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Coronavirus: bilan de la journée du jeudi 12 mars en Suisse

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L'épidémie de coronavirus continue de galoper en Suisse, qui compte désormais plus de 800 personnes contaminées et 6 personnes décédées. (Image d'illustration - ©KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)
L'épidémie de coronavirus a continué de s'étendre jeudi en Suisse en contaminant près de 200 personnes de plus et en faisant deux morts supplémentaires. Différents scénarios sur les prochaines mesures que va prendre Berne vendredi circulaient dans la presse.

"La vague est maintenant arrivée", a déclaré Daniel Koch, responsable de la division des maladies transmissibles de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) jeudi matin sur les ondes de la radio alémanique. Selon lui, les mesures prises à l'échelle du Tessin seront probablement étendues à l'ensemble de la Suisse.

Un certain flottement régnait jeudi à la mi-journée tandis que l'OFSP effectuait une sorte de rétropédalage après les déclarations de Daniel Koch en matinée. Selon l'office, il n'y avait pas d'urgence nationale jeudi, même si la Suisse reste dans une situation "particulière".

Différents scénarios circulaient dans la presse en attendant les éventuelles nouvelles mesures que le Conseil fédéral devraient annoncer vendredi. L'un d'eux évoque la possibilité de descendre la barre des manifestations autorisées de 1000 personnes à 300.

Deux nouveaux décès au Tessin

Deux nouvelles personnes, âgées de plus de 80 ans et souffrant déjà d'autres maladies, sont décédées des suites du coronavirus ces dernières 24 heures au Tessin. Cela porte à six le nombre de victimes en Suisse.

Le président du Festival du film de Locarno, Marco Solari, a été testé positif au coronavirus. Il a été hospitalisé à l'hôpital régional La Carità à Locarno (TI), a indiqué à Keystone-ATS le festival. Son état est jugé stable.

Selon l'OFSP, le nombre de cas de Covid-19 continue d'augmenter rapidement. Le bilan actuel fait état de 858 tests positifs, avec une hausse de près de 200 cas en 24 heures.

Jusqu’à présent, des cas ont été déclarés dans 23 des 26 cantons suisses. Le canton du Tessin (167/3) reste le plus touché, suivi de Vaud (151/5), Zurich (90/1) et Genève (76).

Au Tessin, après l'état de nécessité décrété mercredi, les audiences de tous les tribunaux se tiennent désormais à huis clos. Et CarPostal ne dessert plus le tronçon entre Iselle (I) et Domodossola (I) avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre. La compagnie ferroviaire BLS limitera elle le chargement des wagons sur le Simplon entre Brigue VS et Iselle (I) à partir de samedi.

"Situation volatile"

Du côté de l'armée, près de 830 recrues vont rester dans les casernes ce week-end pour éviter de renforcer l'épidémie. "Tous les jours nous évaluons la situation, cela fait partie de nos compétences de base. Pour l'instant, nous en restons aux mesures déjà prises. Mais tout peut changer très vite: la situation est très volatile", a déclaré Stefan Hofer, porte-parole de l'armée, à Keystone-ATS.

L'UDC est plus alarmiste. Inquiète devant la montée en puissance de l'épidémie, le parti plaide pour une fermeture immédiate des frontières pour les personnes tout en laissant transiter les marchandises.

Le parti fait une exception pour les frontaliers travaillant dans le secteur de la santé, qui devraient poser leur valise en Suisse pour quelques semaines. Elle demande aussi aux urgences et aux hôpitaux militaires de se tenir prêts.

Les hôpitaux se préparent

Dans le canton de Vaud, les collaborateurs du CHUV à Lausanne doivent annuler leurs vacances prévues jusqu'à la fin avril. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) demandent la même chose à leur personnel.

Jeudi en fin d'après-midi, 17 personnes étaient hospitalisées en raison du coronavirus aux HUG. Parmi eux, quatre nécessitent des soins intensifs.

A Neuchâtel, l’hôpital cantonal repousse les interventions chirurgicales non urgentes dès vendredi et jusqu’à nouvel avis. A Zurich, rendre visite à un proche à l'Hôpital universitaire n'est, sauf exceptions, plus possible depuis jeudi soir.

Les frontières se ferment

Après les Etats-Unis, divers Etats d'Europe de l'Est interdisent à leur tour l'entrée dans leur pays aux ressortissants étrangers, Suisses compris. C'est le cas notamment de la Tchéquie et de la Slovaquie. La Suisse fait partie, à leurs yeux, de douze pays jugés "à risque" avec la Chine, la Corée du Sud, l'Iran, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark.

Israël et Malte ont déjà fermé leurs frontières aux Suisses. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est en train d'évaluer les conséquences de l'interdiction américaine tombée dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans le même temps, quatre Suisses bloqués sur un navire de croisière au large de San Francisco ont été rapatriés.

Dans le canton de Vaud, le télétravail est désormais généralisé dans l'administration. Au Palais fédéral à Berne, le centre de presse limite le nombre de journalistes pouvant accéder à la salle de presse. Plusieurs cantons annulent camps scolaires et courses d'école jusqu'à nouvel avis et privilégient l’enseignement en ligne dans les universités.

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2 Commentaires

2 Comments

  1. Graner

    12 mars 2020 à 22:09

    Je remarque particulièrement l'incivilité de nombreuses personnes, en particulier des jeunes de moins de trente ans. Ils toussent, éternuent en face d'autres personnes, directement à leur encontre. C'est inadmissible. Une personne de plus de 80 ans, m'a dit, choquée: je faisais me courses à la Coop, lorsque qu'une personne d'env.30 ans lui a éternué en plein visage sans protection. C'est inadmissible.
    Que faites-vous pour éduquer ce genre d'individus? Même chose dans les transports publics, je constate...

  2. Graner

    13 mars 2020 à 01:13

    C'est inévitable. Le gouvernement n'est pas à la hauteur. Il faut fermer toutes les écoles, universités comprises. Les jeunes sont les premiers propagateurs du virus, sans le savoir. D'après ce que j'ai appris provenant de scientifiques avisés, ce sont pas seulement des personnes âgées atteintes, mais aussi des gens de 30/ 40 ans, sans aucune patrologie qui à présent atterrissent au soins de réanimation.
    Je constate que dans les transport publics il n'y a aucune civilité. On tousse, éternue devant soi, qu'importe. Ces gens ne sont pas forcément des jeunes. on s’enfiche. Une dame de env. 80 ans, sous le choc, m'a confié: j'ai fait mes course à la Coop, une personne de env, 30 ans m'a éternuè dessus en plein visage. On va où?

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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