Rejoignez-nous

Suisse

Des parlementaires contre des stations de ski à capacité réduite

Publié

,

le

Albert Rösti (UDC/BE) appartient à la coalition de parlementaires fédéraux issus des rangs de la droite, qui exige que les capacités des régions de ski ne soient pas limitées. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Une coalition de parlementaires fédéraux issus des rangs de la droite exige que les capacités des régions de ski ne soient pas limitées. Si des mesures supplémentaires doivent être prises, elles relèvent de la compétence des cantons, et non de la Confédération.

L'alliance a indiqué mercredi dans un communiqué qu'elle s'inquiétait pour les "milliers d'entreprises touchées dont la survie dépend des recettes réalisées durant le petit nombre de semaines de vacances hivernales".

Pour éviter de compliquer leur situation, il faut renoncer à de nouvelles restrictions imposées au niveau fédéral sur tout le territoire et frappant le tourisme hivernal. Au besoin, il incombe aux cantons d'imposer des exigences supplémentaires pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

Le Conseil fédéral a envoyé il y a quelques jours aux cantons et aux milieux concernés un projet d'ordonnance pour consultation. Les stations peuvent rester ouvertes. Mais, afin d'éviter une foule importante, des mesures telles que des restrictions de capacité ou une heure de fermeture anticipée des restaurants et des bars doivent être appliquées.

Pas de restrictions de capacités

Réunie devant les médias à Berne, l'alliance, à laquelle participe également la présidente du PLR Petra Gössi, refuse que les capacités des régions de ski soient limitées."On ne voit pas quelle différence il y aurait entre un tram ou un bus plein et une télécabine pleine", argumentent les parlementaires, qui ajoutent que le plus souvent, le séjour dans une télécabine est beaucoup plus court que dans un tram ou un bus.

La balle est à leurs yeux dans le camp des entreprises touristiques, qui ont le devoir d'appliquer "sans exception et rigoureusement les dispositifs de protection". Selon ces élus de droite, le Conseil fédéral songe, "notamment à la suite de pressions étrangères", à restreindre fortement le tourisme hivernal en Suisse.

Pour le conseiller aux Etats Martin Schmid (PLR/GR), il n'y a "tout simplement aucune preuve que des infections se soient produites dans ce secteur". La Suisse ne doit pas adopter une "ordonnance restrictive et centralisée".

Discussion jeudi au National

La Suisse ne doit pas aller aussi loin que les pays voisins, a surenchéri le conseiller national Albert Rösti (UDC/BE). "Il ne doit pas être permis que les concepts de protection existants soient maintenant supplantés par des restrictions de capacité". Il a déclaré qu'il ne voulait ni d'une "politique du laisser-faire", ni des "mesures inutiles et injustes" pour les régions de montagne.

Thomas Matter (UDC/ZH) a ajouté que la commission de l'économie du Conseil national a adopté mercredi une déclaration. "Elle invite le Conseil fédéral à s'abstenir de prendre de nouvelles mesures dans les régions de sports d'hiver. L'égalité de traitement des secteurs économiques dans toutes les régions doit aussi être garantie. Elle sera discutée jeudi au Conseil national.

La Commission de la santé du Conseil national a elle écrit au Conseil fédéral. Dans sa lettre, elle fait part de ses craintes concernant les règlementations particulières concernant les fêtes de fin d’année et les domaines skiables qui pourraient être inscrites dans l'ordonnance Covid-19."

Isolement évoqué en France

Mercredi, le gouvernement français a indiqué envisager de mettre en place une période d'isolement de 7 jours pour les Français qui seront allés skier à l'étranger pendant les fêtes, a affirmé le Premier ministre Jean Castex. Des contrôles aléatoires seraient menés aux frontières de l'Espagne et de la Suisse.

Le gouvernement envisage aussi de demander des tests négatifs à présenter aux aéroports d'arrivée, pour les voyageurs. La Premier ministre a précisé que ces mesures restrictives seront mises en place si la Suisse et l'Espagne décident de garder leurs stations ouvertes.

De son côté, le gouvernement autrichien a annoncé mercredi qu'il sera possible de skier dans le pays dès 24 décembre. Toutefois, les hôtels, les bars et les restaurants ne vont rouvrir que le 7 janvier, ce qui va de facto limiter l'affluence de touristes étrangers sur les pistes.

Le Conseil fédéral devrait se prononcer vendredi sur une liste de mesures pour limiter la propagation du coronavirus durant les fêtes de fin d'année. Selon la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS), une majorité de cantons soutient en principe les propositions du Conseil fédéral, "bien que de nombreuses positions différenciées et motions minoritaires aient été reçues".

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

Le Conseil des jeunes se lance en Ville de Fribourg dès jeudi

Publié

le

La séance inaugurale du Conseil des jeunes de la Ville de Fribourg se tiendra ce jeudi dans la salle du Grand Conseil (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil des jeunes de la Ville de Fribourg tiendra sa séance inaugurale ce jeudi. Instauré dans le cadre de la stratégie enfance-jeunesse du chef-lieu cantonal, le nouvel organe citoyen a remis ses statuts au Conseil communal le 27 mars dernier.

Le Conseil des jeunes, ouvert aux 15-25 ans qui vivent, travaillent ou étudient en ville de Fribourg, se réunira en séance plénière quatre fois l’an, ont indiqué les autorités fribourgeoises mercredi lors d'une conférence de presse. Sa séance inaugurale aura lieu à 18h30, dans la salle du Grand Conseil, à l'Hôtel cantonal.

Le cahier des charges du comité et la charte, rédigés de manière participative, ainsi que le fonctionnement y seront présentés. Les jeunes désireux de rejoindre le Conseil des jeunes pourront ensuite s’y engager en tant que membre. La séance est publique et sera suivie d’un apéritif, annonce la Ville de Fribourg.

Stratégie ad hoc

Le Conseil des jeunes a été développé dans le cadre de la stratégie enfance et jeunesse "Grandir en ville de Fribourg" et de son objectif "Encourager la participation et la citoyenneté". Sa création répond notamment à l'acceptation de deux postulats, rappelle le communiqué.

Créé par et pour les jeunes, le Conseil est ouvert à toute personne, qu'elle soit aux études, en formation ou en apprentissage. L'organe offre une plateforme active et collaborative d’idées, de débats et de vote. Il aide et permet la réalisation de projets et forme et encourage les jeunes à la vie citoyenne.

Avec un budget

Outil parlementaire, la question permettra en outre d’interpeller le Conseil communal. Bilingue, le Conseil de jeunes gérera de façon indépendante sa communication interne et externe. Il possède son propre logo et bénéficie d’un budget annuel de 10'000 francs et du soutien d’un référent à la Ville de Fribourg.

Avant le jour j, le 27 mars, une délégation du futur Conseil des jeunes avait donc remis officiellement ses statuts au syndic Thierry Steiert et à Mirjam Ballmer, conseillère communale. La rencontre avait alors permis de présenter le travail effectué par la Constituante et le logo du Conseil élaboré par les jeunes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Nouveau projet du gouvernement de gratuité des TPG pour les jeunes

Publié

le

A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors. Objectif: une adoption par le Grand Conseil à la fin du mois pour une entrée en vigueur en décembre.

Lors de la dernière session parlementaire, les députés n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur les différents amendements des partis et de l'exécutif. Mercredi, devant les médias, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, a qualifié ce vote négatif de "flibuste parlementaire".

A l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat de Genève, le gouvernement avait voulu une baisse d'impôts pour les personnes physiques et un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. La première proposition ayant été acceptée par le Grand Conseil, il revient avec un nouveau projet de loi visant à concrétiser la seconde.

Traitement en urgence

Son texte reprend les éléments discutés en plénière début mai: gratuité des abonnements TPG pour les jeunes jusqu'à 24 ans inclus, sous condition de formation ou de revenus, rabais de 50% sur les abonnements pour les bénéficiaires de prestations AVS/AI et transfert du Grand Conseil au Conseil d'Etat de la compétence de valider les tarifs élaborés par les opérateurs.

L'exécutif demandera un traitement en urgence à la session de fin mai, dernier moment pour une entrée en vigueur mi-décembre, lors du changement d'horaire des transports publics. "L'attente populaire est importante", a justifié Pierre Maudet. Les abattements pour les jeunes et les seniors coûteront 32 millions de francs la première année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le Prix Vélo infrastructures récompense la Ville de Lausanne

Publié

le

La Ville de Lausanne a été récompensée par Pro Vélo pour avoir créé 7,5 km de "coronapistes", ici à la rue St-Martin (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a remporté le prix Vélo Infrastructure 2024 avec ses mesures de promotion du vélo initiées pendant la pandémie de Covid-19. La Suisse romande rafle également trois prix de reconnaissance décernés à Fribourg, Gland et Vully-les-Lacs (VD).

Au début de la pandémie, la Municipalité de Lausanne a créé, en à peine cinq mois, pas moins de 7,5 km de voies cyclables provisoires au travers de 26 mesures dérogatoires avec l'aval du canton, souligne Pro Velo mercredi dans un communiqué. L'espace nécessaire a été dégagé dans la plupart des cas aux dépens de places de parc et de files de changement de direction.

"Avec ses coronapistes, Lausanne est l'exemple parfait d'une bonne mise en application de la loi sur les voies cyclables", note Delphine Klopfenstein, présidente du jury et vice-présidente de Pro Velo Suisse, citée dans un communiqué. Le prix, qui figure dans la catégorie "Aménagement", est doté d'une récompense de 5000 francs.

La Suisse romande remporte également trois prix de reconnaissance sur quatre. A commencer par la Ville de Gland et ses aménagements rail + vélo, tels que la traversée cyclable "confortable, pratique et sécurisée" des voies de chemin de fer, des places de stationnement pour vélo couvertes, ainsi que des mesures de réduction du trafic routier (rue cyclable et une zone multimodale).

Egalement primée, la nouvelle passerelle cycliste enjambant la Broye à Salavaux, "résultat d'une collaboration réussie entre la commune de Vully-les-Lacs et le canton de Vaud". Ils ont investi ensemble 2,6 millions de francs dans l'infrastructure.

Point noir supprimé

La Ville de Fribourg figure également au palmarès. Le boulevard de Pérolles, qui relie la gare au campus universitaire, était depuis des années le point noir du réseau cyclable urbain. Septante places de parc y ont été supprimées et remplacées par une bande cyclable "attendue depuis longtemps".

Grâce à une "communication innovante", cette mesure a conduit immédiatement à une augmentation de 20% de la circulation à vélo, se réjouit le jury.

Un quatrième prix a été attribué Outre-Sarine: il prime la route de Töss à Winterthour (ZH), première des six voies express vélo que la Ville compte aménager. Pour le jury, parallèlement à la suppression de places de parc et au changement des règles de priorité, l'idée d'une empreinte symbolique dans l'espace public concrétisée par un marquage rouge tout au long de la piste est "particulièrement judicieuse".

Au-delà des mesures d'infrastructure primées tous les quatre ans, Pro Velo récompense pour la première fois la qualité de l'information au public. Le prix principal, également doté de 5000 francs, a été décerné à la plateforme en ligne Velobserver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Le Valais assouplit son aide aux remontées mécaniques

Publié

le

Le Valais fait une fleur à ses remontées mécaniques en assouplissant les conditions d'aides étatiques (archives/image d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le Valais a assoupli mercredi les règles en vigueur dans le cadre de la loi sur l'encouragement des remontées mécaniques (LERM). Une société qui bénéficie d'aide publique ne devra rembourser l'Etat que si elle verse des dividendes à ses actionnaires durant les cinq ans qui suivent l'obtention de cette manne. Initialement la loi prévoyait dix ans.

Depuis 2019, le Valais dispose d'une loi qui permet d'encourager ses remontées mécaniques. La grande majorité des infrastructures bénéficie de prêts sans intérêts ou de garantie. Dans le cas de projet d'infrastructures exceptionnelles d'importance régionale ou cantonale qui permettraient notamment une liaison plaine-montagne ou la liaison de domaines skiables, les sociétés sont éligibles pour des aides à fonds perdu, pour un montant maximal de quatre millions.

Mais, en contrepartie, si une société reçoit cette aide, et qu'elle décide de verser des dividendes à ses actionnaires, alors celle-ci doit rétrocéder un pourcentage équivalent de l’aide reçue au canton. Et ce durant dix ans. Cette disposition avait pour vocation d'empêcher les sociétés percevant une subvention de distribuer parallèlement des dividendes élevés, rappelle le canton.

Encourager les privés

Seulement cette disposition pèse sur les investissements, estimait un postulat en 2021, qui est revenu cette semaine sur la table du Grand Conseil sous la forme d'un projet de modification de la LERM. Et celui-ci a finalement accepté mercredi par 108 voix contre 19, en une lecture unique, d'en assouplir les conditions.

Toute la droite - majoritaire en Valais - étant pour cet assouplissement qui doit permettre d'attirer des investisseurs privés, si possible locaux, le débat a surtout servi à décider si celui-ci devait passer de dix ans à cinq ans ou de dix ans à trois ans. Le Conseil d'Etat aurait souhaité la seconde version, mais le compromis à cinq ans l'a finalement emporté.

Seule la gauche a plaidé pour conserver les conditions de la loi initiale. Elle dénonçait un assouplissement pensé pour les grandes stations, puisque peu de sociétés de remontées mécaniques versent actuellement des dividendes. Elle a à plusieurs reprises répété que le remboursement n'est prévu que pour les sociétés octroyant un dividende à leurs actionnaires, les autres sociétés en sont exemptées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Votre carrière est en train de prendre racine solidement. Votre situation financière bénéficie également de cette stabilité.

Les Sujets à la Une

X