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Santé

Comment prendre soin de sa santé auditive au travail ?

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Soucis auditifs
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Comment prendre soin de sa santé auditive au travail ?

Travailler dans un endroit trop bruyant provoque des effets néfastes sur son audition sur le long terme. Sifflement d’oreille, cérumen, voire même de la surdité font partie des conséquences si on ne prend d’initiative. C’est au delà de 120 dB que les bruits deviennent insupportables. Si votre environnement de travail est concerné par cela, le mieux est de prendre soin de votre audition dès à présent.

Utiliser des équipements anti-bruits

C’est la solution la plus évidente pour résoudre le problème des bruits agressifs sur le chantier. Chef de chantier, ouvrier ou docker, vous en aurez forcément besoin. La privation de sens auditif limite les dégâts du bruit sur votre tympan. Si vous travaillez à côté de gros engins comme les bulldozers, il est préférable d'utiliser ces équipements. Les bouchons d’oreilles anti-bruits et les coquilles anti-bruits constituent les équipements les plus utilisés dans les travaux pour lutter contre les bruits intenses.

Prendre soin de son sens auditif

Il vaut mieux prévenir que guérir nos problèmes auditifs. Le sifflement d'oreille en fait partie. Pour ce faire, il faut prendre des régimes alimentaires spéciaux pour garder son sens auditif en bonne santé. Pour se protéger des sons trop puissants, les aliments à base d’acide alpha−lipoïque et vitamine E sont de rigueur. Ces éléments existent abondamment dans la patate douce, la betterave, l’épinard pour l'alpha−lipoïque et l’huile de soja, d’olive et l’avocat pour la vitamine E.

L’entretien physique de son audition est aussi non négligeable. Parfois, il faut nettoyer les oreilles. Les cotons tiges sont à bannir. Utilisez plutôt des serviettes mouillées pour nettoyer le pavillon de l'oreille jusqu'à l'orifice et le conduit de l’oreille. Il est conseillé de pratiquer ce petit nettoyage au moins une fois tous les 10 jours.

Par contre, si le problème auditif est déjà présent, le mieux est de se rapprocher des agences d’accompagnement des personnes avec des problèmes d’audition. EarPros détecte vos problèmes auditifs et donne un meilleur accompagnement pour résoudre vos soucis.

Privilégier les matériels qui émettent moins de bruit

Comme les bruits sur le chantier sont émis par les matériels, c’est là qu’il faut commencer à résoudre le problème. La priorisation des matériels verts est la solution adéquate à ce souci. Avant d’acquérir les appareils qu’on doit utiliser, il faut essayer de se renseigner sur la puissance sonore qu’ils émettent. Par exemple, lors d’un travail sur un chantier de démolition, au lieu d’utiliser une boule de démolition, optez plutôt pour une croqueuse. Celle-ci émet moins de bruit, bouffe les débris et les trie après.

Pour minimiser le bruit des chutes des débris provoqué par la croqueuse, des objets pour ralentir la chute sont recommandés. La plupart des chantiers font usage de pneus en caoutchouc en guise d'amortisseur. Pour les brise-roches, dans la majorité des cas, ils sont remplacés par des scies.

On peut aussi envisager d'autres solutions comme cloisonner le bruit produit par les appareils. Si vous travaillez dans une salle, le mieux est d’en choisir une qui est insonorisée.

Un système organisationnel et communicatif pour contrôler l’émission de bruit

Sur n’importe quel lieu de travail, un bon plan organisationnel et communicatif apporte plus de productivité et de sécurité aux travailleurs. Il en va de même sur le chantier. Donc, il faut mettre en place un système d’organisation pour l’utilisation des engins qui provoquent des bruits assourdissants. Il faudrait faire en sorte que la majorité des effectifs des entreprises se concentrent dans la partie où les bruits sont moins conséquents. Pour les salariés qui travaillent sur les engins émettant énormément de bruit, il faut les alterner le plus possible.

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Santé

Briser les stéréotypes autour de l’autisme

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Pour Autisme Vaud, le personnel soignant spécialisé dans l'autisme manquent à l'appel (image prétexte). © (KEYSTONE/Ennio Leanza)

Mettre en évidence la nécessité d'améliorer la vie des enfants et des adultes autistes: tel est le but de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, qui se tient le 2 avril.

La Journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme, c'est l’occasion de faire connaître ce trouble neurodéveloppemental à la population et de briser les stéréotypes. Comme l'explique Autisme Suisse romande, l’autisme comprend un éventail de particularités cognitives d’intensité très variable, toutes regroupées sous le terme générique de Trouble du Spectre Autistique (TSA).

Selon Autisme Europe, ce trouble touche un enfant sur 100. Difficile cependant d'établir un chiffre pour le canton de Vaud.

Nathalie FrancfortAutisme Vaud

En terre vaudoise, peu d’institutions reconnues font des diagnostics et la situation est compliquée. S'il n’existe aucun traitement médicamenteux pour l’autisme, les associations prônent pour davantage de stratégies éducatives et pour la formation de spécialistes.

Nathalie FrancfortAutisme Vaud

Autisme Vaud est la section cantonale de l’association Autisme Suisse romande, qui œuvre pour les droits et l’amélioration de la qualité de vie des personnes avec autisme et leur famille. Elle met notamment à disposition une helpline.

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Lausanne

PFAS dans les sols et l'eau mais pas de risque pour la population

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

Le site du Centre de formation de la Rama, à Montheron (Cugy), est pollué par des PFAS. La Ville de Lausanne rassure toutefois: il n'y a pas de risque au niveau de l'eau du robinet.

Le Centre de formation de la Rama est utilisé par les sapeurs-pompiers pour des exercices. Des préoccupations ont été émises concernant les PFAS dans cette zone, car on retrouve notamment ces produits dans les mousses anti-incendie. C’est pour cela que le site de la Rama a été analysé. Des évaluations menés par le Service de l'eau, le Service de protection et sauvetage (SPSL) et l'Unité environnement de la Ville
de Lausanne, en collaboration avec la Direction générale de l'environnement de l’Etat de Vaud. Et les tests ont confirmé la présence de ces PFAS dans les sols et les eaux.

Pour rappel, il s’agit de produits chimiques polluants éternels, connus notamment pour leurs propriétés hydrofuges, antigraisse et antisalissure. Mais concernant les résultats, Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l’économie, se veut rassurant.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

Il n'y a effectivement pas d'usage à risque du site, comme une place de jeu où les enfants risqueraient de porter de la terre à la bouche. Il n'y a donc pas de risque pour les sapeurs-pompiers qui s'exercent.

Une pollution qui date et qui reste

Le problème principal de ces PFAS, c'est qu'ils ne se dégradent pas naturellement. D'ailleurs, la pollution du site de la Rama ne date pas d'aujourd'hui. On l'a dit, les mousses extinctrices contiennent des PFAS. Celles comportant les substances les plus problématiques ne sont plus utilisées dans le Canton de Vaud depuis 2011, mais on peut dire que "le mal était fait".

"Ils ne perdent pas leur caractère dangereux, développe Pierre-Antoine Hildbrand. On a quelque chose qui s'accumule dans les tissus des animaux par exemple. Et nous, on est en bout de chaîne alimentaire et on risque de développer des cancers ou des maladies à force d'accumuler ces substances dans notre corps."

Le Canton de Vaud a donc inscrit le site au cadastre des sites pollués comme «site pollué, nécessite une investigation». Qu’est-ce que ça signifie? Les explications de Pierre-Antoine Hildbrand.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

D'après les observations et la topologie du site, les risques de propagations sont cependant faibles.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

De manière plus large, ces produits posent également problème du côté du droit. Il n'y a en effet pas de bases légales spécifiques au niveau fédéral pour les PFAS dans le sol. "Nous découvrons cette pollution. Les pays qui nous entourent, les pays européens, les États-Unis, la Grande-Bretagne, sont plus avancés que nous face à ce phénomène et ont mis des normes plus élevées. Il faut qu'on s'aligne sur ces normes pour continuer à bénéficier d'un environnement sain."

S'il est nécessaire de traiter cette question à l'échelle du pays, cela n'a pas empêché la Ville de s'aligner sur nos voisins européens.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

 

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Santé

L'Association suisse des fibromyalgiques appelle à l'aide

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La fibromylagie est un trouble fréquent, se manifestant par une douleur chronique dans plusieurs parties du corps (image d'illustration). © (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Les personnes atteintes de fibromyalgie souffrent d’un manque de reconnaissance: alors que l'Organisation mondiale de la santé reconnaît la maladie, ce n'est pas le cas de l'Assurance Invalidité en Suisse.

La fibromyalgie touche entre 1 et 5% de la population dans les pays industrialisés occidentaux, et les femmes sont deux à cinq fois plus touchées que les hommes. La maladie provoque notamment des douleurs musculaires, comme l'explique Philippe Schüpbach, président de l’Association suisse des fibromyalgiques.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

La fibromyalgie est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, mais pas par l’Assurance Invalidité en Suisse. Un réel problème, selon Philippe Schüpbach.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

Plus d'informations sur le site de l'Association suisse des fibromyalgiques.

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Santé

Briser le tabou autour de la prématurité

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La prématurité concerne une naissance sur dix dans le monde (photo d'illustration). (© KEYSTONE/Gaetan Bally)

C’est la Journée mondiale de la prématurité, une situation qui concerne une naissance sur dix dans le monde. Et qui est souvent difficile à vivre pour les parents.

Un bébé sur dix naît de manière prématurée, c’est-à-dire avant 36 semaines de grossesse. Et l’association Né trop tôt a été créée pour accompagner les parents de bébés nés prématurément et hospitalisés en néonatologie. Les bénévoles de l’association sont tous des parents qui ont vécu une naissance hors norme. Ils apportent du soutien matériel, mais aussi et surtout émotionnel, car l’expérience peut s’avérer traumatisante pour les parents. Cristina Guillet, coordinatrice générale pour l’association Né trop tôt.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Le sujet de la prématurité reste tabou, même dans le milieu médical.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Cristina Guillet nous explique par quel biais les parents sont soutenus par l'association "Né trop tôt".

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

L’association "Né trop tôt" organise aussi régulièrement des cafés-discussions. Ce vendredi 17 novembre, à l'occasion de la journée mondiale de la prématurité, elle est présente au CHUV à Lausanne, aux HUG à Genève, Pourtalès à Neuchâtel, au HFR à Fribourg et dans les établissements du Nord-Vaudois à Yverdon pour faire de la sensibilisation.

Né trop tôt

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