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Suisse

Vers deux oui le 9 février

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La discrimination des personnes LGBT+ l'emporte sur la crainte de perdre sa liberté d'expression, d'après un nouveau sondage (Photo prétexte). (©KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MICHAEL REICHEL)

L'initiative pour des logements abordables et la norme pénale anti-homophobie sont bien parties pour l'emporter le 9 février. Un nouveau sondage prévoit une majorité de plus ou moins deux tiers de oui pour les deux objets soumis au peuple suisse.

Le sondage de Tamedia publié vendredi confirme clairement celui de la SSR rendu public une semaine plus tôt. Il ne s'en distingue que sur certains détails.

Ainsi, l'initiative populaire de l'ASLOCA pour des logements abordables recueille 63% d'avis favorables, contre 32%. Les positions sont déjà assez tranchées avec 41% de oui contre 23% de non. Seuls 22% contre 9% répondent plutôt oui ou plutôt non, 5% ne s'étant encore pas décidés.

Sachant qu'une initiative perd en général du soutien au fur et à mesure de la campagne, celle-ci pourrait disposer de la réserve suffisante pour passer le cap le 9 février. Sans surprise, le texte atteint des taux proches de 90% de oui dans le camp rose-vert, un soutien léger au PDC (55% oui ou plutôt oui - 42% non ou plutôt non) et plutôt un rejet à droite.

Un rejet net au PLR (41% contre 55%) et une quasi-égalité à l'UDC (48% - 47%). C'est dans ce dernier parti que réside une des principales différences entre les deux sondages de la SSR et de Tamedia. D'après celui de l'institut gfs.bern pour la SSR, l'UDC s'opposerait à l'initiative à 60%. Le soutien au texte de certaines sections romandes du parti contre le parti suisse pourrait expliquer cette différence de résultat.

Sinon, les femmes, les habitants des cantons latins et les citadins sont plus favorables à l'initiative. Au niveau du lieu de vie, les chiffres du sondage sont assez nets: 72% de oui ou plutôt oui contre 25% pour les citadins, 61% contre 34% pour les résidents dans les agglomérations et 60% contre 35% pour les habitants de la campagne.

Homophobie

A propos de la norme pénale contre l'homophobie combattue par un référendum de l'UDF, le sondage de Tamedia la voit passer le cap populaire à 65% contre 32%, dont 55% contre 27% avec des avis déjà tranchés à huit semaines de la votation, et seuls 3% qui ne se prononcent pas. Seuls les électeurs se disant de l'UDC voteraient contre la loi, à 58% contre 38%.

Ce n'est pas une surprise sachant que les signatures du référendum ont été récoltées avec le soutien des Jeunes UDC et du groupe de travail Jeunesse et famille. Les électeurs de tous les autres partis sont en majorité favorables au projet, même à plus de 80% dans le camp rose-vert d'où est partie l'initiative.

Pour le reste, les femmes sont assez nettement plus favorables au projet que les hommes, à 76% contre 21% pour elles, et à 55% contre 32% pour eux. Même si les deux objets n'ont absolument aucun lien, on retrouve là le même rapport entre les sexes que pour les logements abordables.

Plus les votants sont jeunes et urbains, plus massivement ils soutiennent la norme visant à sanctionner les actes et propos homophobes. Avec des taux de soutien s'échelonnant de 76% pour les 18-34 ans à 58% pour les plus de 65 ans, ou de 72% pour les citadins à 60% pour les ruraux.

Le sondage de Tamedia a été réalisé par LeeWas GmbH du 19 au 21 avril auprès de 8192 personnes de Suisse alémanique, 2451 de Suisse romande et 521 de Suisse italienne. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,6%, précise encore Tamedia.

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Suisse

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Temenos: Hindenburg Research défend son os

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Hindenburg Research indique envisager activement ses propres options d'action en justice. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Hindenburg Research revient à la charge vendredi contre l'éditeur genevois de logiciels bancaires Temenos et les auteurs du contre-rapport sur les accusations de pratiques douteuses formulées mi-février par le vendeur à découvert new-yorkais.

"Le concept de 'rapport indépendant' constitue un artefact intéressant du marché. Un rapport, mandaté par une société, financé par une société et affublé ironiquement du qualificatif 'indépendant'" assène la société américaine qui se présente elle-même comme un éboueur des marchés.

Sur le fonds, celle-ci considère dans sa nouvelle prise de position que ledit rapport indépendant ne fait que confirmer tacitement ses allégations d'entorses à l'orthodoxie comptable, notamment la pratique de rétrodatation de contrats pour pouvoir les intégrer dans les comptes du trimestre précédent.

Revenant sur les allégations de "d'interprétation et de déformation délibérée de faits", ainsi que de "graves et nombreuses erreurs probablement volontaires" formulées par l'actionnaire de référence de Temenos à son encontre, Hindenburg indique envisager activement ses propres options d'action en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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