International
Troupes à la frontière: Moscou et Washington se déchirent à l'ONU
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/01/russes-et-americains-se-sont-echarpes-au-conseil-de-securite-de-lonu-1000x600.jpg&description=Troupes à la frontière: Moscou et Washington se déchirent à l'ONU', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Russie et les Etats-Unis se sont déchirés lundi au Conseil de sécurité de l'ONU au sujet des troupes massées par Moscou à la frontière de l'Ukraine, tandis que les Occidentaux menacent désormais les oligarques russes de leur faire payer toute escalade militaire.
Les Etats-Unis "continuent à appeler à la diplomatie" pour résoudre la crise autour de l'Ukraine, mais "nous sommes prêts quoi qu'il arrive", a averti lundi le président américain Joe Biden.
La session du Conseil de sécurité s'est tenue à la demande des Etats-Unis, et contre la volonté de la Russie. Dix des 15 membres du Conseil ont voté en faveur de cette réunion qui, loin de montrer un semblant d'apaisement, a tourné à l'affrontement ouvert.
L'ambassadeur de la Russie aux Nations unies, Vassily Nebenzia, a accusé Washington de chercher à "créer l'hystérie" et à "tromper la communauté internationale" avec des "accusations infondées".
Et il s'est fait un plaisir de renvoyer les Etats-Unis à l'un des chapitres les plus embarrassants de leur histoire diplomatique et militaire récente.
Vassily Nebenzia a ainsi rappelé qu'avant l'invasion de l'Irak en 2003, Washington avait bien assuré avoir des preuves d'armes de destruction massive dans ce pays, qui n'ont jamais été trouvées.
Son homologue américaine Linda Thomas-Greenfield a estimé de son côté que le déploiement de plus de 100'000 militaires russes autour de l'Ukraine menaçait "la sécurité internationale". Elle a accusé Moscou de vouloir déployer début février, "preuves" à l'appui, plus de 30'000 militaires supplémentaires au Bélarus, dont le régime est très proche du Kremlin.
Oligarques
Parallèlement, les manoeuvres diplomatiques continuent, tout comme les préparatifs de sanctions.
Les Etats-Unis comme le Royaume-Uni - qui est l'un des terrains d'investissement favoris des grandes fortunes russes - ont dit lundi vouloir taper au portefeuille le premier cercle et les proches du Kremlin.
Washington a préparé des "dispositifs de sanctions spécifiques contre des membres de l'élite russe et leurs familles" si jamais la Russie attaquait l'Ukraine, a dit lundi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
Elle a souligné que les oligarques étaient "des cibles particulièrement vulnérables" à des sanctions en raison de leurs liens financiers très étroits avec des pays occidentaux.
A Londres, le gouvernement va durcir son régime de sanctions.
"Nous veillerons à ce que ceux qui partagent la responsabilité de l'action agressive et déstabilisatrice du Kremlin supportent un lourd tribut", a averti la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss.
Ils risqueront le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni et l'impossibilité d'entrer sur son territoire. Il sera également impossible pour une entreprise ou un individu au Royaume-Uni d'effectuer des transactions avec eux.
Moscou a déjà promis une "riposte".
Macron
Sur le front de la diplomatie, les présidents russe et français Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entretenus lundi par téléphone pour la seconde fois en quatre jours.
Vladimir Poutine a redit qu'il voulait des "garanties de sécurité" pour son pays.
Moscou réclame que l'Otan ferme sa porte à tout nouveau pays membre venu d'Europe de l'Est, et en particulier à l'Ukraine, une demande jugée inacceptable par les Occidentaux car elle équivaut à reconnaître à la Russie sa sphère d'influence réservée.
Cette demande clé a été rejetée par les Etats-Unis dans une réponse écrite à Moscou. Le Kremlin a indiqué réfléchir à sa réaction.
Un entretien téléphonique, le premier depuis cet échange de correspondance, aura lieu mardi entre les ministres russe et américain des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, selon Moscou et Washington.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rendra quant à lui mardi à Kiev où il discutera avec le président ukrainien. "En tant qu'ami et partenaire démocratique, le Royaume-Uni continuera de défendre la souveraineté de l'Ukraine face à ceux qui cherchent à la détruire", a déclaré Boris Johnson dans un communiqué de Downing Street.
"Nous exhortons la Russie à reculer et à engager un dialogue pour trouver une solution diplomatique et éviter de nouvelles effusions de sang", a poursuivi le dirigeant, qui espère s'entretenir cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine.
Bruits de bottes
Sur le front militaire, les mouvements se poursuivent également. Plusieurs pays occidentaux ont annoncé ces derniers jours l'envoi de nouveaux contingents en Europe orientale.
Le premier ministre britannique Boris Johnson va proposer cette semaine à l'Otan un déploiement de troupes pour répondre à la montée de "l'hostilité russe" envers l'Ukraine.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, son homologue allemande Annalena Baerbock ainsi que le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sont attendus de leur côté cette semaine à Kiev.
La ministre canadienne de la Défense Anita Anand, dont le pays fournit une assistance militaire à l'Ukraine, y est arrivée dimanche pour une visite de deux jours. Elle a annoncé le déplacement des troupes militaires canadiennes vers l'ouest de l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mexique: Sheinbaum réunit des centaines de milliers de partisans
Quelque 600'000 personnes venues de tout le pays, selon les autorités, se sont réunies samedi à Mexico en soutien à la présidente du pays. Claudia Sheinbaum a convoqué ce rassemblement après un mois de revers politiques.
Aux cris de "Tu n'es pas seule !", la foule des partisans de la présidente s'est rassemblée sur le Zócalo, la grande place de Mexico où se trouve le Palais national.
La présidente de gauche bénéficie d'un taux de popularité élevé depuis son arrivée au pouvoir l'année dernière, mais ce soutien a légèrement baissé ces derniers mois, passant de 74 % en octobre à 71 % début décembre, selon des sondages collectés par Polls MX.
"Que personne ne se méprenne", a déclaré la présidente en s'adressant à la foule. "Les jeunes sont en grande majorité favorables à la transformation" de la vie publique au Mexique, a-t-elle affirmé, en référence aux récentes manifestations contre sa politique de sécurité.
Elle a ensuite défendu les progrès économiques et sociaux réalisés au cours des sept dernières années, depuis le début du mandat de Andrés Manuel Lopez Obrador, son précédesseur, notamment la réduction de la pauvreté.
Elle s'est également félicitée des "bonnes relations" établies avec les Etats-Unis "en mettant nos principes au premier plan (...) le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) la collaboration sans subordination".
Critiquée dans son parti
L'assassinat, le 1er novembre, d'un maire populaire critique de la politique de sécurité de la présidente a déclenché de vives protestations, auxquelles se sont ajoutées peu après une marche organisée au nom de la génération Z, qui a dégénéré en heurts, et la démission soudaine du procureur général Alejandro Gertz en raison de divergences sur la stratégie dans la lutte contre le crime organisé.
Ces événements ont constitué le moment politique le plus difficile du mandat de la présidente mexicaine, qui cherche à démontrer que sa base la soutient toujours.
Les peuples autochtones "sont plus visibles" sous le gouvernement de Mme Sheinbaum, a déclaré à l'AFP José Pérez, 24 ans, d'origine otomí, qui travaille dans une boutique d'artisanat.
Selon plusieurs analystes, les problèmes de la présidente ne viennent pas seulement de ses opposants, mais aussi de l'intérieur de son propre parti, Morena. Ce rassemblement est "une tentative de soutien interne, de recomposer le récit, d'appeler à l'unité", a expliqué à l'AFP l'analyste politique Pablo Majluf.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mondial 2026: la Suisse jouera ses matches à 21h00, heure suisse
L'équipe de Suisse jouera ses trois matches de la phase de groupes de la Coupe du monde 2026 à 21h00, heure suisse. Le calendrier de la compétition a été confirmé samedi par la FIFA.
Comme annoncé la veille, la sélection de Murat Yakin jouera bien les trois rencontres du tour préliminaire sur la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, à San Francisco, Los Angeles et Vancouver. Elles débuteront toutes à 12h00 heure locale, soit 21h00 en Suisse.
Granit Xhaka et ses coéquipiers entreront en lice le samedi 13 juin face au Qatar à Santa Clara, dans le stade de football américain des San Francisco 49ers. Ils affronteront ensuite le barragiste européen (Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles ou Bosnie-Herzégovine) à Inglewood le jeudi 18 juin, dans le stade ultramoderne de la région de Los Angeles. Le troisième match face au Canada, pays-hôte, est agendé au mercredi 24 juin à Vancouver, dans le stade ayant accueilli les cérémonies d'ouverture et de clotûre des Jeux olympiques d'hiver 2010.
A noter que le match d'ouverture (Mexique - Afrique du Sud) et la finale auront également lieu à 21h00, heure suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Fribourg s'incline malgré un nouveau but de Johan Manzambi
Johan Manzambi a encore fait trembler les filets en Bundesliga. Mais le milieu de terrain genevois n'a pas pu empêcher la défaite du SC Fribourg samedi sur la pelouse de Heidenheim (2-1).
Positionné cette fois en numéro 10 par son entraîneur Julian Schuster, Manzambi a ouvert le score d'une belle frappe du pied droit à 20 mètres (40e). Heidenheim a toutefois égalisé peu avant l'heure de jeu par Patrick Mainka (59e) avant d'arracher la victoire dans le temps additionnel (90e+4 Schimmer).
L'international suisse (8 sélections, 3 buts) ne saura donc sans doute pas se satisfaire de son troisième but consécutif marqué en championnat. L'excellence de sa forme vient malgré tout couronner une année 2025 qui aura été celle de son éclosion tant sur les pelouses allemandes qu'avec l'équipe de Suisse.
Triplé de Kane
Large vainqueur à Stuttgart (5-0), le Bayern Munich poursuit son cavalier seul en tête de la Bundesliga. Le champion en titre a signé une 12e victoire en 13 matches (pour un match nul) grâce notamment à un triplé de Harry Kane.
Le capitaine de la sélection anglaise a pourtant dû attendre l'heure de jeu pour faire son apparition sur le pré. Cela ne l'a pas empêché de réussir son troisième triplé de la saison en l'espace de 22 minutes. Il compte désormais 17 réussites en 13 matches de Bundesliga.
Le FC Augsbourg des Suisses Fabian Rieder et Cédric Zesiger a aussi fêté une victoire importante devant le Bayer Leverkusen (2-0). Au classement, Augsbourg est 13e, à trois points de Fribourg (9e) et... 24 de l'intouchable leader munichois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Macron annonce qu'il va rencontrer Zelensky, Starmer et Merz lundi
Emmanuel Macron a annoncé qu'il allait rencontrer lundi Volodymyr Zelensky pour faire le point sur "les négociations en cours". Seront aussi présents le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz.
"Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix", a ajouté samedi le président français. M. Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les nouvelles frappes qui ont ciblé l'Ukraine et réitérant son "soutien indéfectible" à Kiev.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 1 jour
Trump réajuste sa "stratégie de défense" à l'échelle mondiale
-
FootballIl y a 3 jours
Yverdon élimine Lausanne et file en quart de finale
-
VaudIl y a 2 jours
Un automobiliste de 88 ans perd la vie à Bretonnières
-
InternationalIl y a 2 jours
L'OSCE doit observer un éventuel cessez-le-feu en Ukraine
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
-
SuisseIl y a 2 jours
Nouveau train de nuit présenté par les CFF à Zurich
-
VaudIl y a 1 jour
Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
LausanneIl y a 2 jours
Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève et d'actions


