International
Le Traité de Brexit de nouveau rejeté
Les députés britanniques ont recalé vendredi pour la troisième fois le Traité de retrait de l'UE de la Première ministre Theresa May. Ce vote laisse un Royaume-Uni en crise face à deux options: un Brexit sans accord le 12 avril ou un long report du divorce.
Destiné à mettre en oeuvre en douceur un Brexit décidé par référendum en juin 2016, le Traité a été rejeté par 344 voix contre 286, dans le droit fil d'une séquence législative chaotique qui a vu la Chambre des Communes le retoquer à deux reprises. Ce vote est un cinglant désaveu pour la Première ministre conservatrice.
Theresa May a âprement négocié ce texte de 600 pages pendant de longs mois avec Bruxelles. Elle a mis sa démission dans la balance pour tenter de le faire adopter.
Probable "no deal"
"Les implications de la décision de la Chambre des Communes sont graves", a reconnu la dirigeante, en soulignant que l'option "par défaut" était désormais un Brexit sans accord ("no deal") le 12 avril, synonyme de retour des formalités douanières et redouté par les milieux économiques. A moins qu'elle ne se résigne à demander un nouveau report, de plus longue durée, mais qui l'obligerait à organiser des élections européennes fin mai.
Le scénario d'un "no deal" est désormais "probable", a estimé une porte-parole de la Commission européenne. Il a appelé le Royaume-Uni à "indiquer la voie à suivre avant" le 12 avril pour l'éviter. Le président du Conseil européen Donald Tusk a lui annoncé la convocation d'un sommet européen spécial le 10 avril.
L'adoption de l'accord était censée permettre au Royaume-Uni de quitter le giron de l'UE le 22 mai, avec une période de transition jusqu'à fin 2020, afin d'éviter la rupture trop brutale de liens tissés pendant 46 ans. Elle aurait offert aux Britanniques une sortie de crise après des mois d'incertitude et de disputes sur la forme du Brexit.
Cet accord doit "changer"
Theresa May a assuré qu'elle continuerait à "plaider en faveur d'un Brexit ordonné", mais reconnu aussi que les députés devraient se mettre d'accord sur une "autre voie" pour éviter une sortie sans accord.
"Cet accord doit maintenant changer", a tonné le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn. "Et si la Première ministre ne peut l'accepter, elle doit partir. Pas à une date indéterminée, mais maintenant!" Signe de l'inquiétude des milieux économiques, le rejet du Traité a entrainé une baisse de la livre sterling face au dollar et à l'euro.
Ironie de l'histoire, ce vote a eu lieu le jour-même où le Royaume-Uni aurait théoriquement dû quitter l'UE, ce vendredi 29 mars. Mais Londres avait obtenu des dirigeants européens un report pour sortir de l'impasse au parlement, au grand regret de nombreux Brexiters.
"Ils ont trahi" le référendum
"Nous avons trop fait confiance au Parlement", "ils ont trahi" le référendum, s'est emportée Jan Bowman, 63 ans, participante d'une marche de protestation à Londres menée par l'eurodéputé et chantre du Brexit Nigel Farage et qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes.
Le prochain épisode de la saga du Brexit aura lieu lundi, les députés devant tenter de s'accorder sur une alternative au plan de Theresa May. Mercredi, ils n'avaient réussi à réunir une majorité sur aucun des huit scénarios proposés.
(KEYSTONE-ATS)
International
Pizza à l'ananas: un restaurant anglais relance les hostilités
Un restaurant britannique a relancé les hostilités contre la pizza à l'ananas, mise à son menu certes, mais avec un supplément exorbitant de 100 livres sterling (112 francs) pour les "monstres" qui en veulent.
Un plat chez Lupa Pizza à Norwich, dans l'est de l'Angleterre, coûte en règle générale dix fois moins cher mais l'un des propriétaires du restaurant Francis Woolf a expliqué au journal local, Norwich Evening News qu'il "détestait par dessus tout l'ananas sur une pizza".
Cette sorte de hawaïenne avec sa garniture de morceaux d'ananas figure donc sur la carte Deliveroo du restaurant, mais avec cette légende: "Ouais, pour 100 livres sterling, tu peux l'avoir. Commande aussi le champagne. Vas-y, espèce de monstre!".
L'art du pizzaïolo napolitain a fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco en 2017, une inscription symbolique mais qui a récompensé les efforts des thuriféraires de ce met italien pour qui l'ajout d'ananas constitue une hérésie.
La querelle en Grande-Bretagne en reste pour l'instant au stade des mots, mais le restaurant en rajoute sur Facebook en déclarant qu'il "espére un afflux de militants pro et anti-ananas qui viendront voter avec leurs pieds et leur portefeuille ! Quelques heurts dans la rue. Tout ça à la télévision".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris: 860'000 visiteurs
Notre-Dame de Paris a accueilli "860'000 personnes depuis la réouverture" au grand public le 16 décembre, soit après les cérémonies d'inauguration de la première semaine.
La cathédrale a depuis accueilli "29'000 personnes par jour, et cela peut monter à 35'000 les jeudi de nocturne", a dit Sybille Bellamy-Brown, la responsable de la gestion des publics de la cathédrale parisienne mercredi lors d'une conférence de presse, en rappelant à titre d'exemple que le Louvre accueillait quotidiennement 30'000 visiteurs.
La fréquentation était estimée autour de 23'500 personnes par jour avant l'incendie qui a ravagé Notre-Dame en avril 2019.
"L'engouement ne se dément pas"
La cathédrale a rouvert le weekend des 7 et 8 décembre en présence de nombreuses personnalités, et a accueilli ensuite une semaine de "neuvaine" à l'accès réduit. Depuis la pleine réouverture au grand public le 16 décembre, l'engouement ne se dément pas, les vacances d'hiver (Noël) s'ajoutant à l'attrait de la nouveauté, ce qui a créé de longues files en fin d'année.
Mais "depuis deux semaines, on ne fait pas la queue", a assuré la responsable, en rappelant que l'entrée pouvait se faire avec ou sans réservation et que d'ailleurs seul "un tiers" des entrées se faisaient avec.
"Tout le monde a la possibilité de rentrer librement dans la cathédrale", a-t-elle rappelé, en martelant que l'entrée était gratuite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie a planifié des "actes de terreur", selon Varsovie
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé mercredi que la Russie avait planifié des "actes de terreur" dans les transports aériens à travers le monde, l'accusant d'organiser des sabotages et des détournements d'avions en Pologne et au-delà.
M. Tusk a fait ces déclarations en présence du président de l'Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky, en déplacement à Varsovie pour une série d'entretiens, quelques jours avant l'investiture de Donald Trump.
La Pologne, membre de l'UE et de l'Otan, est l'un des principaux alliés de Kiev face à l'armée russe depuis le début de l'invasion du territoire ukrainien, en février 2022.
"Sans entrer dans le détail, je peux confirmer le bien-fondé des craintes selon lesquelles la Russie a planifié des actes de terreur dans les airs, non seulement contre la Pologne, mais aussi contre des compagnies aériennes du monde entier", a dit M. Tusk au cours d'un point de presse commun avec son invité ukrainien.
Selon lui, "les actes de sabotage, les différentes versions de la guerre que la Russie a déclarée à l'ensemble du monde civilisé, et pas seulement à l'Ukraine, rendent nécessaires une action commune".
En novembre, la Lituanie a procédé à des arrestations dans le cadre d'une enquête criminelle sur la présence d'engins incendiaires à bord d'avions à destination de pays occidentaux.
Selon les médias polonais et lituaniens, ces engins, notamment des masseurs électriques imprégnés d'une substance inflammable, ont été envoyés de Lituanie au Royaume-Uni en juillet et pourraient être à l'origine de l'incendie d'un camion à l'extérieur de Varsovie.
Un conseiller à la sécurité à la présidence lituanienne avait assuré à l'époque que Moscou avait été à l'origine de ces incidents.
En octobre, la police antiterroriste britannique avait quant à elle annoncé qu'elle enquêtait sur la manière dont un colis avait pris feu dans un dépôt au début de l'année, après qu'un cas similaire en Allemagne avait été imputé à la Russie.
"Sortir de l'impasse"
M. Tusk, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union européenne, a promis de tout faire pour "sortir de l'impasse" des "derniers mois" dans le processus d'intégration à l'UE de l'Ukraine.
"Nous travaillerons avec l'Ukraine et nos partenaires européens, sans conditions préalables, pour accélérer autant que possible le processus d'adhésion", a-t-il souligné.
"Plus tôt l'Ukraine sera dans l'UE, plus tôt l'Ukraine deviendra membre de l'Otan, plus nous agirons ensemble, plus tôt l'ensemble de l'Europe obtiendra la certitude géopolitique dont elle a besoin", a se son côté martelé M. Zelensky.
"La Russie ne passera pas là où il y a notre intégration, notre force commune", a-t-il ajouté, appelant par ailleurs ses alliés occidentaux à dépenser 250 milliards de dollars d'actifs russes gelés afin d'acheter des armes pour son pays.
Le président ukrainien a multiplié les rencontres avec les soutiens de Kiev avant le retour la semaine prochaine à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis de rapidement mettre fin aux combats, sitôt qu'il aura pris ses fonctions. Ce qui fait redouter à l'Ukraine qu'elle ne soit contrainte de faire des concessions territoriales majeures en échange de la paix.
Le chef de l'Etat ukrainien a rencontré à Varsovie son homologue polonais Andrzej Duda qui a réitéré son opinion selon laquelle "aucune discussion concernant l'Ukraine, la fin de la guerre, l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine ne peut avoir lieu sans la participation de l'Ukraine".
"Problème à régler"
MM. Tusk et Zelensky ont en outre parlé du règlement d'un différend vieux de plusieurs décennies concernant les massacres de Polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale à Volyn, une ville aujourd'hui dans l'ouest de l'Ukraine.
Avec en ligne de mire l'élection présidentielle de mai, l'alliance pro-UE qui gouverne la Pologne subit la pression des nationalistes pour obtenir l'exhumation des victimes de ces tueries.
"Il y a un problème assez évident à régler, à savoir le besoin des familles polonaises d'enterrer dignement leurs proches qui ont été victimes du massacre de Volyn", a estimé M. Tusk.
"Le fait que nous nous comprenions sur cette question, que nous commençions à en parler normalement et que nous ayons pris certaines mesures, oui, cela mérite d'être qualifié de percée", s'est-il félicité.
Aucune des deux parties n'a précisé quelles actions concrètes avaient été entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
ONU: L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne"
L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne", s'est alarmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, incluant les "technologies hors de contrôle" parmi les menaces existentielles du monde d'aujourd'hui, aux côtés des guerres et du réchauffement.
"Nos actions, ou inactions, ont déchainé les maux d'une boîte de Pandore moderne", a déclaré Antonio Guterres, en présentant ses priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale.
"Quatre de ces maux se démarquent parce qu'ils représentent, au mieux des menaces risquant de perturber tous les aspects de nos politiques, au pire ils pourraient bouleverser notre existence même", a-t-il ajouté, citant "les conflits galopants, les inégalités endémiques, la crise climatique enragée, les technologies hors de contrôle".
Multiplication des conflits
Premier de ces maux, les conflits qui "se multiplient, devenant plus compliqués et plus meurtriers", comme à Gaza ou au Soudan, a noté Antonio Guterres, dénonçant également la menace nucléaire "au plus haut depuis des décennies", les attaques "constantes" contre les droits humains et l'"impunité endémique".
Il s'est également inquiété du chemin vers lequel pourrait mener la "réorganisation" en cours du Moyen-Orient, que ce soit dans les territoires palestiniens occupés, en Iran ou en Syrie.
Le patron de l'ONU, qui a fait depuis des années de la lutte contre le réchauffement de la planète une des priorités, fustige une nouvelle fois les industries fossiles et les autres responsables de la "crise climatique qui ravage" notre monde.
"Ne regardez pas plus loin que les collines de Los Angeles, lieu de tournage de films catastrophes transformées en scène de catastrophe", a-t-il noté.
Alors que tous les signataires de l'accord de Paris sont censés présenter dans les prochaines semaines une révision de leurs objectifs climatiques d'ici 2035, il a d'autre part annoncé un sommet pour "faire le bilan" de ces plans et garder l'objectif de +1,5°C "à portée", avant la COP30 au Brésil en novembre.
Un peu d'espoir
Alors qu'il rappelle régulièrement ses inquiétudes quant au développement débridé de l'intelligence artificielle, il souligne les "opportunités sans précédent" de la "révolution technologique" qui nécessite également une "gestion prudente".
"Le monde a besoin d'une IA éthique, sure et sécurisée", a-t-il plaidé, appelant l'Assemblée générale à mettre en place "sans délai" le Groupe international d'experts scientifiques approuvé par les Etats membres et destiné à éclairer les décideurs sur les risques et les opportunités de l'IA.
"Nous avons une responsabilité historique pour s'assurer que cette révolution bénéficie à toute l'humanité et pas seulement à quelques privilégiés", a-t-il plaidé.
Plus largement, les immenses inégalités dans le monde, "signe indéniable" que "quelque chose est profondément rompu dans nos systèmes sociaux, économiques, politiques et financiers", sont selon lui un des maux sortis de la boite de Pandore.
"La bonne nouvelle est que nous avons les plans pour nous attaquer à ces défis. Nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, seulement de la faire tourner", a souligné le secrétaire général, appelant à agir en suivant les priorités adoptées en septembre dernier dans le "Pacte pour l'avenir" (renforcement du système multilatéral, réforme des institutions financières, désarmement, lutte contre la pauvreté...).
Continuant à dérouler le mythe de Pandore, il a appelé à soulever, "par l'action", le couvercle de la boite pour libérer l'espoir resté prisonnier.
"Ne perdons jamais l'espoir de vue", a-t-il martelé, voyant d'ailleurs déjà des "signes" d'un avenir meilleur.
"Oui il y a des progrès dans notre monde dans la tourmente", a-t-il assuré, citant en vrac le cessez-le-feu au Liban, le développement sans précédent des énergies renouvelables, l'amélioration de la mortalité infantile ou encore l'accès plus large à internet.
Il est enfin monté au créneau pour défendre l'ONU, de plus en plus attaquée au moment où elle s'apprête à fêter son 80e anniversaire.
"Depuis le premier jour, les Nations unies représentent la conscience mondiale. Dans un monde qui semble vouloir la destruction à tout prix, notre organisation a été une force de construction", a-t-il assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 3 jours
Remportez vos invitations pour la Women’s National Cup Final-4 !
-
InternationalIl y a 3 jours
Décès d'Oliviero Toscani, photographe provocateur de Benetton
-
Double FaceIl y a 1 jour
Double Face : Alexandre Belet, 1er invité de 2025
-
CultureIl y a 1 jour
Pully Lavaux à l'heure du Québec déménage et fait peau neuve
-
CultureIl y a 3 jours
La diffusion d'une série de Meghan Markle repoussée
-
InternationalIl y a 3 jours
Incendies de Los Angeles: le bilan grimpe à 24 morts
-
InternationalIl y a 3 jours
Une 31e défaite pour les Wizards
-
InternationalIl y a 2 jours
Soudan: plus de 120 morts dans des bombardements à Khartoum