Économie
Bénéfice semestriel de la BNS attendu à plus de 50 milliards
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/07/davril-a-juin-la-bns-a-profite-de-la-hausse-des-marches-boursiers-et-du-prix-de-lor-archive-1000x600.jpg&description=Bénéfice semestriel de la BNS attendu à plus de 50 milliards', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La BNS devrait afficher une légère perte au deuxième trimestre, selon les économistes d'UBS. En additionnant le profit des trois premiers mois de près de 60 milliards de francs suisses, le bénéfice du premier semestre devrait se situer entre 50 et 60 milliards.
Pour le deuxième trimestre, les spécialistes n'excluent toutefois pas la possibilité "d'un léger bénéfice". Le résultat devrait se situer -7 et 3 milliards de francs, précise UBS dans un communiqué publié mercredi.
D'avril à juin, la Banque nationale suisse (BNS) a profité de la hausse des marchés boursiers et du prix de l'or, selon les experts. Ainsi, les actions mondiales ont enregistré une hausse d'un peu plus de 2% entre avril et juin, prolongeant leur forte performance du premier trimestre. "Dans ce contexte, nous pensons que la BNS a réalisé un bénéfice de plus de 4 milliards de francs sur son portefeuille d'actions de près de 200 milliards de francs".
Le prix de l'or ayant continué de grimper, les économistes d'UBS s'attendent également à ce que la banque nationale génère un bénéfice d'environ 4 milliards sur son or. Les revenus récurrents, tels que les dividendes et les intérêts, devrait quant à eux aussi rapporter 4 milliards environ.
Néanmoins, les mouvements de change ont pour leur part probablement entraîné une perte de 5 à 10 milliards durant la même période, relèvent-ils.
Les rendements des emprunts d'Etat ayant vraisemblablement légèrement augmenté, cela devrait avoir également pesé sur les bénéfices de la BNS à hauteur de 5 milliards.
Malgré le bénéfice élevé du premier semestre, une distribution à la Confédération et aux cantons l'année prochaine reste incertaine, prévient la grande banque. "La BNS doit d'abord couvrir une perte de bilan de 53 milliards de l'année dernière, puis procéder à des attributions à la provision pour les réserves monétaires".
Ne pas extrapoler
"Si elle s'en tient à la règle selon laquelle une attribution de 10% de la provision pour réserves, qui s'élève actuellement à 115 milliards de francs, la BNS devrait dégager un bénéfice d'au moins 65 milliards de francs pour l'année en cours pour procéder à une distribution minimale. Pour une distribution maximale, le bénéfice pour l'ensemble de l'année devrait être supérieur à 105 milliards", expliquent-ils.
Selon eux, les bons résultats du premier semestre ne doivent pas être projetés sur le reste de l'année. "Les actions ont gagné 11% au cours du premier semestre de l'année, ce qui est nettement supérieur à la moyenne annuelle à long terme d'environ 6%. L'affaiblissement du franc a également contribué de manière significative aux bénéfices du premier semestre, à hauteur d'environ 30 milliards de francs", soulignent-ils.
Dans le cas où la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne abaissent leurs taux d'intérêt directeurs au cours du second semestre, "le franc suisse devrait s'apprécier sensiblement par rapport à l'euro et au dollar américain, ce qui représente un risque important pour les résultats de la BNS au cours des prochains trimestres", avancent le experts.
La BNS publiera ses résultats financiers pour le deuxième trimestre de cette année le 31 juillet prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Allemagne: fort recul de la production en août, la récession menace
La production industrielle allemande a fortement reculé en août, bien plus qu'attendu, ravivant les craintes d'une contraction de la première économie européenne durant le trimestre d'été dans le sillage des droits de douane américains.
De juillet à août, la production industrielle a chuté de 4,3%, contre un recul d'1% anticipé par les analystes sondés par Factset, et après un rebond d'1,3% en juillet, selon des données publiées mercredi par l'office statistique Destatis, qui confirment le parcours erratique de l'indicateur.
Ces données "viennent accroître le risque d'un nouveau trimestre de contraction pour l'économie allemande", selon l'économiste Carsten Brzeski, de la banque ING, après que le PIB allemand a chuté de 0,3% au deuxième trimestre.
Un tel scénario léger ferait tomber le pays dans une récession technique, lorsque l'activité économique recule pendant deux trimestres d'affilée.
La ministre de l'Economie, Katharina Reiche, présente mercredi les prévisions d'automne du gouvernement pour l'année en cours et 2026.
L'économie allemande sort de deux années de récession à cause de la hausse de prix de l'énergie, de la baisse de la demande mondiale et de la compétition asiatique de plus en plus féroce.
La baisse de la production en août est principalement due au fort recul de l'industrie automobile, de 18,5% sur un mois, à cause des congés d'usine et de changements de production, note Destatis.
La construction mécanique a également perdu 6,2% après une hausse de 9,2% en juillet. La production dans l'industrie pharmaceutique a chuté de 10,3%.
Depuis juillet, s'ajoutent également les droits de douane américains, qui taxent à 15% la plupart des produits européens.
Une frénésie d'achats avant l'instauration de ces droits de douane avait bénéficié aux piliers du modèle économique allemand, les exportations et la production industrielle.
Cependant, la reprise de la croissance au trimestre dernier pourrait avoir été "entièrement due" à ces commandes en prévision de l'imminence des droits de douane, prévient M. Brzeski.
Bien que les nouvelles commandes nationales aient fortement augmenté en août, la faiblesse de la demande étrangère "freine le développement des affaires", observe le ministère de l'économie dans un communiqué séparé.
Les indicateurs brossent un "tableau mitigé" et reflètent "le niveau élevé d'incertitudes géopolitiques", ajoute le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La performance des caisses de pension reste stable en septembre
La performance des caisses de pension helvétique est demeurée stable en septembre, après un dernier rebond enregistré en juillet.
Le rendement moyen mensuel de la centaine d'institutions de prévoyance autonomes passées sous revue par UBS s'est établi à 0,77%, variant entre -0,39% et 2,24%. La performance depuis le début de l'année est de 3,54% et le rendement annualisé est de 3,24% depuis le début des mesures effectuées en 2006.
Le mois dernier, le rendement médian des petites caisses de pension avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs était de 0,75%, soit plus bas que celui des grandes institutions de prévoyance avec des actifs sous gestion de plus d'un milliard de francs, à 0,79%.
"En septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a procédé à sa première baisse de taux de l'année, en réaction à des signes de ralentissement sur le marché du travail américain et à une inflation plus modérée - bien qu'encore supérieure à son objectif de 2%. Parallèlement, l'augmentation des investissements dans l'intelligence artificielle a soutenu la vigueur du marché au troisième trimestre", notent les économistes d'UBS.
Selon eux, "ces deux facteurs ont renforcé la confiance des investisseurs et conduit à un sixième rallye mensuel consécutif des marchés actions mondiaux. Les obligations américaines ont également enregistré des résultats positifs, portées par de nouvelles révisions à la baisse des attentes de taux de la Fed."
Avec une moyenne de 1,3, le ratio de Sharpe au cours des 36 derniers mois, qui mesure la performance d'un investissement ajustée au risque, était supérieur à celui du mois précédent (0,76).
Les classes d'actifs ont livré des gains "majoritairement positifs". Mesurées en francs, les actions mondiales ont été les plus rentables en septembre (3,17%), suivies du private equity (0,66%), des obligations en devises étrangères (0,63%), des hedge funds (0,63%), des obligations en francs (0,43%), de l'immobilier indirect (0,33%), des infrastructures (0,24%), de l'immobilier direct (0,17%) et des actions suisses (-1,2%).
Les experts d'UBS disent rester "prudemment optimistes, malgré la montée des tensions géopolitiques et l'incertitude politique persistante, qui continuent de représenter des vents contraires pour les marchés". Historiquement, les shutdowns du gouvernement américain n'ont entraîné qu'une volatilité de marché de courte durée, soutiennent-ils.
Ils tablent sur d'autres baisses de taux totalisant 75 points de base entre octobre et la fin du premier trimestre 2026 et s'attendent à ce que la Fed continue de donner la priorité à la faiblesse du marché du travail par rapport à une hausse de l'inflation probablement temporaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Swica conclut un accord avec les cliniques privées genevoises
Swica et les cliniques genevoises sont parvenues à un accord sur le remboursement des prestations hospitalières couvertes par les assurances complémentaires stationnaires.
L'assureur a signé un contrat correspondant avec l'Hôpital de La Tour et avec les cliniques du groupe Hirslanden.
Dans le canton de Genève, les personnes au bénéfice d'une assurance complémentaire Swica peuvent à nouveau bénéficier de l'intégralité des prestations, explique Swica mercredi dans un communiqué. Cela vaut aussi bien pour les Hôpitaux universitaires de Genève que pour la quasi-totalité des cliniques privées.
Le durcissement des exigences de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) avait conduit l'ensemble des assureurs-maladie à renégocier la structure tarifaire des prestations dans le domaine des assurances complémentaires hospitalières privées et demi-privées au cours des deux dernières années.
A Genève, des négociations plus complexes que dans la plupart des autres cantons ont été nécessaires, selon le texte. Swica est parvenue à un accord aussi bien avec l'Hôpital de La Tour qu'avec les cliniques privées des Grangettes et La Colline, appartenant toutes deux au Groupe Hirslanden.
Le remboursement de toutes les prestations couvertes par les assurances complémentaires est toutefois soumise à une condition: il faut que la ou le médecin traitant accepte le modèle tarifaire "Medicalculis" sous-jacent. Dans le cas contraire, c'est le tarif maximal qui s'applique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les consommateurs préfèrent acheter leur montre en magasin
La majorité des personnes souhaitant faire l'acquisition d'une montre préfère se rendre en magasin plutôt que d'effectuer un achat en ligne, révèle la dernière étude sur l'industrie horlogère suisse du cabinet de conseil Deloitte publiée mercredi.
Les boutiques multimarques sont en outre plus appréciées des clients que les échoppes monomarques, malgré l'essor de ces dernières. "Alors que de nombreux secteurs ont délibérément mis le cap sur la numérisation de leurs canaux de vente, le commerce de détail traditionnel reste essentiel pour l'industrie horlogère", constate Deloitte après avoir mené l'enquête auprès d'experts de l'horlogerie, d'une centaine de cadres du même secteur et de 6500 consommateurs en Suisse et dans les douze principaux marchés d'exportation du pays.
Les personnes interrogées sont en effet plus de 60% à déclarer acheter leurs montres en magasin, 38% d'entre elles préférant les magasins multimarques, et 23% les boutiques monomarques.
Les générations plus âgées (46%) apprécient davantage l'assortiment plus large proposé dans les magasins multimarques que les jeunes générations (27%). A leurs yeux, l'expérience d'achat en magasin y est cruciale, 51% de ces personnes invoquant la possibilité d'essayer les montres, et 44% mettant en avant le conseil et le contact humain.
Chez les plus jeunes, 35% des sondés de la génération Z ont expliqué que c'est l'atmosphère du magasin et l'expérience associée aux marques qui jouaient un rôle significatif.
L'IA comme appui en magasin
Quant aux ventes en ligne, seuls 30% des personnes interrogées disent acheter leurs montres par ce biais. Et les marques horlogères confirment: 74% de leurs cadres s'attendent à ce que le commerce de détail traditionnel conserve sa position dominante pendant les cinq prochaines années.
Dans le même temps, les outils numériques viennent toujours plus compléter le commerce de détail physique, par exemple au travers de services "click and collect", de rendez-vous personnalisés en ligne et de moteurs de recherche de produits assistés par l'intelligence artificielle (IA).
"Le conseil, l'atmosphère et la possibilité de voir les produits en vrai instaurent un climat de confiance avec une marque. Aucun canal en ligne ne peut remplacer ces aspects", analyse Karine Szegedi, responsable du secteur de la consommation et en charge du segment mode et luxe chez Deloitte Suisse.
Les détaillants multimarques "sous pression"
Mais alors que les clients privilégient la plus grande variété offerte par les magasins multimarques, les maisons horlogères misent de plus en plus sur leurs propres boutiques monomarques, qui mettent en valeur uniquement leur marque et leurs produits, signale Deloitte.
Parmi les cadres interrogés, 41% ont en effet indiqué prévoir l'ouverture d'une nouvelle boutique monomarque dans les douze prochains mois, "ce qui révèle un décalage entre les préférences de la clientèle et les stratégies des marques".
L'étude explique ce phénomène par le fait que certaines boutiques permettent aux maisons horlogères de faire vivre à la clientèle une expérience plus immersive avec la marque, notamment en employant leur propre personnel. De plus, dans son magasin, "il est plus facile d'enregistrer des données clients plus complètes, afin de mieux les exploiter ultérieurement à des fins de marketing personnalisé".
La tendance vers les magasins monomarques s'est accélérée ces dernières années, plusieurs grandes marques de montres ayant restructuré leur réseau de distribution. "Cette réorientation a intensifié la pression sur les détaillants multimarques indépendants, qui ont un accès restreint aux principaux portefeuilles de marques et voient leur position affaiblie sur le marché", relève l'enquête.
Pour exemple, la reprise du lucernois Bucherer, l'un des plus grands établissements multimarques au monde, "par une célèbre marque de montres", qui n'est autre que Rolex, "illustre une tendance que l'on observe tant en Suisse qu'à l'étranger", selon le cabinet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 2 jours
Chaplin's World : Remportez vos entrées pour Hollywood Monsters
-
InternationalIl y a 3 jours
France: Mission de dernière chance pour Lecornu, démissionnaire
-
VaudIl y a 2 jours
Aucun train samedi entre Chavornay et Yverdon
-
InternationalIl y a 3 jours
Etats-Unis: Trump annonce des licenciements de fonctionnaires
-
LausanneIl y a 1 jour
Lausanne table sur un déficit de 77,5 millions en 2026
-
InternationalIl y a 3 jours
Près de 5000 personnes ont perdu leur emploi au HCR
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Le taux de chômage se maintient à 2,8% en septembre
-
CultureIl y a 2 jours
La romancière britannique Jilly Cooper est morte à 88 ans