International
Le Rwanda se recueille 25 ans après
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2019/04/20190407064918453-1000x600.jpg&description=Le Rwanda se recueille 25 ans après', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Un quart de siècle après, le Rwanda se remémore dimanche le génocide de 1994, au cours duquel au moins 800'000 personnes périrent en cent jours, essentiellement parmi les Tutsi. Le dernier génocide du XXe siècle a changé à jamais la face du pays.
En l'espace d'une génération, le Rwanda s'est reconstruit sur les plans politique, social et économique. Mais la mémoire du dernier génocide du XXe siècle n'est pas effacée. Le traumatisme fait toujours ressentir ses effets sur ceux qui l'ont vécu, mais aussi sur les jeunes.
Le chef de l'État rwandais Paul Kagame, 61 ans, l'homme qui a sorti le Rwanda de l'abîme, a lancé les célébrations au mémorial de Gisozi à Kigali, où plus de 250'000 victimes du génocide sont enterrées.
Au bras de son épouse Jeannette, il s'est d'abord incliné devant une gerbe de fleurs, avant d'allumer une flamme du souvenir, aux côtés du président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki, et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
M. Kagame devait ensuite prononcer son discours rituel lors d'une cérémonie au Centre de conventions de Kigali, emblème de la modernité de la capitale rwandaise et du renouveau du pays depuis 1994.
Puis une marche du souvenir mènera M. Kagame et ses invités vers le stade Amahoro (Paix, en kinyarwanda), où aura lieu une veillée.
Ce stade, dans lequel s'étaient réfugiés en 1994 des milliers de Tutsi pour échapper, sous la protection de l'ONU, aux tueries, est souvent le lieu de crises traumatiques, appelées Ihahamuka, parmi le public bouleversé qui revit le drame.
Deuil de cent jours
La journée de dimanche ouvre une semaine d'activités consacrées à la mémoire du génocide et un deuil de cent jours, une période de commémoration toujours très douloureuse pour les survivants et leurs familles.
A l'instigation du régime extrémiste hutu alors au pouvoir, le génocide a coûté la vie entre avril et juillet 1994, à au moins 800'000 personnes, selon l'ONU, essentiellement au sein de la minorité tutsi, mais aussi parmi les Hutu modérés.
Le déclencheur du génocide a été l'assassinat au soir du 6 avril 1994 du président rwandais Juvénal Habyarimana, un Hutu. Le lendemain, les Forces armées rwandaises (FAR) et les miliciens extrémistes hutu Interahamwe ont donné le signal des massacres.
Encouragée par les autorités et les "médias de la haine", dont la fameuse radio des Mille collines, une partie de la population, de toutes les couches sociales, a prêté son concours à l'extermination, à coups de gourdin ou de machette, d'hommes, de femmes et d'enfants partout dans le pays.
Des Hutu ayant refusé de s'associer aux tueries ou soupçonnés de sympathie envers les Tutsi ont aussi été tués. Le carnage n'a pris fin que grâce à l'entrée le 4 juillet à Kigali de la rébellion tutsi du Front patriotique rwandais (FPR), avec à sa tête un jeune chef militaire de 36 ans, Paul Kagame.
Présence belge
Les présidents du Tchad, Idriss Déby, du Congo, Denis Sassou Nguesso, de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont assisté à la cérémonie au mémorial.
Seul non-africain, le Premier ministre belge Charles Michel, est venu exprimer le soutien de l'ancienne puissance coloniale. L'absence de chefs d'État ou de gouvernement de la sous-région a toutefois témoigné du relatif isolement dont continue à souffrir le Rwanda.
Le président français Emmanuel Macron a décliné l'invitation, officiellement pour des raisons d'agenda. Son absence est une déception pour les Rwandais, qui espéraient le voir exprimer des excuses de la France pour son rôle en 1994.
La France est accusée par le pouvoir rwandais d'avoir été complice du régime hutu responsable du génocide, voire d'avoir pris une part active aux massacres, ce qu'elle a toujours nié.
La polémique empoisonne depuis des années les relations entre les deux pays, même si elles sont meilleures depuis l'élection en 2017 de M. Macron. Le chef de l'État français a fait plusieurs gestes symboliques à l'attention de Kigali. Il a d'abord dépêché pour le représenter le député Hervé Berville, orphelin tutsi rwandais adopté par une famille française en 1994.
Journée de commémoration
Surtout, il a annoncé vendredi l'ouverture à une commission d'historiens de "toutes les archives françaises" sur la période 1990-1994, un engagement pris en mai 2018 à l'issue d'une rencontre avec M. Kagame.
Et dimanche, tout en exprimant sa "solidarité avec le peuple rwandais et sa compassion à l'égard des victimes et de leurs familles", il a annoncé vouloir faire du 7 avril "une journée de commémoration du génocide des Tutsi".
(KEYSTONE-ATS)
International
"Tunnel" sur un site nucléaire iranien: l'ONU veut des explications
L'agence de surveillance nucléaire de l'ONU a demandé mercredi à l'Iran d'expliquer la présence de tunnels autour d'un de ses sites nucléaires, tout en exprimant l'espoir de voir se poursuivre les discussions entre Téhéran et les Etats-Unis.
L'Institute for Science and International Security, un groupe de réflexion basé à Washington, a publié mercredi des images satellite du site nucléaire de Natanz, montrant un nouveau tunnel situé à proximité d'un tunnel plus ancien, ainsi qu'un nouveau périmètre de sécurité.
"J'ai soulevé ce problème à plusieurs reprises et je continuerai à le faire", a déclaré Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors d'une visite à Washington.
Rafael Grossi, qui s'est rendu à Téhéran la semaine dernière, a rappelé que tous les pays devaient informer l'AIEA de leurs intentions concernant les installations autour des sites nucléaires, mais que l'Iran, au nom d'une position "unique au monde", se permettait de ne pas le faire.
"On leur demande: à quoi cela va-t-il servir? Ils nous répondent que ce ne sont pas nos affaires", a décrit M. Grossi.
"Il n'est pas exclu" que ces tunnels servent à stocker du matériel non déclaré, a prévenu le chef de l'AIEA, ajoutant toutefois qu'il ne souhaitait pas spéculer sur les intentions de l'Iran.
"L'Iran n'est pas doté d'armes nucléaires. Cela est très clair", a-t-il affirmé. En revanche, "l'Iran a déjà mené par le passé certaines activités pertinentes - enfin, qui pourraient l'être - dans le processus de développement d'armes nucléaires", a-t-il déclaré.
Accord de 2015 fustigé
Par ailleurs, M. Grossi a fait part de son optimisme quant à la conclusion d'un accord entre les États-Unis et l'Iran, après deux séries de négociations entre les pays ennemis, et de nouvelles discussions attendues ce week-end.
"Je pense que tout le monde s'attend à ce que les choses se passent bien et à ce que l'accord soit vérifié par l'AIEA", a-t-il affirmé.
En 2018, Donald Trump, alors président, avait mis fin à un accord précédent avec l'Iran, négocié sous Barack Obama.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a fustigé une nouvelle fois mercredi cet accord de 2015 qui a selon lui "donné à l'Iran un allègement immédiat et total des sanctions en échange de capacités d'enrichissement qui, à tout moment à l'avenir, pourraient être utilisées à des fins militaires".
Si le gouvernement Trump nourrit l'espoir d'un nouvel accord sous le second mandat du républicain, Washington a brandi à de nombreuses reprises la menace militaire.
Les Etats-Unis ont aussi instauré mardi de nouvelles sanctions financières, notamment contre le secteur énergétique iranien.
Interrogé sur une potentielle attaque militaire, M. Grossi a déclaré: "Je voudrais simplement rappeler que les attaques contre les installations nucléaires pourraient avoir des conséquences très, très graves".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pénurie de carburants: des milliers de mineurs bloquent La Paz
Des milliers de mineurs ont bloqué mercredi les rues de La Paz, siège du pouvoir en Bolivie, pour protester contre la pénurie de dollars et de carburants qui frappe le pays andin.
Casque sur la tête, les mineurs ont défilé et bloqué les avenues menant au centre, sans heurts avec la police anti-émeutes, a constaté l'AFP.
Depuis 2023, la Bolivie traverse une grave crise économique. Le pays sud-américain a quasiment épuisé ses réserves de dollars, dont il a besoin pour importer du carburant revendu sur le marché intérieur à un prix subventionné.
Les manifestants réclament des actions du gouvernement du président Luis Arce et veulent alerter sur les problèmes rencontrés par le secteur minier, l'un des piliers de l'économie bolivienne, qui exporte notamment argent, zinc, lithium et étain.
Les coopératives ont des difficultés à cause de "la pénurie de diesel", carburant essentiel pour leur activité, et de la "pénurie de matériel explosif", a expliqué à l'AFP Honorato Condori, à la tête du syndicat de la Fédération des Coopératives minières de Bolivie (Fencomin).
Le ministre des Mines, Alejandro Santos Laura, a appelé au dialogue et affirmé que "le sujet de fond" est d'éviter une augmentation du prix des explosifs, une revendication des mineurs.
De janvier à septembre 2024, la Bolivie a exporté pour près de 6,7 milliards de dollars de marchandises, dont la moitié issues du secteur minier, selon les données de l'Institut bolivien du commerce extérieur (IBCE).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Décès du premier président de Tunisie d'après la Révolution de 2011
Le premier président nommé en Tunisie pendant la phase intérimaire qui avait suivi la Révolution de 2011, Fouad Mebazaa, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans, ont annoncé plusieurs médias locaux.
Président de la Chambre des députés depuis 1997 et membre du parti au pouvoir au moment de la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, il avait été désigné pour assurer l'intérim sur la base des règles constitutionnelles, le 15 janvier 2011, selon le journal étatique La Presse de Tunisie.
"Considéré comme une personnalité modérée, sa nomination avait été vue comme une tentative de garantir une certaine stabilité dans une phase sensible de l'histoire tunisienne", indique La Presse dans l'annonce de son décès.
Plusieurs fois ministre sous Ben Ali et ancien ambassadeur du bureau de l'ONU à Genève, il avait conservé son poste jusqu'au 13 décembre 2011, au lendemain de l'élection de Moncef Marzouki à la présidence de la République par l'Assemblée constituante.
Né le 15 juin 1933, dans une famille bourgeoise de commerçants de Tunis côté paternel et de dignitaires religieux côté maternel, il avait étudié sur les bancs du prestigieux Collège Sadiki - le grand lycée de Tunis - avant d'obtenir une licence en droit et sciences économiques à Paris.
Il avait démarré sa carrière politique au lendemain de l'indépendance du pays sous la présidence de Habib Bourguiba.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des missiles russes frappent Kiev et font deux morts et 54 blessés
Au moins deux personnes ont été tuées et 54 blessées, dont des enfants, dans une attaque de missiles russes contre la capitale de l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, la présidence ukrainienne accusant le président russe d'avoir "uniquement le désir de tuer".
"Kiev est attaquée par des missiles ennemis", ont écrit les autorités militaires de la capitale de l'Ukraine sur leur chaîne Telegram.
Dans un bilan qui n'a cessé de s'alourdir dans la nuit, Vitali Klitschko, le maire de Kiev, a fait état sur son compte Telegram de "deux personnes tuées dans la capitale" et de 54 autres blessées, dont 38 hospitalisées parmi lesquelles "six enfants".
Les autorités militaires avaient évoqué dans un premier temps des dégâts matériels dans au moins deux quartiers de la ville et exhorté les habitants à se mettre à l'abri.
Des journalistes de l'AFP avaient d'abord entendu de lourdes explosions qui ont résonné dans la ville ainsi que des vols de drones au-dessus de la capitale de l'Ukraine.
Une journaliste de l'AFP a vu une dizaine d'habitants réfugiés dans un abri en sous-sol d'un immeuble résidentiel dès que l'alerte anti-aérienne a retenti.
La dernière attaque de missiles contre Kiev remonte à début avril.
Frappes répétées
Dans la ville de Kharkiv, son maire Igor Terekhov a, lui aussi, annoncé des "frappes répétées de missiles" sur sa cité, sans faire état de victimes pour le moment.
Dans un communiqué sur Telegram en revanche, Andriï Iermak, chef de l'administration du président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le fait que "la Russie attaquait Kiev, Kharkiv et d'autres villes avec des missiles et des drones".
Le président russe Vladimir "Poutine ne montre que (son) désir de tuer", a-t-il tonné.
Il a exigé que "le feu cesse" et que "les "attaques contre des civils s'arrêtent".
A Washington, le président américain Donald Trump s'en est pris violemment mercredi à son homologue ukrainien en l'accusant de tenir des propos "incendiaires" sur la Crimée annexée par la Russie en 2014, au moment où un accord avec Moscou serait "très proche", selon lui.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Le pape est mort d'un AVC, suscitant une émotion planétaire
-
ClimatIl y a 2 jours
Le tunnel du Grand-Saint-Bernard reste fermé jusqu'à nouvel avis
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: plus de 51'000 spectateurs au Capitole en 2024
-
InternationalIl y a 2 jours
Les funérailles du pape se dérouleront samedi place Saint-Pierre
-
InternationalIl y a 2 jours
Le pape François est décédé suite à un AVC
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Les salaires ont augmenté en 2024
-
LausanneIl y a 2 jours
Pour ses 20 ans Polymanga a attiré 47'000 visiteurs à Beaulieu
-
InternationalIl y a 2 jours
Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil