Rejoignez-nous

International

Le chef du renseignement militaire israélien démissionne

Publié

,

le

Benjamin Netanyahu n'a de cesse de clamer sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans le sud du territoire. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le chef du renseignement militaire israélien a démissionné en assumant sa "responsabilité" dans l'attaque sanglante du Hamas, à l'origine de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, a annoncé lundi l'armée.

Le même jour, un responsable de Gaza a affirmé qu'environ 200 corps avaient été exhumés depuis samedi de fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le général Aharon Haliva est la première personnalité politique ou militaire à démissionner depuis l'attaque sans précédent du 7 octobre, menée par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés depuis Gaza.

"Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque-surprise meurtrière contre l'Etat d'Israël (...) le service du renseignement placé sous mon commandement n'a pas rempli la mission nous ayant été confiée", a écrit le général Haliva, qui compte 38 ans de carrière militaire, dans sa lettre de démission publiée par l'armée.

Cette annonce intervient alors qu'Israël célèbre la fête de Pessah, pâque juive, parmi les plus importantes du calendrier hébraïque. Cette célébration est marquée cette année par l'absence des 129 otages retenus à Gaza depuis le 7 octobre.

A l'appel des familles, une chaise sera laissée vide autour de la table lors du repas rituel de Seder lundi soir, pour ne pas oublier les otages.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis de porter "de nouveaux coups durs" au Hamas, qu'il considère avec les Etats-Unis et l'Union européenne comme une organisation terroriste. Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a approuvé dimanche "les prochaines étapes de la guerre.

"Jour noir "

"Je porte avec moi ce jour noir depuis. Jour après jour, nuit après nuit. Je porterai pour toujours cette terrible douleur", a écrit M. Haliva dans sa lettre.

Sur le terrain, bombardements et combats se sont poursuivis lundi dans la bande de Gaza assiégée et menacée de famine. M. Netanyahu n'a de cesse de clamer sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans le sud du territoire, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas.

L'armée soutient que certains des otages enlevés le 7 octobre sont détenus à Rafah. Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 129 d'entre elles restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

Mais les organisations humanitaires et de nombreuses capitales étrangères, dont l'allié américain, s'opposent à cette opération, craignant un bain de sang dans la ville frontalière avec l'Égypte, où s'entassent un million et demi de Gazaouis, habitants ou déplacés.

Corps en décomposition

Selon un correspondant de l'AFP, l'armée a bombardé lundi les camps palestiniens de Nousseirat et Maghazi, ainsi que le littoral à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et les villes de Rafah et Khan Younès.

Des drones ont aussi frappé la cour d'une école dans le camp d'al-Bureij, dans le centre du territoire. "À 1h15 du matin, nous avons soudain vu du feu, des débris et des destructions tout autour de nous. Nous avons commencé à courir et nous avons trouvé la mosquée détruite", a raconté à l'AFP Mousaad, un habitant de ce camp.

L'armée a, elle, annoncé avoir lancé une opération dans le centre de la bande de Gaza et "continuer à éliminer des terroristes et démanteler des infrastructures terroristes".

A Khan Younès, un responsable de Gaza a affirmé qu'environ 200 corps avaient été exhumés en trois jours de fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. Comme d'autres complexes hospitaliers de Gaza, celui-ci avait précédemment fait l'objet d'un raid de l'armée israélienne. Elle accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux comme un centre de commandement militaire.

Un porte-parole de la Défense civile de Gaza a déclaré à l'AFP que plusieurs des corps retrouvés étaient en décomposition, rendant le processus d'identification des victimes plus complexe.

Le bilan pourrait encore être revu à la hausse, certaines sources à la Défense civile ainsi qu'au gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, avancent le chiffre de 283 corps.

L'armée israélienne s'est retirée de Khan Younès le 7 avril.

Aide américaine

Cette découverte macabre intervient au moment où les Etats-Unis ont approuvé une aide militaire de 13 milliards de dollars pour leur allié israélien. Pour le Hamas, Washington a donné à Israël le "feu vert" pour continuer à "agresser" les Palestiniens.

Les Etats-Unis insistent sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat associé à la libération des otages. Mais les négociations menées par l'intermédiaire des pays médiateurs sont au point mort, les deux camps s'accusant de les bloquer.

Outre le lourd bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une grave crise humanitaire menaçant les quelque 2,4 millions d'habitants de famine. Rencontré par l'AFP, un habitant du centre du territoire, Naim al-Goaan, a raconté avoir transformé un parachute rempli d'aide humanitaire en un abri de fortune.

"Les gens ont pris l'aide, et nous avons récupéré le parachute pour en faire une tente où ma soeur dort la nuit, tandis que durant la journée, nous l'utilisons comme un magasin".

Par ailleurs, les violences se multiplient à la frontière nord d'Israël avec le Liban, entre l'armée et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, ainsi qu'en Cisjordanie occupée où les forces israéliennes mènent des raids quasi quotidiens, disant vouloir lutter contre des groupes armés palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Verstappen partira en tête de la course sprint

Publié

le

Verstappen partira en tête du sprint à Miami (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Max Verstappen (Red Bull) a parfaitement entamé son week-end floridien. Le Néerlandais partira samedi en pole position de la course sprint du GP de Miami de Formule 1.

Le triple champion du monde en titre, leader au championnat 2024, a réussi le meilleur temps des qualifications vendredi autour du Hard Rock Stadium à Miami Gardens. Il s'élancera devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) pour le sprint dont le départ sera donné samedi à 18h00 heure suisse.

L'Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) a créé la surprise en prenant la quatrième place, devant l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) et son compatriote Oscar Piastri (McLaren). Les Mercedes ont déçu puisque les Britanniques George Russell et Lewis Hamilton s'élanceront seulement des 11e et 12e rangs.

Le Grand Prix de Miami est la deuxième des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une seule séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications pour la course sprint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Starliner de Boeing va enfin transporter ses premiers astronautes

Publié

le

Le Starliner de Boeing va bientôt décoller. (© KEYSTONE/AP/Reed Saxon)

Tout est enfin prêt: le vaisseau Starliner de Boeing doit décoller lundi et transporter pour la première fois des astronautes de la Nasa jusqu'à la Station spatiale internationale -- avec plusieurs années de retard sur SpaceX.

Cet ultime vol test de Starliner, avant le début de ses opérations régulières, est crucial pour le géant de l'industrie aérospatiale, qui joue entre autres sa réputation.

Commandé il y a dix ans par la Nasa, le développement du vaisseau a été marqué par les mauvaises surprises et reports successifs, une série noire à laquelle Boeing espère bien mettre un terme.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (04H34 Heure suisse mardi) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

Ces deux vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans la Station spatiale internationale (ISS), à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz. "Ce sera comme revenir à la maison", a anticipé Suni Williams.

Mais concernant la capsule les y menant, "tout est nouveau, tout est unique", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa aussi, l'enjeu est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, en charge du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios d'urgence", par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Série de revers

Starliner doit s'amarrer à l'ISS vers 07H00 Heure suisse mercredi et y rester un peu plus d'une semaine. Des tests seront réalisés pour vérifier son fonctionnement, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre. La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note un programme de développement qui s'est révélé semé d'embûches.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis, en 2021, alors que la fusée se trouvait déjà sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report. Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite ses vols réguliers vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient encore repoussé l'échéance.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème", a-t-il assuré.

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il défendu.

"Embarrassant"

"Nous aurons certainement des imprévus durant cette mission, des choses que nous nous attendons à apprendre, car c'est une mission test", a prévenu Jim Free, administrateur associé à la Nasa. Il a rappelé qu'il s'agissait seulement du sixième vaisseau américain à être inauguré par des astronautes.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint ce club très privé en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et de Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé pour l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient par la suite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tour d'Italie: Tadej Pogacar en grandissime favori

Publié

le

Tadej Pogacar: prêt à survoler le Giro (© KEYSTONE/EPA EFE/QUIQUE GARCIA)

Le Tour d'Italie débute aujourd'hui avec une 1re étape accidentée entre Venaria Reale et Turin. Elle est susceptible de convenir à Tadej Pogacar, qui fait figure de grandissime favori de ce 107e Giro.

Pogacar s'attaque à l'immense défi de gagner la même année le Giro et le Tour de France. Personne depuis Marco Pantani en 1998 n'a réalisé ce tour de force qui consiste à enchaîner deux odyssées de trois semaines pour 42 étapes et 6892 kilomètres au total. Dans un passé plus lointain, Fausto Coppi, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain ont réussi le doublé à deux reprises.

Doser ses efforts

"Le doublé Giro-Tour est très difficile à réaliser. Il faut savoir doser ses efforts", prévient Indurain. Et cela n'est pas exactement le point fort de Pogacar qui veut gagner toutes les courses auxquelles il prend part.

"Il faut être parfait pendant 21 jours, 20 ne suffit pas. Une mauvaise journée peut tout changer", insiste l'Italien Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour en 2014 et du Giro en 2013 et 2016, qui souligne aussi les conditions météo souvent difficiles sur le Giro.

Concurrence modeste

Mais les anciens s'accordent aussi à dire que si un coureur peut réussir le doublé, c'est bien Pogacar, le coureur le plus complet du monde. Le Slovène arrive avec une préparation millimétrée et respire la santé avec sept victoires en seulement dix jours de course en 2024. Il a notamment réussi trois démonstrations aux Strade Bianche, au Tour de Catalogne et à Liège - Bastogne - Liège.

Au Tour d'Italie, moins montagneux que d'habitude (7000 m de dénivelé en moins qu'en 2023), Pogacar possède une marge importante sur une concurrence plus modeste. En vérité, on ne voit pas qui pourrait l'inquiéter. Ben O'Connor, Geraint Thomas, deuxième l'an dernier, Cian Uijtdebroeks et Romain Bardet comptent parmi les principaux outsiders, mais ils évoluent un cran en-dessous.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La voiture de Bruno Le Maire heurte un cycliste ayant grillé un feu

Publié

le

A gauche, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire. (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

La voiture du ministre de l'Economie Bruno Le Maire a percuté vendredi soir à Paris un cycliste qui avait grillé un feu rouge, a appris l'AFP auprès de deux sources, l'une policière et l'autre dans l'entourage du ministre.

Bruno Le Maire conduisait son véhicule personnel après avoir quitté le ministère quand "il a percuté à une intersection dans le 6e arrondissement, peu après 19h30, un cycliste qui avait franchi le feu au rouge", a expliqué la source dans l'entourage du ministre.

Le cycliste, touché à l'arcade sourcilière et souffrant d'un possible traumatisme à la tête, a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital Cochin, a indiqué la source policière, selon laquelle l'accident a eu lieu rue Bonaparte vers 19h40.

Bruno Le Maire n'a pas été blessé dans l'accident, a-t-on précisé dans son entourage. "Comme tout citoyen dans un tel cas, il a répondu aux questions des policiers et a passé sur place un test d'alcoolémie. Il a aussi passé un test de dépistage de drogues. Et les deux tests étaient négatifs", a indiqué cette source à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Puisque vous avez besoin de vous confier, ouvrez votre cœur à une amie de confiance qui saura vous accompagner à travers ces moments difficiles.

Les Sujets à la Une

X