Etat iranien. L'interdiction de tels traitements prévue à l'article 3 de la convention serait alors violée. Ce constat vaut en soi une satisfaction équitable suffisante pour le dommage subi par le requérant, estime la CEDH. La Suisse est condamnée à lui verser 7'000 euros pour ses frais et dépens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: élections législatives anticipées le 23 février

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Après plusieurs jours de bras de fer, la date a été conclue en accord avec le principal parti d'opposition, les conservateurs de la CDU/CSU. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'Allemagne prévoit d'organiser des élections législatives anticipées le 23 février 2025 suite à l'éclatement de la coalition d'Olaf Scholz il y a une semaine. C'est ce qu'a appris l'AFP mardi de source proche du parti social-démocrate du chancelier.

Après plusieurs jours de bras de fer, la date a été conclue en accord avec le principal parti d'opposition, les conservateurs de la CDU/CSU, a ajouté cette source.

Selon une autre source proche des discussions, le chancelier devrait poser le 16 décembre la question de confiance au Bundestag, la chambre basse du parlement. Le vote des députés aura lieu deux jours après le dépôt de la motion, selon la même source.

Ce compromis permettrait de clarifier la suite des événements, après la rupture mercredi de la coalition tripartite dirigée par Olaf Scholz qui a plongé la première économie européenne dans une crise inédite.

Le chancelier, désormais à la tête d'un gouvernement minoritaire avec les écologistes, avait dans un premier temps fixé le vote de confiance le 15 janvier en vue d'un scrutin en mars.

Mais pressé de toutes parts d'accélérer la cadence, l'impopulaire dirigeant avait alors fait marche arrière et confié le soin de fixer la date aux groupes parlementaires des conservateurs de la CDU/CSU, premier parti d'opposition largement en tête dans les sondages d'opinion, et de son parti social-démocrate (SPD).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kallas, Ribera, Fitto, Séjourné: commissaires européens sur le gril

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La gauche et le centre ne digèrent pas que Raffaele Fitto ait obtenu un titre de vice-président alors qu'il appartient à Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Les pressentis de la nouvelle Commission européenne passent leur oral devant le Parlement. Premiers en lice, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne et ex-1ère ministre estonienne Kaja Kallas et l'Italien Raffaele Fitto, chargé de la cohésion des territoires.

Les six vice-présidents potentiels du nouvel exécutif bruxellois vont se succéder devant les eurodéputés à Bruxelles pour des auditions d'au moins trois heures, avant d'être adoubés ou pas lors d'un vote.

Kaja Kallas a entamé son grand oral en appelant l'Union à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire, et avec autant d'aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire".

Raffaele Fitto a lui martelé ne "pas être là pour représenter un parti politique ou un Etat membre", mais pour "affirmer son engagement envers l'Europe".

Appartenance à l'extrême droite

Car la gauche et le centre ne digèrent pas que M. Fitto ait obtenu un titre de vice-président alors qu'il appartient à Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

"Cette vice-présidence est délicate" et suscitera "beaucoup de discussions", prévient le centriste italien Sandro Gozi (Renew). "L'issue finale reste ouverte et incertaine".

Les groupes politiques se montrent toutefois prudents car faire tomber un rival les expose à des représailles lors de l'audition des candidats de leur propre camp le même jour.

Séjourné doit prouver sa valeur

Au centre, le macroniste Stéphane Séjourné fera face aux parlementaires à partir de 14h30. Considéré comme trop discret dans ses précédentes fonctions de ministre des Affaires étrangères, le Français de 39 ans devra prouver qu'il est à la hauteur du vaste portefeuille sur la stratégie industrielle dont il a hérité.

D'autant qu'il a été choisi in extremis mi-septembre par le président français Emmanuel Macron qui avait initialement affiché son intention de reconduire Thierry Breton malgré son conflit avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Bras de fer avec la Chine, Trump

Ses attributions sont cruciales à l'heure où l'Europe est en plein bras de fer commercial avec la Chine et où l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis fait craindre une explosion des droits de douane pour accéder au marché américain.

Durant son audition, le macroniste devrait aussi être titillé sur l'accord de libre échange controversé entre UE et pays latino-américains du Mercosur, que la France conteste mais que la Commission semble inciter à signer.

Pour M. Séjourné, "ça ira, il est intelligent et connaît bien le Parlement", considère l'eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (PPE, droite), rappelant que le centriste y dirigeait le groupe Renew de fin 2021 à début 2024.

Les auditions de la Roumaine Roxana Minzatu, chargée des affaires sociales et de la Finlandaise Henna Virkkunen (souveraineté numérique) sont aussi considérées comme sans grand risque.

Ribera dans le viseur de la droite

L'Espagnole Teresa Ribera, elle, sera dans le viseur de la droite et de l'extrême droite. La socialiste a hérité d'un portefeuille majeur sur la transition écologique et la concurrence.

Ministre de Pedro Sanchez, elle sera sans doute interrogée sur la situation politique en Espagne après les inondations meurtrières qui ont bouleversé le pays. Et ses adversaires comptent l'interpeller sur son opposition au nucléaire.

"Elle sera attaquée", redoute le socialiste français Christophe Clergeau. Mais, ajoute-t-il, "si le PPE (la droite) shoote Ribera, on shootera l'ensemble du collège" le 27 novembre, date d'un vote global sur la nouvelle équipe exécutive qui pourrait prendre ses fonctions début décembre.

Suites possibles

Après les grands oraux de mardi, l'analyste Sophia Russack du Centre for European Policy Studies pense "qu'il pourrait y avoir des questions écrites supplémentaires ou des demandes de secondes auditions".

Mais, in fine, les commissaires "passeront tous, parce que c'est politiquement compliqué. Le PPE (droite) est très puissant et les sociaux-démocrates ne voudront pas exposer Teresa Ribera".

Dix-neuf premiers commissaires ont déjà reçu l'aval des députés. Seul le Hongrois Oliver Varhelyi (santé et bien-être animal) attend toujours d'être fixé sur son sort.

L'audition de ce proche du Premier ministre hongrois Viktor Orban avait donné lieu à des critiques sur son peu d'empressement à répondre aux questions sur l'accès des femmes à l'avortement ou sur les droits LGBT+. En 2019, trois commissaires avaient été récusés, dont la Française Sylvie Goulard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: l'inflation confirmée à 2% sur un an en octobre

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En Allemagne, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents. (archives) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL BOCKWOLDT)

L'inflation en Allemagne est repartie à la hausse en octobre après avoir atteint son plus bas niveau depuis février 2021, poussée notamment par les hausses des prix dans l'alimentaire et les services, selon des données définitives publiées mardi.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2% sur un an, soit 0,4 point de plus qu'en septembre, a indiqué l'institut de statistiques Destatis. Les prix ont augmenté de 0,4% sur un mois.

En plein cycle de baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, le taux d'inflation est ainsi remonté, après être passé sous la barre des 2% au cours des deux mois précédents, septembre 2024 (+1,6 %) et août 2024 (+1,9 %).

En octobre, les prix de l'alimentation ont augmenté de 2,3% par rapport au même mois de l'année précédente, avec une hausse particulièrement notable pour les graisses et huiles alimentaires (39,7% pour le beurre et 28,1% pour l'huile d'olive). Les consommateurs ont aussi payé plus cher les fruits (+4,2%) et les légumes (+3,2%).

Baisse de l'énergie

En revanche, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents (-5,5% en octobre après -7,6% en septembre).

L'inflation hors alimentation et énergie, surveillée de près par la BCE, était de 2,9% en glissement annuel en septembre, restant bien au-dessus de l'inflation globale.

Les prix des services, un secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, se sont appréciés de 4,0% en octobre sur un an, après 3,8% en septembre, ce qui reste nettement supérieur au renchérissement global.

Dans la zone euro, l'inflation a augmenté à 2% en octobre sur un an, tirée par les tarifs de l'alimentation, après avoir atteint le mois précédent son plus bas niveau en trois ans et demi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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