International
Les Libanais sont en rage, un an après l'explosion au port de Beyrouth
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/08/brf018-15-1000x600.jpg&description=Les Libanais sont en rage, un an après l'explosion au port de Beyrouth', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Dans la douleur et la colère, les Libanais marquent mercredi le 1er anniversaire de l'explosion au port de Beyrouth. Ils pleurent les 214 morts d'une tragédie dont les coupables n'ont toujours pas été jugés et fustigent l'impunité des dirigeants.
Le même jour, la France et l'ONU organisent une nouvelle conférence pour apporter une aide humanitaire d'urgence aux plus démunis au Liban, pays englué dans la pire crise socio-économique de son histoire.
Le 4 août 2020, peu après 18h00 locales, la capitale libanaise bascule dans l'horreur: des centaines de tonnes de nitrate d'ammonium, stockées depuis des années dans un entrepôt délabré et "sans mesure de précaution" de l'aveu même du gouvernement, explosent.
Dévastation
Choc, stupeur, dévastation, douleur et colère. 214 morts, plus de 6500 blessés et des quartiers entiers détruits. La catastrophe de trop dans un pays en faillite économique, dirigé par une classe politique qui le laisse couler.
Pour rendre hommage aux victimes et réclamer justice, les familles et des militants organisent dans l'après-midi marches, veillées aux chandelles et cérémonies religieuses, face au port ou près du Parlement, à proximité.
Parmi les victimes, des pompiers décédés en éteignant le feu, des employés du port ensevelis sous la masse imposante des silos à grain en partie effondrés. Il y avait aussi des automobilistes sur l'autoroute, des habitants chez eux, quand les vitres ont volé en éclat et le mobilier a valsé.
L'enquête au point mort
Malgré l'ampleur du drame qui a choqué le monde entier, l'enquête locale n'a enregistré aucun résultat concret et aucun coupable n'a été identifié ou jugé, même si des ex-ministres sont dans le viseur de la justice.
La classe dirigeante est mise en cause. Elle est accusée de tout faire pour torpiller l'enquête et éviter des inculpations, en arguant d'une prétendue immunité.
Des familles des victimes, réclamant la levée de ces immunités, ont menacé de "briser les os" de quiconque s'opposerait à leur colère mercredi dans la rue.
Même si, un an plus tard, des blessures ont cicatrisé, des quartiers ont été reconstruits, grâce à des ONG et des volontaires - l'Etat ayant rien ou si peu fait -, la nation reste traumatisée.
Une famille sur trois a des enfants montrant encore des signes de "détresse psychologique", indique l'Unicef. Chez les adultes, c'est une personne sur deux.
Le pape s'exprime
Mardi soir, des dizaines de Libanais se sont rassemblés, chandelle à la main, dans le quartier de Gemmayzé proche du port, dévasté par l'explosion. Certains tout de noir vêtus, d'autres en blanc, ne pouvant retenir leurs larmes.
Le pape François a demandé mercredi, lors de sa première audience générale depuis l'opération subie début juillet, "des gestes concrets" pour le Liban.
"Aujourd'hui, je lance un appel à la communauté internationale demandant d'aider le Liban à accomplir un chemin de résurrection avec des gestes concrets, pas avec des mots seulement", a-t-il dit à l'issue de l'audience générale.
Entrave "éhontée"
Selon des rapports d'agences de sécurité libanaises ou occidentales consultés par l'AFP, le nitrate d'ammonium se trouvait dans un entrepôt où étaient stockés feux d'artifice ou mèches lentes.
En un an, l'enquête n'a même pas encore déterminé officiellement les causes de la déflagration. Alors que les autorités elles-mêmes affirment que le nitrate a explosé après un incendie dans le hangar, qui selon des sources de sécurité a été provoqué par des travaux de soudure.
Pour Amnesty International, les autorités ont "entravé de façon éhontée la quête de vérité" et pour Human Rights Watch, "plusieurs autorités (...) ont fait preuve de négligence criminelle".
Quasiment inchangée depuis la guerre civile (1975-1990), la classe politique est accusée de négligence, de corruption et d'être complètement déconnectée de la réalité. Même la menace de sanctions européennes ne semble en mesure de la tirer de sa léthargie.
Le pays attend toujours un nouveau gouvernement censé enclencher des réformes réclamées par la communauté internationale en échange d'aides tant nécessaires, après la démission de celui de Hassan Diab quelques jours après l'explosion.
Mais les partis politiques restent absorbés par des marchandages interminables. Entretemps le pays s'enfonce: aggravation de la pauvreté, chute libre de la monnaie locale, restrictions bancaires inédites, hyperinflation, carburant et médicaments introuvables. Même l'électricité est devenue un luxe.
Quant à ceux qui ont les moyens d'émigrer - médecins, avocats, étudiants- ils disent fuir cet enfer qu'est devenu le Liban.
Football
Barcelone: arrivée de Marcus Rashford en prêt
L'attaquant anglais Marcus Rashford (27 ans) a été prêté par Manchester United à Barcelone pour une saison. Le club catalan dispose d'une option d'achat.
"Barcelone et Manchester sont parvenus à un accord pour le prêt de Marcus Rashford jusqu'au 30 juin 2026", indique le club champion d'Espagne dans un communiqué. "L'accord prévoit également une option d'achat pour acquérir l'attaquant anglais".
Selon cet accord, Barcelone va payer environ 75% du salaire hebdomadaire de Rashford, qui s'élève actuellement à 325'000 livres (490'000 euros), pendant la durée de son séjour à Barcelone, Rashford renonçant au reste. Le joueur avait perdu les faveurs de l'entraîneur de Manchester United Ruben Amorim et avait terminé la saison 2024/25 de Premier League à Aston Villa.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Tour de France: deuxième succès pour Jonathan Milan
Le maillot vert italien Jonathan Milan a fêté son deuxième succès sur le Tour de France. Sous la pluie, il a remporté au sprint la 17e étape entre Bollène et Valence (160 km).
A la veille de l'entrée dans les Alpes, le classement général n'a subi aucune modification. Le Slovène Tadej Pogacar, vainqueur sortant, reste porteur du maillot jaune avec une confortable avance de 4'15 sur le Danois Jonas Vingegaard.
Sur une chaussée détrempée, l'arrivée a été chaotique. Une chute impliquant plusieurs coureurs s'est produite à la flamme rouge. Des candidats à la victoire comme le Belge Tim Merlier ou l'Erythréen Biniam Girmay sont tombés. Le sprint final n'a réuni qu'une dizaine de coureurs. Milan (24 ans) s'est aisément imposé devant Jordi Meeus et Tobias Lund Andresen.
Jeudi, le peloton va prendre de la hauteur lors d'une étape entre Vif et le Col de la Loze (171 km). Outre la longue et difficile montée finale (26,4 km à 6,5%), il s'agira auparavant de franchir le Col du Glandon et celui de la Madeleine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Cour internationale de justice ouvre la voie aux "réparations" climatiques
Les Etats qui violent leurs obligations climatiques commettent un acte "illicite". Ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés, conclut mercredi la Cour internationale de justice dans un avis consultatif inédit.
La plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye, établit à l'unanimité dans cet avis, initialement demandé par des étudiants sur l'archipel de Vanuatu, une interprétation juridique du droit international, dont des législateurs, avocats et juges du monde entier peuvent désormais se saisir pour changer les lois ou attaquer en justice les Etats pour leur inaction climatique.
"Il s'agit d'une victoire pour notre planète, pour la justice climatique et pour la capacité des jeunes à faire bouger les choses", a réagi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué.
Radieux, le ministre du climat du Vanuatu, Ralph Regenvanu, a confié à l'AFP sa surprise de voir "tant de choses inattendues", et positives, dans les conclusions des juges. "Nous utiliserons évidemment ces arguments dans nos discussions avec les pays qui émettent le plus" de gaz à effet de serre, prévient-il.
La France a salué une "décision historique" et une "victoire pour le climat", par la voix de sa ministre de la Transtion écologique, Agnès Pannier-Runacher.
La dégradation du climat, causée par les émissions de gaz à effet de serre, est une "menace urgente et existentielle", a déclaré le juge Yuji Iwasawa, président de la Cour, lors d'une lecture solennelle de deux heures de l'avis, saluée par des applaudissements des militants qui ont suivi l'audience sur un écran géant, à l'extérieur du Palais de la Paix.
La Cour a rejeté l'idée défendue par les grands pays pollueurs que les traités climatiques existants - et notamment le processus de négociation des COP annuelles - étaient suffisants.
"Obligations strictes"
Les Etats ont "des obligations strictes de protéger le système climatique", a-t-il argué. En accord avec les petits pays insulaires, il a confirmé que le climat devait être "protégé pour les générations présentes et futures" - alors que les grands pays pollueurs refusaient absolument de reconnaître légalement les droits d'individus pas encore nés.
La partie la plus conséquente de l'avis, et qui suscitera le plus de résistance chez les pays riches, découle selon la Cour de ces obligations: les compensations dues aux pays ravagés par le climat.
"Les conséquences juridiques résultant de la commission d'un fait internationalement illicite peuvent inclure (...) la réparation intégrale du préjudice subi par les Etats lésés sous forme de restitution, de compensation et de satisfaction", estiment les 15 juges du tribunal.
Mais la Cour place la barre haut: un lien de causalité direct et certain doit être établi "entre le fait illicite et le préjudice", certes difficile à établir mais "pas impossible" pour autant, écrivent-ils.
Il s'agit du cinquième avis unanime de la Cour en 80 ans, selon l'ONU. L'Assemblée générale des Nations unies avait voté pour le demander.
Pour l'étudiant fidjien qui a mené la campagne depuis 2019, le jour restera mémorable. "Quelle fin parfaite pour une campagne qui a débuté dans une salle de cours", dit à l'AFP Vishal Prasad, présent à La Haye. "Nous avons désormais un outil très, très puissant pour demander des comptes aux dirigeants. La CIJ a donné tout ce qui était possible."
"Historique"
Il faudra du temps pour que les juristes digèrent pleinement l'avis de 140 pages, et encore plus pour voir si des tribunaux nationaux s'en emparent. Mais d'ores et déjà, de nombreuses voix, expertes et militantes, soulignent le caractère historique du texte.
C'"est une victoire historique pour la justice climatique", a réagi l'ancien rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humains et l'environnement, David Boyd. L'interprétation par la Cour des obligations des Etats "sera un catalyseur pour accélérer l'action climatique", selon lui.
Les climatologues les plus déçus par l'action politique mondiale approuvent. "C'est une décision majeure", dit à l'AFP Johan Rockström, directeur d'un des instituts européens les plus reconnus sur le climat, le Potsdam Institute for Climate Impact Research. Chaque pays peut "être tenu pour responsable" devant les tribunaux, même s'il n'est pas signataire des traités de l'ONU, ajoute-t-il.
L'ancien émissaire pour le climat de Joe Biden, John Kerry, regrette qu'il faille "le poids du droit international pour inciter les pays à faire ce qui est profondément dans leur intérêt économique".
Il est de fait improbable que les Etats-Unis, comme les autres grands pays riches et émetteurs de gaz à effet de serre qui n'ont toujours pas réagi, changent de voie sur le pétrole et les énergies fossiles à cause de ce seul avis.
Mais celui-ci sera certainement "testé" dans les tribunaux aux Etats-Unis, prédit le professeur à l'école de droit du Vermont, Pat Parenteau. "Cela ne réussira pas avec la Cour suprême actuelle, mais ce n'est pas permanent".
Le Vanuatu, du reste, prévoit déjà la prochaine étape: demander à l'Assemblée générale de l'ONU de faire appliquer l'avis de la Cour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La délégation russe est à Istanbul pour les pourparlers avec Kiev
L'équipe de négociateurs russes est arrivée mercredi à Istanbul, selon les agences de presse russes. Elle participera dans la soirée à de nouveaux pourparlers avec l'Ukraine pour tenter de mettre fin à la guerre entre les deux pays.
Selon l'agence étatique TASS, la délégation russe est arrivée par avion, en milieu d'après-midi, depuis Moscou, avant ces négociations qui doivent débuter autour de 19h00 locales (18h00 en Suisse).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Important incendie dans une ferme de Saint-Triphon (VD)
-
SuisseIl y a 2 jours
Séisme d'une magnitude de 4,2 près de Mürren BE
-
CultureIl y a 3 jours
Une nouvelle fresque de Saype dans les Alpes vaudoises
-
SuisseIl y a 3 jours
Morten Keller davantage en public depuis sa retraite anticipée
-
CultureIl y a 1 jour
Mort d'Ozzy Osbourne, légende du heavy metal
-
CultureIl y a 2 jours
Malcolm-Jamal Warner, second rôle du "Cosby Show", est mort
-
CultureIl y a 2 jours
Paléo a appris à s'adapter à chaque risque
-
InternationalIl y a 3 jours
Alaska Airlines reprend tous ses vols après une panne informatique