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Trump juge la procédure d'"impeachment" "totalement ridicule"

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EPA/Samuel Corum / POOL

Donald Trump a jugé mardi la procédure de destitution le visant "totalement ridicule", estimant qu'elle suscitait "une immense colère" à travers les Etats-Unis. Il s'est exprimé avant son vol pour le Texas lors de sa première sortie depuis les violences du Capitole.

"C'est la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l'Histoire (...) Cela provoque une immense colère", a déclaré le président américain depuis les jardins de la Maison Blanche. "Je ne veux pas de violence", a-t-il ajouté lors de sa première déclaration à la presse depuis les violences du 6 janvier qui ont sidéré l'Amérique et le monde.

Dans la tourmente à huit jours de la fin de son mandat, le locataire de la Maison Blanche a adopté un ton combatif, assurant que son virulent discours devant ses partisans avant l'assaut du Capitole était "tout à fait convenable" et dénonçant l'"erreur catastrophique" des réseaux sociaux tel que Twitter de suspendre son compte.

Il a rencontré lundi soir son vice-président Mike Pence qui a, semble-t-il, décidé de faire - pour l'heure - front commun avec lui face aux démocrates, rejetant les appels à le démettre de ses fonctions avec le 25e amendement de la Constitution.

Procédure en préparation

Au Congrès, une procédure qui resterait dans l'Histoire et est susceptible d'hypothéquer l'éventuel avenir politique de Donald Trump, se prépare. Il pourrait en effet devenir le premier président américain à être deux fois mis en accusation au Congrès ("impeached") dans une procédure de destitution.

La Chambre examinera l'acte d'accusation mercredi et devrait voter ce même jour.

Objectif de ce déplacement présidentiel à Alamo au Texas?

"Marquer l'achèvement de plus de 400 miles (640 km) de mur frontalier - promesse faite, promesse tenue - et mettre en valeur les efforts de son gouvernement pour réformer un système d'immigration dysfonctionnel", a détaillé la Maison Blanche.

On est toutefois loin, très loin, du "grand, magnifique" mur promis par Donald Trump en campagne en 2016.

Sur ce total, seuls une vingtaine de kilomètres correspondent à la construction d'un mur là où il n'existait aucune barrière physique auparavant. Le reste correspondant à des améliorations et/ou renforcements de barrières existantes.

Et le Mexique n'a jamais payé pour le mur, comme le magnat de l'immobilier l'avait promis.

"Deuxième procédure de destitution"

Soutenu par un vaste nombre de démocrates, et avec le soutien possible de républicains, l'acte d'accusation visant Donald Trump devrait être facilement adopté mercredi. Ce vote marquera l'ouverture formelle de la deuxième procédure de destitution contre le président américain.

Mais le doute demeure sur le déroulement, et l'issue, du procès qui devra ensuite avoir lieu au Sénat, aujourd'hui à majorité républicaine. Les démocrates prendront le contrôle de la chambre haute le 20 janvier mais auront besoin du ralliement de nombreux républicains pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à sa condamnation.

Un procès risquerait en outre d'entraver l'action législative des démocrates au début de la présidence Biden, en monopolisant les séances au Sénat.

En parallèle, les démocrates veulent approuver mardi soir une résolution appelant le vice-président Mike Pence à démettre le président de ses fonctions.

Tant qu'ils ne l'écarteront pas du pouvoir, la "complicité" des républicains avec Donald Trump, mettra "en danger l'Amérique", a tonné lundi la puissante présidente démocrate de la Chambre Nancy Pelosi.

"Pas peur"

Le président élu Joe Biden prêtera lui serment sous haute garde le 20 janvier, justement sur les marches du Capitole, siège du Congrès américain.

Critiqué pour avoir tardé, mercredi dernier, à envoyer la Garde nationale, le Pentagone a cette fois autorisé le déploiement de 15'000 soldats pour la cérémonie d'investiture.

"Je n'ai pas peur" malgré les risques de nouvelles manifestations pro-Trump, a déclaré le démocrate lundi.

Il a appelé à poursuivre tous ceux qui ont été impliqués dans des actes "d'insurrection" mercredi dernier, lors des violences qui ont fait cinq morts et profondément ébranlé le pays.

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International

Le pape rentre dimanche au Vatican

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Le pape rentre au Vatican dimanche après plus de cinq semaines d'hospitalisation. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le pape François, hospitalisé depuis le 14 février pour une double pneumonie, réintégrera dimanche sa résidence au Vatican, où il effectuera une convalescence d'"au moins deux mois", a annoncé samedi soir l'un de ses médecins.

"Demain le pape sortira et rentrera à la résidence Sainte-Marthe", où réside habituellement le pontife de 88 ans, a déclaré lors d'une conférence de presse le Pr Sergio Alfieri à l'hôpital Gemelli de Rome. Il devra effectuer "une longue convalescence" d'"au moins deux mois", a-t-il précisé.

"Les progrès ultérieurs se font chez soi, parce que l'hôpital, même si cela peut paraître étrange, est le pire endroit où faire sa convalescence : c'est le lieu où on contracte le plus d'infections", a-t-il expliqué.

Hospitalisé plus de cinq semaines

La sortie du pape, hospitalisé depuis plus de cinq semaines, était très attendue alors que les interrogations s'étaient multipliées sur la capacité de François de reprendre ses activités.

L'état de santé du pape "s'améliore" et "nous espérons qu'il pourra rapidement reprendre ses activités normales", a précisé un autre membre de l'équipe médicale, le Dr Luca Carbone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mathieu van der Poel était le plus fort

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Mathieu van der Poel le plus fort à Sanremo (© KEYSTONE/EPA/Roberto Bettini)

Mathieu van der Poel a remporté Milan-Sanremo, le premier Monument de la saison. Il a devancé l'Italien Filippo Ganna et un Tadej Pogacar ultra-offensif à l'issue d'une course palpitante.

Le Néerlandais Mathieu van der Poel a remporté Milan-Sanremo, le premier Monument cycliste de la saison, samedi. Il a devancé l'Italien Filippo Ganna et un Tadej Pogacar ultra-offensif à l'issue d'une course palpitante.

Après 2023, il s'agit de la deuxième victoire dans la Primavera pour Van der Poel qui a résisté à plusieurs attaques de Pogacar. Le Slovène, à l'offensive dès la Cipressa, a tout essayé pour le décrocher, mais en vain, se faisant même souffler la deuxième place par un Ganna d'une résilience admirable.

Grâce à ce succès, van der Poel revient à hauteur du Slovène et de Fabian Cancellara avec 7 Monuments à son palmarès. Prochain Monument, le Tour des Flandres le 6 avril. Van der Poel est le tenant du titre, alors que Pogacar s'était imposé en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Paris: 13 blessés, dont 10 policiers, après un refus d'obtempérer

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En 2024, 2300 refus d'obtempérer ont été enregistrés dans l'agglomération parisienne, dont 40% la nuit (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Le refus d'obtempérer a donné lieu à un accident avec trois voitures de police samedi matin à Paris. Dix policiers ont été légèrement blessés. Le chauffeur et ses deux passagers ont aussi été blessés, selon la préfecture de police et le parquet.

Vers 05h45 dans le XIVe arrondissement de Paris, "dans le cadre d'un contrôle routier, le conducteur d'un véhicule a refusé d'obtempérer aux injonctions des policiers lui demandant de s'arrêter", a détaillé la préfecture de police. Il a grillé un feu rouge, a précisé le ministère public.

"Trois véhicules de police se lançaient alors à la poursuite du véhicule sur plusieurs kilomètres", a ajouté le parquet. "A l'angle de l'avenue du Maine et du boulevard du Montparnasse dans le XVème arrondissement, le mis en cause perdait le contrôle de son véhicule et percutait un feu rouge. Les trois véhicules de police poursuivants percutaient alors le véhicule", a-t-il poursuivi.

Sur des images de vidéosurveillance consultées par l'AFP, on voit le véhicule des mis en cause percuter le feu rouge, avant d'être à son tour heurté par une voiture de police qui le suivait.

Une deuxième voiture de police suivant juste après s'encastre à son tour dans la première voiture de police. Un peu plus tard, une troisième voiture de police vient percuter les deux premières. Dans cette zone, la "visibilité est assez faible", a expliqué le préfet de police Laurent Nuñez. "C'est une courbe", a-t-il détaillé.

"Le conducteur et ses deux passagers ont été interpellés et conduits en milieu hospitalier sans pronostic vital engagé à ce stade", précise la préfecture de police. Les dix policiers "légèrement blessés" ont également "été conduits en milieu hospitalier", selon elle. Tous étaient sortis de l'hôpital samedi, a indiqué M. Nuñez en début d'après-midi, saluant le "courage et le sang-froid" des agents.

D'après le parquet, les trois occupants du véhicules ont été placés en garde à vue. Ils ont 19, 22 et 30 ans, a indiqué Laurent Nuñez. Deux sont déjà connus des services de police, a-t-il ajouté, sans préciser les motifs. Le véhicule n'était pas signalé volé, a-t-il dit.

En 2024, 2300 refus d'obtempérer ont été enregistrés dans l'agglomération parisienne, a encore dit le préfet Nuñez. "40%" de ces refus se déroulent la nuit, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Caracas annonce de nouveaux rapatriements à partir des Etats-Unis

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Le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro (archives) a convenu avec Donald Trump de rapatrier les migrants vénézuéliens. (© KEYSTONE/AP/Cristian Hernandez)

Le Venezuela a annoncé avoir convenu avec Washington de reprendre le rapatriement de migrants vénézuéliens des Etats-Unis, une semaine après l'expulsion du territoire américain vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs criminels.

"Dans le but d'assurer le retour de nos compatriotes en protégeant leurs droits humains, nous avons convenu avec le gouvernement américain de reprendre le rapatriement des migrants vénézuéliens avec un premier vol demain, dimanche 23 mars", peut-on lire dans un communiqué publié samedi et signé par le président de l'Assemblée nationale Jorge Rodriguez, chef des négociateurs avec les Américains.

"Migrer n'est pas un crime et nous n'aurons de cesse d'obtenir le retour de tous ceux qui le demandent et de sauver nos frères enlevés au Salvador", conclut le texte.

Un avion transportant 300 migrants, qui voulaient rallier les Etats-Unis mais étaient bloqués au Mexique, a atterri jeudi à Caracas tandis que les vols de migrants à partir des Etats-Unis étaient suspendus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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